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'''Amopie''' est une économie coopérative, un projet d'[[écovillages]] (mode de vie respectueux du milieu naturel) relevant du socialisme utopique (pas de propriété privée des moyens de production, créations ex-nihilo d'une micro-société).  
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L''''amopie''' est un projet de société alternative reposant sur une organisation politico-économique originale et quelques éléments culturels.
  
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L'[[économie]] amopienne exclut, par construction, l'exploitation et l'injustice.
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C'est une économie écologique et communiste (pas de propriété privée des moyens de production, donc situé à l'extrême gauche de l'échiquier politique).
  
 
==Description==
 
==Description==
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Chaque citoyen formule ses aspirations en terme de travail et de consommation. À partir de là, un programme de travail est déterminé pour chacun, optimisant la satisfaction de tout le monde (par des moyens généralement informatiques). Chacun doit effectuer une quantité de travail équivalent à ce que nécessite la production de ce qu'il consomme (dans la mesure où il en a la possibilité). La consommation est également limitée de façon à ce que le total des prélèvement dans le milieu naturel n'excède pas ce que celui-ci peut produire indéfiniment.
  
Ce projet part du constat qu'il n'y a pas de nature humaine mais seulement des dispositions multiples et potentielles, lesquelles peuvent être plus ou moins développées ou réduite par l'influence de l'environnement (au sens large) sur l'individu.
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Cette économie est non monétaire : on n'y gagne pas de droits à consommer. Tout travail au-delà de ce qui est imposé par sa propre consommation est considéré comme un don à la collectivité.
L'idée est de développer et d'entretenir les désirs relevant de l'amour (dirigés vers le bien commun, l'entraide, le respect) et de réduire au contraire ceux qui relèvent de l'égoïsme (accaparement, compétitivité, jouissance exclusive). Ceci afin de tendre vers plus de bien-être et d'harmonie.
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C'est sur l'apport net de chacun au bien commun (rendu ainsi clairement visible) que se fonde la reconnaissance sociale éventuelle.
  
Cela passe d'abord par la suppression de ce qui développe l'égoïsme: La publicité commerciale (incitation à consommer au-delà du raisonnable), la propriété privé (incitation à s'approprier, par amalgame égotique et nécessité économique) et la rémunération (renforcement des désirs de consommer et de s'approprier, par la motivation du travail journalier)...
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Les décisions collectives restantes sont prises d'une façon réellement démocratique : il n'y a pas de hiérarchie de pouvoir, ni d'élections.
La publicité est remplacée par l'information des besoins, l'élaboration de désirs communs. Le droit de priver autrui (propriété privée) est remplacé par un principe d'équité. Le salariat est remplacé par le bénévolat (conditionnement à l'amour), et une répartition collective du travail.
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La vie citoyenne et économique repose essentiellement sur la commune (organisation décentralisée). Les décisions qui, pour des raisons d'efficacité, gagnent à ne pas impliquer tout le monde (cela ferait trop de travail) sont prises par des jurés tirés au sort (après prise en compte de la volonté ou non de chacun à participer à une décision ainsi que des capacités de chacun en terme de compétences, de temps et autres).
  
Quiconque est concerné par une décision est invité à y prendre part.
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Les valeurs de cette société sont celles de l'humanisme et de la non-violence. Il s'agit d'une société laïque où la liberté de chacun s'arrête là où commence celle d'autrui.
Prises de décision à l'unanimité de ceux qui pratiquent l'humanisme rationnel (voir plus bas).
 
  
==Objectif==
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==Objectifs et intérêts==
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L'idée de ce projet est de préserver l'[[environnement]] et d'assurer la justice, non seulement directement, mais aussi indirectement en n'entretenant pas en l'homme les dispositions à l'origine des injustices, de l'exploitation, des conflits, etc. Il s'agit de ne pas solliciter les désirs sources de souffrance et en particulier l'attachement au pouvoir (qu'il soit économique ou politique, individuel ou collectif), d'où l'absence de monnaie et de hiérarchie.
  
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La structure communaliste de ce projet (coopératives autonomes) permet une expérimentation et une diffusion immédiates et progressives, sous la forme d' « [[écovillage]]s » susceptibles de se fédérer par la suite...
 
 
* Le plus grand bonheur du plus grand nombre possible.
 
* La préservation de l'[[humanité]] et de la [[biosphère]].
 
* Plus d’harmonie en soi-même, avec les autres et l’[[environnement]].
 
 
 
== Ethique ==
 
 
 
 
 
Pour faciliter les délibérations collectives, ce projet s'appuie sur une éthique utilitariste du bien commun, l'humanisme rationnel : la recherche de la plus grande satisfaction possible du plus grand nombre possible, et une démarche non-violente (affrontement des conflits par la communication et la maîtrise de sa propre violence).
 
