Éco-volontariat : Différence entre versions
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Après la deuxième guerre mondiale, on assiste au développement décisif des structures et des concepts de la conservation de la nature. Parallèlement, suite au développement du tourisme et plus particulièrement du tourisme de masse, est apparue la notion de tourisme vert, une forme de tourisme en milieu rural, plus respectueuse de l’environnement, plus personnalisée, et fortement ancrée localement : chambres d’hôtes, produits locaux… | Après la deuxième guerre mondiale, on assiste au développement décisif des structures et des concepts de la conservation de la nature. Parallèlement, suite au développement du tourisme et plus particulièrement du tourisme de masse, est apparue la notion de tourisme vert, une forme de tourisme en milieu rural, plus respectueuse de l’environnement, plus personnalisée, et fortement ancrée localement : chambres d’hôtes, produits locaux… | ||
− | + | À partir des années 1970, l’offre venant d’organismes spécialisés explose. Le volontariat se spécialise dans certains domaines tels que l’aide médicale, humanitaire, ou environnementale. On commence à parler de tourisme volontaire (volunteer tourism). On voit apparaitre les premiers de volontariat environnemental, notamment aux USA et en Angleterre (ex : la Fondation Earthwatch). Ainsi le concept de volontariat international s’ouvre à la conservation et à la préservation de la nature, le terme Ecovoluntering ou en français Ecovolontariat est né. | |
Cette formule participative s’est développée d’abord dans les pays anglo-saxons (ecovolunteering) et depuis peu en France (écovolontariat). | Cette formule participative s’est développée d’abord dans les pays anglo-saxons (ecovolunteering) et depuis peu en France (écovolontariat). | ||
Version du 27 février 2015 à 10:22
L'écovolontariat allie le tourisme vert, qui permet de profiter des milieux naturels tout en les respectant, avec le soutien à des actions de recherche, de protection et de conservation directement sur le terrain.
Il peut ainsi se traduire par l'aide à des employés d'un parc national ou par l'étude de cétacés dans leur milieu naturel en compagnie de chercheurs.
Sommaire
Description
L'écovolontariat est une forme de tourisme écologique actif, responsable et solidaire où les écovolontaires participent à des missions ou programmes pour l'environnement, encadrés par des professionnels ou des bénévoles. Outre l'aspect utile, l'écovolontaire peut en même temps approfondir ou partager ses connaissance sur la nature.
Généralement, l'écovolontariat se caractérise par une aide aux organisations locales de protection de la nature, en manque de moyens, et qui ne demandent donc pas mieux que de recevoir quelques effectifs supplémentaires, voire une aide financière. Durant leur volontariat, les écovolontaires soutiennent les professionnels de la nature dans leur travail de préservation de la biodiversité.
Historique de l'écovolontariat
Le terme écovolontariat est issu de l’anglais « ecovolunteering ». En effet ce mode de est issu d’une longue tradition anglo-saxonne. Le volontariat existe depuis des siècles. A l’origine, les volontaires participaient à des expéditions d’aide médicale, éducative ou spirituelles, auprès de religieux. Cette pratique c’est organisée dès le début du XXème siècle. Le nombre d’organisation proposant des programmes de volontariat « organisés » s’accroit de manière importante, l’aide humanitaire en est l’unique objectif.
Après la deuxième guerre mondiale, on assiste au développement décisif des structures et des concepts de la conservation de la nature. Parallèlement, suite au développement du tourisme et plus particulièrement du tourisme de masse, est apparue la notion de tourisme vert, une forme de tourisme en milieu rural, plus respectueuse de l’environnement, plus personnalisée, et fortement ancrée localement : chambres d’hôtes, produits locaux…
À partir des années 1970, l’offre venant d’organismes spécialisés explose. Le volontariat se spécialise dans certains domaines tels que l’aide médicale, humanitaire, ou environnementale. On commence à parler de tourisme volontaire (volunteer tourism). On voit apparaitre les premiers de volontariat environnemental, notamment aux USA et en Angleterre (ex : la Fondation Earthwatch). Ainsi le concept de volontariat international s’ouvre à la conservation et à la préservation de la nature, le terme Ecovoluntering ou en français Ecovolontariat est né. Cette formule participative s’est développée d’abord dans les pays anglo-saxons (ecovolunteering) et depuis peu en France (écovolontariat).
