Mode de déplacement alternatif : Différence entre versions

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===Solution 3 : Ré-utiliser les transports fluviaux===
 
===Solution 3 : Ré-utiliser les transports fluviaux===
Actuellement sous-développés, les transports fluviaux constituent un bon compromis quantité/pollution. Tous les matériaux ne peuvent cependant pas être transportés par voies navigables.la nage est en effet fortement conseillée pour maintenir la forme du corps ainsi que pour vous revigorer ( comme le calvados), de plus certains biologistes conseillent l'ingeration de sulfate de magnesium pour ameliorer la regeneration des cellules. En outre, il est conseillé de porter une armure en cas de contact puissant avec un hors-bord.
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Actuellement sous-développés, les transports fluviaux constituent un bon compromis quantité/pollution. Tous les matériaux ne peuvent cependant pas être transportés par voies navigables.
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Version du 10 février 2008 à 19:20

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Un mode de déplacement alternatif se définit comme une solution différente des modes de déplacements traditionnels. Il existe l'auto-stop, le covoiturage, le partage de voiture (car-sharing des Anglo-saxons), voire l'emprunt à plus ou moins long terme.

La réflexion préalable aux activités nécessitant des déplacements permet bien souvent aussi de regrouper les trajets ou même de les supprimer, que ce soit pour les courses ou les obligations scolaires ou professionnelles...


La marche

La marche à pied est le moyen de transport le moins coûteux, le plus sûr, puisqu'on ne risque pas de tomber en panne et le moins technologique.

En plus d'un moyen de locomotion, c'est un sport qui peut être pratiqué par tous et est bon pour la santé.

Il est prouvé que la marche à pied contribue à la fois à l'entretien physique et mental du corps.

Une demi-heure de marche quotidienne permet de maintenir l'organisme en bon état, une heure par jour de marche permet de maintenir un niveau de stress bas. Une demi-heure de marche quotidienne ou d'activité physique soutenue fait partie des recommandations pour une forme optimale.


Le skateboard, la planche à roulettes

Le skateboard permet d'évoluer en ville sans contrainte si l'on oublie que sa pratique est interdite sur la route et les trottoirs. Nécessite un apprentissage assez long. Sa pratique permet d'apprendre aussi l'art de chuter, donc l'humilité. On peut le pratiquer sous différentes formes : Street, Rampe, Longboard, Freestyle, Ride.

Le grand avantage du skateboard est son faible encombrement, qui lui donne un côté pratique que n'ont pas ses concurrents même non polluants.


Le roller, les patins à roulettes

Le roller est un moyen de transport urbain, surtout pratique lorsque la ville possède des routes bien entretenues, ou mieux des pistes cyclables.

Son grand avantage est sa flexibilité : il permet d'être plus rapide qu'à pied, de moins se fatiguer, et sa flexibilité le rend plus agréable que les transports en commun. Cependant, il nécessite d'emporter une paire de chaussures dans son sac, et il devient moins agréable lorsque les routes sont mauvaises.

Le roller succède au patin à roulettes, qui est légèrement plus lent, mais qui peut s'accrocher en dessous d'une paire de chaussures de ville.


Les trottinettes

À deux ou trois roues; plus stables, plus intégrées dans une chaîne de déplacements. Article détaillé : Trottinette.


Les cycles

Le vélo est un moyen de transport écologique et économique. Faire du vélo c'est aussi faire du sport. En ville, le vélo permet de se déplacer rapidement, parfois plus rapidement que les voitures qui sont soumises aux aléas de la circulation (embouteillages).

On peut aussi citer le vélo couché, le monocycle, le tricycle et la vélomobile. Pour certains, le vélo électrique permet de se déplacer dans un grand rayon (50 km). De plus, couplé avec des panneaux solaires, ce déplacement serait indépendant du réseau. Par exemple garage individuel dont le toit en panneaux solaires recharge la batterie lors de l'inutilisation de la bicyclette.


Le covoiturage

Le covoiturage consiste à partager une voiture pour un trajet. Avec une voiture au lieu de deux, c'est moitié moins de pollution. En partageant également les frais de carburant, de péage (en France) et d'entretien, le covoiturage permet de voyager à moindres frais. Pour cela il faut trouver le bon partenaire, il faut s'organiser et prévoir plus de marge dans les horaires. Voir article détaillé sur le covoiturage.