 
 
Il s'agit de se centrer sur le bien commun, et plus précisément, sur la survie des générations futures dans de bonnes conditions. Et faire passer cela avant des intérêts plus spécifiques susceptibles d’engendrer des conflits. Généralement, tout le monde est d’accord avec les grands idéaux, mais la plupart des gens se laissent dominer par d’autres préoccupations, d'où les problèmes que nous connaissons aujourd'hui.
 
 
 
Cette éthique résulte spontanément d’une attitude intérieure. Pour y parvenir, chacun est libre de sa méthode. Est toutefois privilégiée l’observation de ses propres émotions et pensées, à une croyance ou vision du monde particulière.
 
  
 
== Étymologie ==
 
== Étymologie ==
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Le terme « amopie » est un mot-valise issu de « amour » et « utopie », puisqu'il s'agit d'une utopie (société sensiblement meilleure généralement non monétaire) entretenant l'amour (au sens large) : si on y travaille plus, c'est pour donner plus et surtout pas pour gagner plus.
  
Le mot Amopie est un télescopage de « ''amour'' » et « ''utopie'' », puisqu'il s'agit d'une utopie fondée, en particulier, sur l'amour (s'opposant en cela au capitalisme, lequel entretient l'égoïsme).
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C'est aussi un télescopage de « amorcer l'utopie », puisqu'il s'agit d'un projet concret, d'une voie d'accès vers un monde meilleur, pouvant être empruntée par quiconque le souhaite « ''ici et maintenant'' ».
 
 
C'est aussi une télescopage de « ''amorcer l'utopie'' », puisqu'il s'agit d'un projet concret, d'une voie d'accès vers un monde « ''meilleur'' », pouvant être empruntée par quiconque le souhaite « ''ici et maintenant'' ».
 
  
 
==Voir aussi==
 
==Voir aussi==
 
 
===Articles connexes===
 
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[[Écovillage]] et [[communauté intentionnelle]]
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===Liens externes===
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L'amopie est un projet de société alternative reposant sur une organisation politico-économique originale et quelques éléments culturels.

L'économie amopienne exclut, par construction, l'exploitation et l'injustice. C'est une économie écologique et communiste (pas de propriété privée des moyens de production, donc situé à l'extrême gauche de l'échiquier politique).

Description[modifier]

Chaque citoyen formule ses aspirations en terme de travail et de consommation. À partir de là, un programme de travail est déterminé pour chacun, optimisant la satisfaction de tout le monde (par des moyens généralement informatiques). Chacun doit effectuer une quantité de travail équivalent à ce que nécessite la production de ce qu'il consomme (dans la mesure où il en a la possibilité). La consommation est également limitée de façon à ce que le total des prélèvement dans le milieu naturel n'excède pas ce que celui-ci peut produire indéfiniment.

Cette économie est non monétaire : on n'y gagne pas de droits à consommer. Tout travail au-delà de ce qui est imposé par sa propre consommation est considéré comme un don à la collectivité. C'est sur l'apport net de chacun au bien commun (rendu ainsi clairement visible) que se fonde la reconnaissance sociale éventuelle.

Les décisions collectives restantes sont prises d'une façon réellement démocratique : il n'y a pas de hiérarchie de pouvoir, ni d'élections. La vie citoyenne et économique repose essentiellement sur la commune (organisation décentralisée). Les décisions qui, pour des raisons d'efficacité, gagnent à ne pas impliquer tout le monde (cela ferait trop de travail) sont prises par des jurés tirés au sort (après prise en compte de la volonté ou non de chacun à participer à une décision ainsi que des capacités de chacun en terme de compétences, de temps et autres).

Les valeurs de cette société sont celles de l'humanisme et de la non-violence. Il s'agit d'une société laïque où la liberté de chacun s'arrête là où commence celle d'autrui.

Objectifs et intérêts[modifier]

L'idée de ce projet est de préserver l'environnement et d'assurer la justice, non seulement directement, mais aussi indirectement en n'entretenant pas en l'homme les dispositions à l'origine des injustices, de l'exploitation, des conflits, etc. Il s'agit de ne pas solliciter les désirs sources de souffrance et en particulier l'attachement au pouvoir (qu'il soit économique ou politique, individuel ou collectif), d'où l'absence de monnaie et de hiérarchie.

La structure communaliste de ce projet (coopératives autonomes) permet une expérimentation et une diffusion immédiates et progressives, sous la forme d' « écovillages » susceptibles de se fédérer par la suite...

Étymologie[modifier]

Le terme « amopie » est un mot-valise issu de « amour » et « utopie », puisqu'il s'agit d'une utopie (société sensiblement meilleure généralement non monétaire) entretenant l'amour (au sens large) : si on y travaille plus, c'est pour donner plus et surtout pas pour gagner plus.

C'est aussi un télescopage de « amorcer l'utopie », puisqu'il s'agit d'un projet concret, d'une voie d'accès vers un monde meilleur, pouvant être empruntée par quiconque le souhaite « ici et maintenant ».

Voir aussi[modifier]

Articles connexes[modifier]

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