Tussilage : Différence entre versions
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La plante tire son nom du latin tussilago, « qui chasse, qui agit sur la toux ». Ses noms communs d'« herbe à la toux » et de « chasse-toux » ne laissent d'ailleurs, aucun doute sur ses emplois médicinaux traditionnels. | La plante tire son nom du latin tussilago, « qui chasse, qui agit sur la toux ». Ses noms communs d'« herbe à la toux » et de « chasse-toux » ne laissent d'ailleurs, aucun doute sur ses emplois médicinaux traditionnels. | ||
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| − | L'infusion se prépare à raison d'une cuillerée à thé de la plante par tasse d'eau bouillante, à infuser dix minutes. On pourra édulcorer au miel, étant donné qu'il est utile contre la toux. On prendra 3 ou 4 tasses par jour | + | L'infusion se prépare à raison d'une cuillerée à [[thé]] de la plante par tasse d'[[eau]] bouillante, à infuser dix minutes. On pourra édulcorer au [[miel]], étant donné qu'il est utile contre la toux. On prendra 3 ou 4 tasses par jour. |
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Version actuelle en date du 18 mai 2014 à 09:33
| Tussilage | |
|---|---|
Illustration du Tussilago farfara | |
| Nom latin : | Tussilago farfara |
| Famille : | Astéracées (Composées) |
| Exposition : | Ensoleillée (héliophile) |
| Multiplication : | Repiquage, semis |
| Utilisation : | fleurs comestibles, plante médicinale |
Avertissement  |
A consommer avec modération (contient un alcaloïde toxique) |
| Liens | |
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Le Tussilage ou Pas-d'âne est une plante vivace à rhizomes.
La plante tire son nom du latin tussilago, « qui chasse, qui agit sur la toux ». Ses noms communs d'« herbe à la toux » et de « chasse-toux » ne laissent d'ailleurs, aucun doute sur ses emplois médicinaux traditionnels.
Autres noms communs: Pas d'âne, pas de cheval, pied de baudet, pied de poulain, chasse-toux, taconnet, herbe de Saint- Quirin ou de Saint-Guérin, procheton, plisson, béchion, racine de peste, chou de vigne.
Sommaire
Utilisations[modifier]
Culinaires[modifier]
Les feuilles et fleurs sont comestibles. Les jeunes pousses, tendres, juteuses et légèrement sucrées, se consomment à la manière des asperges; elles sont excellentes en salade. Plus caoutchouteuses, les feuilles plus âgées seront de préférence cuites.
Pour obtenir un assaisonnement salé, les feuilles sont séchées au four et ensuite brûlées en cendres. Son intérêt est d'être beaucoup plus riche en chlorure de potassium qu'en chlorure de sodium et, par conséquent, d'être très apprécié des personnes qui doivent suivre un régime sans sel.
Médicinales[modifier]
Depuis deux millénaires, le tussilage est un remède prescrit pour les mêmes indications aussi bien en Europe qu'en Chine. D'un bout à l'autre de l'Eurasie, la médecine traditionnelle le recommande avec constance depuis l'Antiquité comme antitussif.
Le tussilage est un béchique, un adoucissant, un émollient, un antitussif et un expectorant. L'infusion de feuilles ou de fleurs est réputée pour lutter contre la toux, les bronchites, les trachéites et les rhumes. Mais ce sont surtout les fleurs qui sont employées en infusion ou en sirop.
On utilise également les fleurs en teinture mère pour soigner les maladies pectorales, bronchites et crises d'asthmes allergiques. La teinture mère de feuilles, quant à elle est utilisée en usage externe pour soigner les abcès et kystes et en usage interne, les diarrhées.
L'infusion se prépare à raison d'une cuillerée à thé de la plante par tasse d'eau bouillante, à infuser dix minutes. On pourra édulcorer au miel, étant donné qu'il est utile contre la toux. On prendra 3 ou 4 tasses par jour.
En règle générale le traitement doit être poursuivi jusqu'à disparition - ou nette amélioration - des symptômes.
Habitat[modifier]
Plante pionnière, on la retrouve dans les milieux ouverts et perturbés, là où la terre est mauvaise. Elle pousse souvent dans les fossés, les bordures de routes, les lisières des bois ainsi que dans les pentes fortes exposées aux glissements de terrain. Elle apprécie également les lieux humides et mal drainés, ou encore les rives des rivières sujettes aux crues printanières.
Cueillette[modifier]
Les fleurs se récoltent au début du printemps, de préférence avant leur éclosion totale, car, trop ouvertes, à l'instar des astéracées, elles mûrissent leurs fruits au séchage. Elles doivent être séchées très rapidement en couche mince, dans un lieu sec et aéré.
Quant aux feuilles, elles demandent moins de précautions et on les récolte en été lorsqu'elles sont complètes. Il est préférable de les cueillir tôt le matin, après l'évaporation de la rosée et avant les chaleurs de la journée.
Voir aussi[modifier]
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Liens internes[modifier]
Liens externes[modifier]
Bibliographie[modifier]
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