Photothérapie
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Le manque d'exposition à la lumière du jour observé en hiver, provoque chez certains une dépression dite saisonnière. L'exposition à un éclairage artificiel intense et calibré permet de régler ce problème. Ce traitement est reconnu par l'Académie de médecine.
La luminothérapie, aussi appelée photothérapie, ou encore luxthérapie est une technique très en vogue en Europe du Nord, comme traitement contre les troubles affectifs saisonniers.
Le trouble affectif saisonnier (ou dépression hivernale) se caractérise par un état dépressif, une fatigue persistante, un besoin d'isolement, une perte d'intérêt et de motivation. Les symptômes se manifestent au mois d'octobre et disparaissent avec l'arrivée des beaux jours.
L'insuffisance de luminosité génère chez les personnes souffrant de trouble affectif saisonnier la sécrétion de mélatonine en trop grande quantité. C'est cette hormone produite par l'épiphyse qui est à l'origine de notre besoin de sommeil.
Technique[modifier]
La luminothérapie consiste en des séances d’exposition plus ou moins longue, à une source lumineuse issue de lasers, diodes électroluminescentes, lampes fluorescentes ou lampes à large spectre.
En prévention, on peut prendre l'habitude de profiter du soleil d'hiver dès qu'on en a l'occasion.
La lumière agit sur la production de mélatonine; On peut donc efficacement utiliser la lumière pour :
- apporter du tonus en se promenant dehors s'il fait très beau ou en mettant le maximum de lumière (fluo ou DEL)
- au contraire la diminuer fortement ou complètement pour obtenir un endormissement (effet somnifère)
Concrètement, le matin il est possible d'augmenter la quantité de lumière le matin en mettant une source lumineuse importante : afin d'éviter les CÉM (Courant électromagnétiques) générés par les lampes, on doit privilégier une lampe par diodes (DEL ou LED), car les lampes fluorescentes génèrent de puissants courants électromagnétiques, difficilement supprimables. L'idéal est de fournir aux environs de 6 000 à 10 000 Lux. 10 000 lux peuvent être fournies avec une puissance électrique de :
- 1000 W pour une lampe à incandescence
- 400 W pour une lampe Halogène
- 200 W par Diode électroluminescente (avec le risque éventuel de brûlure de la rétine), Lampe fluocompacte ou tube fluorescent (avec des risque de CEM, notamment à l'allumage de l'ampoule)
Il existe des lampes de luminothérapie de marques diverses (qui utilisent le plus souvent deux tubes fluo en déphasage), et des lampes avec des LED.
Le soir il est au contraire idéal de limiter les apports en lumière, d'abord en n'éclairant faiblement son habitat (utilisation de veilleuse), voire en mettant des lunettes de soleil.