L'Autopartage

Le car sharing, également appelé autopartage en France, est une alternative à la possession de la voiture. Des voitures sont mises à disposition des sociétaires de la coopérative de car-sharing qui partagent le temps d'utilisation des voitures. Il est ainsi possible d'utiliser les transports en commun pour les déplacements habituels tout en disposant très rapidement d'une voiture pour une course...

En France ce type de partage de véhicules se développe dans les grandes villes. C'est un mode de déplacement occasionnel qui est surtout adapté aux métropoles bien desservies par les transports en commun et pour les besoins de courtes durées.


Les transports en commun

Tramway
Arrêt d'autobus bien accueillant
Autobus articulé à Paris

Les transports en commun sont le bus, le tramway, le métro, le train, le bateau et l'autocar. Ils polluent moins que la voiture si on considère la pollution par personne et permettent, là où ils existent, de se déplacer l'esprit léger sans contraintes de stationnement, etc. En France, le lobby automobile réussit à limiter leur développement par rapport à ce qui serait possible. Ainsi, malgré les signaux d'alerte de plus en plus relayés, l'état continue de construire des autoroutes et de fermer des lignes de trains interrégionaux, dont il a la responsabilité. Peut-être un jour ces autoroutes peu discrètes?

En France, selon leur rayon d'action, ils sont gérés par différents organismes. Cette segmentation a souvent l'inconvénient de mal prendre en compte les interactions entre les différentes lignes:

  • Les bus/tram/métro sont gérés par les municipalités. Souvent, elles font le choix de déléguer ce rôle à l'agglomération, ce qui permet la mise en place d'un service global et cohérent entre centre-ville et différentes banlieues. Les services de bus se rapprochent de plus en plus des deux autres, par exemple le projet Mobilien à Paris consiste en des lignes de bus à horaires réguliers et normalement plus fiables grâce à des voies de bus réservées.
  • Les trains et autocars régionaux sont gérés par les conseils du même nom.
  • Les autocars et bateaux départementaux sont gérés, comme leur nom l'indique, par les départements.

Une alternative intéressante: la formule train+vélo

Le vélo est un moyen simple et gratuit de parcourir de petites distances. Il offre en outre l'avantage de pouvoir se rendre exactement où on le souhaite. Le train est un moyen efficace et pratique de rejoindre un endroit éloigné. Il a cependant l'inconvénient de ne pas pouvoir se rendre exactement où l'on veut, mais uniquement sur les "noeuds" du réseau ferroviaire, c'est-à-dire les gares en service. Bien souvent, l'endroit où l'on souhaite aller n'est pas forcément tout près d'une gare. Une alternative intéressante permettant d'éviter ces deux problèmes est la formule "train+vélo". On peut emmener gratuitement son vélo dans un TER (qui souvent a des compartiments prévus à cet effet) puis se rendre de la gare d'arrivée à la destination finale grâce à son vélo. La formule train+vélo offre ainsi deux avantages: elle est écologique et peu coûteuse. Si cette formule parait séduisante, dans les faits force est de constater que peu de train SNCF sont aménagés de manière adéquate pour pourvoir bien stocker son vélo et rendre ce service. De plus, dans les trains qui sont aménagés dans ce sens, les emplacements sont conçus en dépit du bon sens et ne respectent pas la sécurité des déplacements des voyageurs à bord et les sièges lorsqu'il n'y a pas de vélos sont trop étroits donc inconfortables. Une véritable prise de conscience de cette lacune par la SNCF doit naître. Des efforts importants d'une manière générale restent encore à faire pour encourager cette pratique.

Gratuité des transports en commun

Des expériences de transport "gratuit" sont menées dans certaines villes. Le surcoût est pris en charge par la collectivité, donc les impôts. En contrepartie, il y a une diminution des frais de vente de billets et de contrôle.

Les villes qui ont choisi cette solution sont des villes dont le budget de transport était assuré plus par le financement public que par la vente des billets. Il s'agit donc de petites agglomérations pour lesquelles le taux de couverture était très faible (taux de couverture = part payée par les usagers, le reste provenant des impôts ou des taxes, directement ou indirectement). En effet, dans les petites communes, les transports en commun sont peu attractifs et donc fréquentés majoritairement par des personnes dites captives (ne possédant pas de voiture) qui bénéficient de fait de réductions, ce qui diminue d'autant les recettes. Sur de tels réseaux, la gratuité n'apparaissait pas beaucoup plus chère que le système avec tarification. La situation est cependant bien différente pour les grands réseaux où le taux de couverture peut atteindre 33% comme à Lyon.

