Propriété collective
|
La propriété collective consiste en la possession et la gestion d'un bien (foncier, matériel, structure, ...) collectivement par un groupe de personnes. Elle peut être informelle ou encadrée dans une structure juridique adaptée au type de bien (copropriété, société commerciale, association, CUMA, état, ...).
Description[modifier]
Elle est une alternative puissante à la propriété individuelle, instituée en norme sociétale depuis la révolution française et surtout industrielle et à l'enfermement individualiste que favorise la recherche et la valorisation de la propriété privée. La norme présenté par les médias et les législateurs tend à obliger le citoyen à se considérer avant tout comme un propriétaire/ consommateur, peu responsable et impliqué dans la vie de la cité, maintenu dans la peur de perdre (les biens dont il est parvenu a se rendre propriétaire) et ainsi incité à ne pas envisager de remise en cause du système établi.
Histoire[modifier]
La propriété collective existait couramment aux niveaux villageois (outils de production ou de transformation, ...) mais la notion même de propriété était bien différente de notre vision actuel du concept. Elle est encore largement pratiquée au niveaux des états (propriété publique), bien que la logique du capitalisme mondialisé tente de privatiser le maximum de ces services ( santé, éducation, transport, ...)
Mise en pratique[modifier]
La propriété collective oblige a des débats et discussions sur tous les aspects liés à la gestion du ou des biens, favorisant ainsi la recherche d'intelligence collective. En droit français une les formes les plus courantes utilisent le statut le statut de copropriété ou encore de société (SA, SAS, SARL, SCI, SCOP, SCIC, ...), généralement commerciale dans laquelle la propriété est reconnue aux associés/actionnaires par le biais de parts sociales. Une autre forme possible est celle de l'association loi 1901. La principale différence, outre le but théoriquement non lucratif d'une association, est l'absence de parts sociales, donc de rapport individuel à la propriété et de recherche de bénéfice individuel dans la valorisation des actifs. La forme associative permet donc de (re)expérimenter la propriété d'usage, qui semble écologiquement beaucoup plus soutenable. Dans les formes associatives ou de société anonyme, la responsabilité est également collective.