Dans sa notion française, « l’écovolontariat » a pour objectif premier l’aide et la participation à des mesures de conservation et permet de s’engager concrètement pour une cause environnementale, de devenir un citoyen acteur et responsable, au nom de l’intérêt général.
Définition de l’écovolontariat
Depuis quelques années, l'écovolontariat se développe largement en France. Le terme étant directement traduit de l'anglais, aucune définition « officielle » n’a encore pu être proposée en France.
La définition la plus adaptée serait : L’écovolontariat est une activité de tourisme volontaire qui consiste à participer durant ses vacances à la préservation de la biodiversité (animale, végétale ou culturelle). L’écovolontaire est bénévole et ne peut recevoir de rémunération, au sens monétaire du terme, pour son action.
L’écovolontariat n’exige pas de compétences spécifiques en biologie ou écologie. Il exige surtout de la motivation et un esprit d’ouverture. L’écovolontaire offre de son temps, de son savoir, de sa motivation, de son énergie sans recevoir en contrepartie de rémunération. La plupart du temps il verse un contribution financière pour effectuer sa mission. L’écovolontariat est aussi source d’apprentissage, d’échange, de formation pour le volontaire et d’enrichissement personnel. L'écovolontariat est un outil d'éducation à l'environnement.
La durée des missions d'écovolontariat peur aller de quelques jours à plusieurs mois.
Ainsi, l'écovolontaire accomplit un acte militant et solidaire. Par son action, il est essentiel à la bonne marche et parfois même à l’existence de nombreux programmes de conservation. En effet, les budgets octroyés pour la protection de la nature sont souvent bien maigres et les ONG ont besoin de soutien, tant au niveau financier qu’au niveau de la main-d’œuvre. De ce fait, bien souvent, la contribution des écovolontaires est cruciale pour que ces programmes puissent perdurer.
Autres termes utilisés
Plusieurs termes sont employés, souvent à tort, pour parler d'écovolontariat : tourisme volontaire, volontariat, bénévolat...
- Tourisme volontaire : La définition du tourisme volontaire a été proposée par Wearing (2001)[1]: « Tourisme qui, pour des raisons diverses et variées, consiste à participer de manière organisée, à des vacances pouvant impliquer une aide humanitaire, la restauration de certains biotopes, où l’étude de la population ou de l’écologie locale ». (Traduit de l’anglais). Cette définition est très proche de l'écovolontariat.
- Volontariat
Entre le bénévolat et le salariat, le volontariat est employé en France pour différents types d'actions : Le service civique, Le service volontaire européen, Le volontariat de solidarité internationale, Le volontariat international, Le volontariat pour l’insertion, Le volontariat de sapeur-pompier. Dans tous les cas, il s'agit d'un engagement, sans rémunération, dans une action au service de la société. le volontaire s'engage à temps plein dans une mission de plusieurs mois à quelques années et bénéficie en échange d'une indemnité et souvent de la sécurité sociale.[2]
- Bénévolat
« Le bénévole est celui qui s’engage librement pour mener à bien une action non salariée, non soumise à l’obligation de la loi, en dehors de son temps professionnel et familial ».[3]
Quelques exemples de missions d'écovolontariat
Les missions d'écovolontariat ont pour principal objectif la préservation de la biodiversité. Cela peut se concrétiser de plusieurs manières :
- l'écovolontaire aide aux travaux de terrain, aux côtés de chercheurs et de gestionnaires. Par exemple il peut s'agit d'aller aider les gestionnaires à suivre la faune sauvage dans des espaces naturels (repérages, observations comportementales,...);
- l'écovolontaire rejoint un sanctuaire qui recueille des animaux en danger et aide au soins quotidiens et à l'entretien du site. Il existe de nombreux sanctuaires dédiés à la faune sauvage (toutes espèces) ou spécialisés (éléphants, primates, ...).
- dans de nombreuses missions les écovolontaires auront aussi à participer à des actions locales d'éducation à l'environnement ou d'écodéveloppement.