L'avantage espéré est l'augmentation de la fréquentation des transports en commun, la diminution du trafic automobile et une plus grande égalité. Un inconvénient identifié est que les transports en commun gratuits pourraient également détourner les voyageurs du vélo et de la marche à pied, seuls moyens de transport totalement écologiques.

L'expérience de Châteauroux (70 000 habitants) montre que la gratuité des transports en commun présente plus un avantage politique qu'écologique. En effet, même si le trafic a augmenté, le report modal (le nombre de personnes laissant par exemple leur voiture pour prendre les transports en commun) est très faible. L'augmentation de fréquentation observée provient essentiellement de personnes ayant préféré prendre un bus pour un ou deux arrêts plutôt que la marche à pieds ou autre mode doux. Dans ce cas, la gratuité est un problème sur le plan socio-environnemental, car mieux vaut 40 personnes disposant d'espace dans un bus et 30 autres qui se déplacent par des modes doux plutôt qu'un bus bondé de 70 personnes.

En effet, ce qui freine le développement de l'usage des transports en commun, contrairement à ce que les gens déclarent, ce n'est pas leur prix (circuler en voiture revient de toute façon plus cher si on tient compte de tous les éléments comme l'usure !), c'est l'image que les gens en ont. Pour beaucoup, les transports en commun ne présentent pas l'avantage que possède une voiture : on la prend quand on veut, pas besoin de l'attendre à un arrêt, on est tout seul dans l'habitacle ou avec des gens qu'on a choisi et on écoute par exemple ce qu'on veut à la radio, on n'a pas de correspondance, etc. Par ailleurs, les transports en commun sont fréquentés par les personnes dites captives (ne possédant pas de voiture) qui sont pour partie les personnes les plus pauvres et donc celles qui peuvent faire peur et faire naître le sentiment d'insécurité. Bref, pour ceux qui ont le choix entre prendre leur voiture ou les transports en commun, ce qui les fera laisser sera :

  • la congestion c'est-à-dire la dégradation des conditions de circulation automobile : si le trajet en transport en commun est plus rapide et/ou moins désagréable
  • la qualité des transports en commun (dans le désordre) : régularité, amplitude horaire, temps garanti, information de qualité, rapidité, image du mode de transport, peu ou pas de correspondance pour se rendre à destination, le sentiment de sécurité (explication de la multiplication des dispositifs pseudo-sécuritaires)...

La gratuité n'a donc a priori pas d'impact sur le report modal en France. Elle possède en revanche des inconvénients. Si le trafic augmente vraiment, le déficit augmentera encore plus vite qu'il ne le ferait aujourd'hui avec un taux de couverture de 33% comme dans l'agglomération lyonnaise. De même, le développement de la mobilité motorisée, quand bien même elle serait réalisée par des transports en commun beaucoup moins polluants que les transports individuels motorisés, ne peut être une solution de moyen et long terme.

Il reste cependant un élément qui milite toujours en faveur de la gratuité : l'intérêt social, l'égalité. En payant les transports en commun par les impôts (et avec des impôts dépendant des capacités financières des individus), chacun payerait le juste prix. Si la gratuité n'entraîne pas le report modal et s'il est dangereux de développer la mobilité en la rendant gratuite, la justice sociale pourrait être trouvée en faisant payer à chacun le coût de son trajet en fonction de ses moyens.

Incivilité dans les transports en commun

C'est un problème avancé par beaucoup de personnes à la décharge des transports collectifs. Là encore, ce n'est pas un problème intrinsèque, mais politique, comme le prouvent les systèmes qui arrivent à combattre ce phénomène.


TRI (ou PRT)

Moins cher que le Tram, mieux que les autobus, moins envahissant que la voiture : ce sont les PRT. Ce pourrait être le moyen de transport d'avenir : peu cher, peu envahissant, peu polluant et très pratique.

Le Transport Rapide Individuel (PRT: Personal Rapid Transit ou Personal Rapid Transport) est une méthode de transport qui offre le transport direct sur demande entre deux points quelconques sur un réseau préétabli. Ce réseau peut se situer sur des rails au-dessus du sol ou alors sur le sol, de manière invisible. La propulsion se fait par induction magnétique.

