Squat
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Le squat désigne à la fois le fait d'occuper un logement inhabité et le logement lui-même.
Etant par principe illégal, car incohérent avec l'écologie de l'esprit (le consentement du ou des propriétaires honnêtes), il génère souvent des tensions avec ceux-ci.
Le fait qu'il y ait 2 millions de logements vacants n'est pas une excuse au vol et à l'accaparement forcé (les nus et culottés sont par exemple respectueux de la fraternité librement choisie)
Motivations[modifier]
Partant de la constatation qu'il y a pléthore de logements vacants (2 millions en France)[réf. nécessaire], car soumis par la société de consommation à la spéculation, et que nombre de gens rencontrent des difficultés énormes à se loger, les squatteurs ont pris le parti d'occuper, de réquisitionner les logements inoccupés pour y vivre.
Les squats s'inscrivent dans une logique de réappropriation. C'est un déni du principe de propriété, au profit de la légitimité et de la nécessité vitale : se loger.
Les squats politiques ne restent pas longtemps de simples habitations (à la différences des squats d'habitations, qui ne servent qu'à ça), et leurs occupants, mettant en pratique leurs idées de nouveaux rapports sociaux, s'organisent pour le faire vivre.
Beaucoup de squats hébergent des concerts, des espaces de documentation (généralement appelés infokiosque, on y trouve de tout, même si la préférence va à la littérature subversive), des potagers biologiques, des ateliers de récupération et de bricolage, ...
En raison de leur caractère illégal, et de l'attaque directe, et souvent assumée comme telle, de la base de la société capitaliste, la propriété, les squats (notamment les squats politiques) connaissent souvent une existence éphémère. On peut cependant citer le cas de l'Espace Autogéré des Tanneries, à Dijon, qui existe depuis dix ans, ou celui de La Chapelle, à Toulouse, qui fête en 2013 vingt ans d'occupation, faisant de lui le plus vieux squat politique de France.
De la même façon que le squat politique est souvent aussi un squat d'habitation, on peut distinguer les squats d'artistes, parfois appelés Squarts, qui sont de même souvent politiques. Ceux-ci sont utilisés à la fois comme ateliers et comme galeries, et produisent souvent en leur sein concerts et spectacles de toutes sortes.
Il faut noter que du simple squat d'habitation au squat politique ou au squat d'artiste il existe tout un spectre de variantes, que ce soit dans les activités, l'ouverture ou non à un public, large ou restreint, les sensibilités politiques (rapport à la légalité, aux institutions, etc), les stratégies pour lutter contre la précarité du lieu, tout ceci étant lié et généralement sujet à de nombreuses discussions entre les habitants.
Voir aussi[modifier]
Liens internes[modifier]
Liens externes[modifier]
- http://squat.net/fr/
- le Squat de A à Z
- Manifeste d'un Squat
- http://www.habiter-autrement.org/
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Squat_(lieu)
- http://fra.anarchopedia.org/squat
- Site web d'info des squatteurs de l'agglomération Caennaise (Normandie - France)
- http://www.intersquat.org/ Site web d'un réseau intersquatt parisien
- http://www.atelierideal.lautre.net/
Bibliographie[modifier]
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