Voir aussi
Source : étude réalisée par apasdeloup.org [4] et Cybelle Planète[5]
Liens internes
Liens externes
Liste des associations d'écovolontariat
- Associations francophones
- Moidjio C.R.C.A.D. : https://sites.google.com/site/mohelimoidjioecolo/
- Cybelle Planète : http://www.cybelle-planete.org/
- A pas de loup: http://www.apasdeloup.org/
- Association CONCORDIA : http://www.concordia-association.org/
- Biosphere Expeditions : http://www.biosphere-expeditions.org/
- Chantiers internationaux :Service Volontaire International (association de jeunesse)
- Des Eléphants et des Hommes : http://www.deselephantsetdeshommes.org
- Ecovolunteer : http://fr.ecovolunteer.be/ (agence de voyages)
- Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme: http://www.jagispourlanature.org/
- Grands Singes : http://www.grands-singes.com/
- H.E.L.P. Travel : http://www.helptravel.org/
- Jardins félins : http://foyerfelin.free.fr
- LPO : http://www.lpo.fr/ (Ligue pour la Protection des Oiseaux)
- Megaptera : http://www.megaptera.org/ (Tourisme solidaire)
- Planète urgence : http://www.planete-urgence.org/
- Projects Abroad : http://www.projects-abroad.fr
- Projects Abroad PRO: http://www.projects-abroad-pro.fr/
- Projet Primates france : http://www.projetprimatesfrance.org
- Saïga : http://www.saiga-voyage-nature.fr/
- Solidarités Jeunesses Vietnam :SJ Vietnam
- Peuples du Vent : http://www.peuplesduvent.org/
- Association AFRIQUE EN VIE : http://www.afrique-en-vie.com/
- Associations non-francophones :
- ALERT African Lion & Environmental Research Trust : http://www.lionalert.org/
- Conservation Volunteers Australia : http://www.conservationvolunteers.com.au/
- Global Vision International : http://www.gvi.co.uk/
- Global Volunteer Network : http://www.volunteer.org.nz/
- Working Abroad : http://www.workingabroad.com/ (commercial)
- American Conservation Experience ( cheap volunteering opportunity) : http://www.usaconservation.org/
Liste des associations pour la conservation de l'environnement
- International
- Amis de la Terre (Les) : http://www.amisdelaterre.org/
- Greenpeace : http://www.greenpeace.org/international/
- Réseau Action Climat : http://www.rac-f.org/
- Union internationale pour la conservation de la nature : http://www.iucn.org/
- World Wildlife Fund : http://www.wwf.org/ & http://www.worldwildlife.org/
- France
- Comité de liaison des énergies renouvelables : http://www.cler.org/info/sommaire.php3
- Éco-Conseil : http://www.ecoconseil.org/
- Fondation pour l'éducation à l'environnement : http://www.laclefverte.org/
- France Énergie Éolienne : http://fee.asso.fr/
- S!lence : http://www.revuesilence.net/
- Suisse
- Pro Natura : http://www.pronatura.ch/
- Belgique
- Natagora : http://www.natagora.be/
- Québec
- Équiterre : http://www.equiterre.org/
- UniVERTcité : http://www.univertcite.org/
Autres sites
Références
- ↑ Volunteer tourism : a global analysis. 2008. Tourism Research and Marketing. Ed. ATLAS.
- ↑ ministère de l'Education, de la Jeunesse et de la Vie Associative : http://www.associations.gouv.fr/955-benevolat-et-volontariat-en-france.html
- ↑ Le livret du bénévole 2011 : http://www.associations.gouv.fr/IMG/pdf/Livret_Benevole_2011.pdf
- ↑ Source :http://www.apasdeloup.org
- ↑ Cybelle Planète : http://www.cybelle-planete.org
Guide "Le tour du monde de l'écovolontariat" Edition ABM (Aventure du bout du monde) ; juin 2013 ; ISBN : 978-2-9542497-0-4. Guide pratique, francophone, sur les missions d'écovolontariat en France et dans le monde. En vente sur abm.fr et fnac.com
Guide international du volontariat pour la nature, éd. Safran, Bruxelles, 2007. ISBN 978-2-87457-016-2 + d'infos