Ce système vise à fournir un service plus pratique que la voiture, avec les avantages sociaux du transport sur rail, et des coûts de voyage par passager réduits (entre 0,03$ et 0.10$ du mile, 0.02Euros et 0.05euros/km).


Auto-stop

L'auto-stop consiste à demander de l'aide à une personne ayant déjà une voiture. Le signe convenu pour utiliser ce moyen de transport est de lever le pouce de la main droite près de la route, d'une manière visible, en évitant les risques d'accident. Il suffit juste de demander si la destination choisie est sur le chemin de l'automobiliste et d'être poli.

Vista-xmag.png Consulter aussi l’article :   Auto-stop.


Roulottes

Le mode de déplacement en roulotte est typique des gitans ou Roms. Cependant, dans un effort alternatif, il est conseillé de ne pas prendre de préférence des campings-cars et des caravanes pour autoroutes. Le mieux est de garder le modèle d'une roulotte "ancienne mode" soit en bois ou en tissu. La construction peut être onéreuse et longue, mais à plusieurs, les coûts de fabrication sont moindres si les quantités de matériaux sont importantes. Le mode de traction peut et doit être polyvalent soit en traction animale (cheval-poney-âne-mulet) soit en traction motorisée. Ainsi, le poids à vide de la roulotte doit être le plus léger possible (550 kg est le record de la roulotte en bois la plus légère).


Le char à voile

Le char à voile a été développé par les Chinois du Moyen-Age, mais il n'en est pas moins un moyen de locomotion moderne et efficace pourvu qu'il y ait du vent. Les grands constructeurs automobiles se refusent néanmoins toujours à en étudier la réalisation, c'est pourquoi il faut en fabriquer un soi-même.

Le mieux est de construire l'armature en bois, fermée ou non, et d'y ajouter un mât de fier voilier. Le léger inconvénient est la dépendance au vent, mais avec trois mâts ça devrait aller, et de toute façon ne dit-on pas "être libre comme le vent"?

Si vous utilisez ce moyen de locomotion, évitez tout de même les routes trop fréquentées pour une raison élémentaire de sécurité, en attendant les voies spécialisées.

La question délicate des marchandises

Suite à la multiplication des routes et des véhicules, l'économie s'est mise à fonctionner sur le principe de la mobilité (exagérée) des marchandises. Pour cela, les camions coûtent peu cher pour les entreprises (notamment en raison des conditions sociales déplorables chez les transporteurs) et permettent de faire des allées et venues à volonté entre différents pays, de départ à destination. Les entreprises, autrefois en bord de voies ferrées ont déménagé pour aller au bord des grandes routes.

Solution 1 : réduire la quantité de transports

Il n'y a qu'une façon de réduire la quantité de transports , c'est de les renchérir, aussi loin de fustiger les autoroutes , peut-être conviendrait-il de s'interroger sur les limites qu'elles peuvent imposer à cet abus de transport que nous subissons .

Bien entendu il serait donc souhaitable d'indexer le prix de l'autoroute au poids du véhicule et à la distance parcourue . En faisant payer ainsi le coût écologique du transport, peut-être réduirions-nous ces déplacements intempestifs et inutiles .

Solution 2 : Ré-utiliser le rail

En créant des gares multimodales

Les entreprises et commerces proches des chemins de fer étant de plus en plus rares, une desserte finale par la route est devenue indispensable. Situées aux deux extrémités du trajet, de façon à ce que le moins de distance possible soit faite par la route, les plates-formes multimodales permettent de passer d'un mode de transport à l'autre.

Par ailleurs, une solution d'avenir réside dans la technique du ferroutage qui permettrait de faire de grandes économies de carburants (ce qui devrait logiquement amoindrir les coûts de transports du fait de la hausse actuelle du prix du pétrole) et de préserver l'atmosphère de nombreuses émanations de gaz à effet de serre.

Solution 3 : Ré-utiliser les transports fluviaux

Actuellement sous-développés, les transports fluviaux constituent un bon compromis quantité/pollution. Tous les matériaux ne peuvent cependant pas être transportés par voies navigables.


Voir aussi

Liens internes

Liens externes

Bibliographie

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