Le mouvement des oasis en tous lieux
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Né dans une oasis, Pierre Rabhi a toujours été sensible à la symbolique de ces lieux de ressourcement, nichés au cœur des déserts. C’est pour répondre à la désertification humaine, économique, morale… qu’il a initié le Mouvement des oasis en tous lieux.
Ainsi de nombreuses personnes se sont établies seules ou en groupe dans des lieux où ils ont tâché de reconstruire leur autonomie. D’abord en retrouvant des savoir-faire (potager, autoconstruction, etc.) mais également en recréant un lien social précieux et facilitant. De nombreuses expériences ont ainsi permis à ces pionniers d’économiser beaucoup d’argent en mutualisant certains de leurs biens, de leurs savoirs et de leurs compétences : constructions collectives de maisons, mutualisation de voitures pour se rendre à la gare, d’appareils ménagers (lave-linge), de jardins potagers… Ils prouvent aujourd’hui qu’il est possible de faire reposer la richesse sur autre chose que la seule capacité financière et que l’on peut bénéficier d’une grande qualité de vie grâce à un autre paradigme de société.
Le mouvement des Oasis en tous lieux est membre du réseau européen des écovillages. Il compte aujourd’hui plus de 200 adhérents, dont 12 associations et un réseau de 20 correspondants locaux. Il fédère et anime un réseau de dix éco sites qui incarnent les idées forces du Manifeste pour des Oasis en Tous Lieux, avec un accent sur le recours à la terre nourricière.
Ces sites témoignent d’une grande diversité. Dans l’oasis de Carapa (30) quelques foyers se sont regroupés en habitats éco-construits à faible coût, où l’électricité est produite par le soleil et par l’eau grâce à une micro-turbine hydraulique.
Au Hameau des Buis (07) une vingtaine de foyers se sont mobilisés dans un projet intergénérationnel autour d’une école Montessori (La Ferme des Enfants) pour permettre la réalisation d’un éco-hameau économe en énergies, construit en bio-matériaux et généreux en initiatives favorisant le lien social et humain.
L’oasis de Bellecombe (26) expérimente et promeut un habitat léger (yourtes, tipis, roulotte) permettant de se loger autrement tout en restant proche de la nature et en minimisant l’empreinte environnementale.
Le Mouvement reçoit le soutien financier de la fondation suisse Luciole.