Transports en commun gratuits

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En pratique dans les collectivités la gratuité des transports en commun a pour but d’inciter à l’usage des transports collectifs pour limiter celui de la voiture individuelle. De plus la gratuité des transports publics est la liberté, l'égalité de circuler pour tous les citoyens.


Depuis décembre 2001, la communauté d'agglomération castelroussine (Châteauroux) a fait le choix de mettre en place la gratuité de son réseau de bus. Chaque années plus de 3,8 millions de voyageurs utilisent ce réseau...

Comparaison avec les transports en commun payants[modifier]

Avantages[modifier]

  1. Un grand nombre de citadins n'ont pas de voiture et les transports en commun sont le seul moyen de se déplacer : la gratuité, c’est l’égalité d’accès pour tous, c’est la liberté de circuler.
  2. Un transport en commun gratuit génère une plus grande utilisation de ce dernier. En conséquent, c'est moins de voitures sur les routes donc un rapport pollution par utilisateur plus faible.
  3. Pas de ticket donc le conducteur n'est plus un contrôleur. Les relations entre les conducteurs et les passagers s'améliorent. De plus les coûts d'impression et de distribution des tickets, les appareils de compostage ainsi que les coûts de contrôles étant généralement élevés, ils coûtent parfois, dans des petits réseaux, plus que l'argent rapporté par la vente de ceux-ci.

Inconvénients[modifier]

  1. Pour de petites distances les transports en commun sont plus empruntés au détriment de la propulsion musculaire.
  2. Les lignes de transport doivent entièrement être financées par les collectivités publiques, ce qui pose un problème de ressources. Lors du financement il faudra prendre en compte la perte des recettes mais aussi le financement d'infrastructures liées a une fréquentation plus importante des transport en commun[1]. Quelqu'un doit payer, il faut choisir entre un financement par une fiscalité supportée par tous, ou avec une participation significative de l'utilisateur.

En pratique dans les collectivités[modifier]

Liste des villes et agglomérations proposant un système de transports en commun gratuits par pays (chiffres 2010.)

France[modifier]

Dép. Ville, aglomération Nb d'habitants Remarques
04 Ville de Manosque[2] 22 000 4 Ligne de bus gratuites depuis le 1er janvier 2010.
05 Ville de Gap [3] 41 000 9 lignes de bus gratuites.
13 Aubagne (aglo.)[4] 100 000 Toutes les lignes de bus sont gratuites.
15 Aurillac (aglo.)[5] 55 000 Une navette gratuite.
28 Ville de Châteaudun 14 000
31 Ville de Colomiers[6] 32 000 8 lignes de bus gratuites.
33 Ville de Libourne[7] 23 700 5 lignes régulières et les 2 lignes scolaires gratuites depuis le 28 août 2010.
35 Ville de Vitré[8] 16 000 7 lignes de bus gratuites
36 Châteauroux (aglo.)[9] 70 000 18 lignes de bus gratuites depuis 2002.
36 Issoudun[10] 18 000
46 Ville de Figeac[11] 10 000 Une des plus petites communes de France à s'être dotée d'un service de transport collectif, gratuit depuis 2003
53 Ville de Mayenne 13 000 Un seul autobus qui dessert quatre lignes
55 Bar-le-Duc (CDC)[12] 27 000 4 lignes gratuites sur les communes de Bar-le-Duc, Fains-Véel et Savonnières-devant-Bar .
59 Cambrai (agglo.)[13]. 66 000 1 navette gratuite desservant 17 arrêts autour de la ville, depuis le 7 janvier 2013
60 Compiègne (agglo.) [14] 70 000 6 lignes entièrement gratuites qui desservent Compiègne, Venette et Margny.
62 Le Touquet Paris-Plage [15] 5 000 3 navettes gratuites depuis 2006-2007. En fin de vie début 2013, remplacement à l'étude (pas forcément électriques).
74 Ville de Cluses [16] 17 000 4 lignes de bus gratuites.
81 Castres/Mazamet (aglo.) [17] 85 000 Tous les bus gratuits (7 lignes à Castres et 2 à Mazamet).
92 Ville de Levallois-Perret [18] 62 000 2 lignes de bus de faible capacité gratuits (appelés abeille.)
92 Ville de Boulogne-Billancourt 110 000 2 lignes de bus de faible capacité (20 places) desservant les axes principaux de la ville.

Autre pays européens[modifier]

Pays Ville, aglomération Nb d'habitants Remarques
Allemagne Lübben 14 000
Belgique Hasselt[19] 71 000 Une des premières villes au monde à mettre son réseau de transport collectif gratuit (1997)
Espagne Manises 30 000
Estonie Tallinn 406 000 Depuis janvier 2013

Voir aussi[modifier]

Liens internes[modifier]

Références[modifier]

  1. PREDIT programme national de recherche et d´innovation dans les transports terrestres GRATUITE DES TRANSPORTS PUBLICS URBAINS ET REPARTITION MODALE
  2. Site de manobus, réseau de bus de la ville de Manosque
  3. Site de la ville de Gap
  4. Site de la ville d'Aubagne
  5. Site de la Communauté d'Agglomération du Bassin d'Aurillac
  6. Site de la ville de Colomiers
  7. Site de la ville de Livourne
  8. Site de la ville de Vitré
  9. Site de l'aglomération castelroussine
  10. Site de la ville d'Issoudun
  11. Site de la ville de Figeac
  12. Site de la ville de Bar-le-Duc
  13. http://www.lavoixdunord.fr/region/cambrai-mise-en-place-de-navettes-gratuites-ia13b0n943597 Site du journal quotidien La Voix du Nord
  14. Site de l'aglomération de Compiègne
  15. Site municipal
  16. Site de la ville de Cluses
  17. Site de la régie de transports publics de l'agglomération de Castres/Mazamet
  18. Site de la ville de Levallois-Perret
  19. apinc.org - Gratuité des transports, mars 2003



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