Mode de déplacement alternatif : Différence entre versions

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===Incivilité dans les transports en commun===
 
===Incivilité dans les transports en commun===
C'est un problème avancé par beaucoup de personnes à la décharge des transports collectifs. Exemple à  [http://www.brest-ouvert.net/article2444.html Brest]. Là encore, ce n'est pas un problème intrasèque, mais politique, comme le prouvent les systèmes qui arrivent à combattre ce phénomène.
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C'est un problème avancé par beaucoup de personnes à la décharge des transports collectifs. Exemple à  [http://www.brest-ouvert.net/article2444.html Brest]. Là encore, ce n'est pas un problème intrinsèque, mais politique, comme le prouvent les systèmes qui arrivent à combattre ce phénomène.
  
 
== TRI (ou PRT) ==
 
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Version du 11 août 2006 à 21:39



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Il existe des solutions alternatives au mode de déplacements fréquemment utilisés. Elles sont appellés modes de déplacements alternatifs. Il existe l'auto-stop, le covoiturage, le partage de voiture (car-sharing des anglo-saxons), voire l'emprunt à plus ou moins long terme. La réflexion préalable aux activités nécessitant des déplacements permet bien souvent aussi de regrouper les trajets ou même de les supprimer, que ce soit pour les courses ou les obligations scolaires ou professionnelles...

La marche

La marche à pied est le moyen de transport le moins coûteux, le plus sûr, puisqu'on ne risque pas de tomber en panne et le moins technologique.

En plus d'un moyen de locomotion, c'est un sport qui peut être pratiqué par tous et est bon pour la santé.

Il est prouvé que la marche a pied contribue à la fois a l'entretien physique et mental du corps.

Une demi-heure de marche quotidienne permet de maintenir l'organisme en bon état, une heure par jour de marche permet de maintenir un niveau de stress bas. Une demi-heure de marche quotidienne ou d'activité physique soutenue fait partie des recommandations pour une forme optimale.

Le skateboard, la planche à roulettes

Le skateboard permet d'évoluer en ville sans contrainte si l'on oublie que sa pratique est interdite sur la route et les trottoirs. Nécessite un apprentissage assez long. Sa pratique permet d'apprendre aussi l'art de chuter, donc l'humilité. On peut le pratiquer sous différentes formes : Street, Rampe, Longboard, Freestyle, Ride.

Le grand avantage du skateboard est son faible encombrement, qui lui donne un côté pratique que n'ont pas ses concurrents même non polluants.

Le roller, les patins à roulettes

Le roller est un moyen de transport urbain, surtout pratique lorsque la ville possède des routes bien entretenues, ou mieux des pistes cyclables.

Son grand avantage est sa flexibilité : il permet d'être plus rapide qu'à pied, de moins se fatiguer, et sa flexibilité le rend plus agréable que les transports en commun. Cependant il nécessite d'emporter une paire de chaussures dans son sac, et il devient moins agréable lorsque les routes sont mauvaises.

Le roller succède au patin à roulettes, qui est légèrement plus lent mais qui peut s'accrocher en-dessous d'une paire de chaussures de ville.

Les trottinettes

A deux ou trois roues; Plus stables, plus intégrées dans une chaine de déplacements.

Les cycles

Le vélo est un moyen de transport écologique et économique. Faire du vélo c'est aussi faire du sport. En ville, le vélo permet de se déplacer rapidement, parfois plus rapidement que les voitures qui sont soumises aux aléas de la circulation (embouteillages).

On peut aussi citer le vélo couché, le monocycle, le tricycle et la vélomobile. Pour certains, le vélo électrique permet de se déplacer dans un grand rayon (50 km). De plus, couplé avec des panneaux solaires, ce déplacement serait indépendant du réseau. Par exemple garage individuel dont le toit en panneaux solaires recharge la batterie lors de l'inutilisation de la bicyclette.

Le covoiturage

Le covoiturage consiste à partager une voiture pour un trajet. Avec une voiture au lieu de deux, c'est moitié moins de pollution. Pour cela il faut trouver le bon partenaire, il faut prévoir plus de marge dans les horaires, il faut prévoir d'utiliser le taxi en cas de problème urgent.

Les transports en commun

Les transports en commun sont le bus, la tramway, le métro, le train, le bateau et l'autocar. Ils polluent moins que la voiture si on considère la pollution par personne et permettent, là où ils existent, de se déplacer l'esprit léger sans contraintes de stationnement, etc. En France, le lobbie automobile réussit à limiter leur développement par rapport à ce qui serait possible. Ainsi, malgrè les signaux d'alertes de plus en plus relayés, l'état continue de construire des autoroutes et de fermer des lignes de trains inter-régionaux, dont il a la responsabilité. Peut-être un jour ces autoroutes peu discrètes pourront être converties ?

Selon leur rayon d'action, ils sont gérés par différents organismes. Cette segmentation a souvent l'inconvenient de mal prendre en compte les interactions entre les différentes lignes:

  • Les bus/tram/métro sont gérés par les municipalités. Souvent, elles font le choix de déléguer ce rôle à l'agglomération, ce qui permet la mise en place d'un service global et cohérent entre centre-ville et différentes banlieues. Les services de bus se rapprochent de plus en plus des deux autres, par exemple le projet Mobilien à Paris consiste en des lignes de bus à horaires réguliers et normalement plus fiables grâce à des voies de bus réservées.
  • Les trains et autocars régionaux sont gérés par les conseils du même nom.
  • Les autocars et bateaux départementaux sont gérés, comme leur nom l'indique, par les départements. Exemple : finistère

Gratuité des transports en commun

Des expériences de transport "gratuit" sont menées dans certaines villes. Le surcoût est pris en charge par la collectivité, donc les impôts. En contrepartie, il y a une diminution des frais de vente de billets et de contrôle.


Les villes qui ont choisi cette solution sont des villes dont le budget de transport était assuré plus par le financement public que par la vente des billets. Il s'agit donc de petites agglomérations pour lesquelles le taux de couverture était très faible (taux de couverture = part payée par les usagers, le reste provenant des impôts ou des taxes, directement ou indirectement). En effet, dans les petites communes, les transports en commun sont peu attractifs et donc fréquentés majoritairement par des personnes dites captives (ne possédant pas de voiture) qui bénéficient de fait de réductions, ce qui diminue d'autant les recettes. Sur de tels réseaux, la gratuité n'apparaissait pas beaucoup plus chère que le système avec tarification. La situation est cependant bien différente pour les grands réseaux où le taux de couverture peut atteindre 33% comme à Lyon.


L'avantage espéré est l'augmentation de la fréquentation des transports en commun, la diminution du trafic automobile et une plus grande égalité. Un inconvénient identifié est que les transports en commun gratuits pourraient également détourner les voyageurs du vélo et de la marche à pied, seuls moyens de transport totalement écologiques.


L'expérience de Châteauroux (70 000 habitants) montre que la gratuité des transports en commun présente plus un avantage politique qu'écologique. En effet, même si le trafic a augmenté, le report modal (le nombre de personnes laissant par exemple leur voiture pour prendre les transports en commun) est très faible. L'augmentation de fréquentation observée provient essentiellement de personnes ayant préféré prendre un bus pour un ou deux arrêts plutôt que la marche à pieds ou autre mode doux. Dans ce cas, la gratuité est un problème sur le plan socio-environnementale car mieux vaut 40 personnes disposant d'espace dans un bus et 30 autres qui se déplacent par des modes doux plutôt qu'un bus bondé de 70 personnes.


En effet, ce qui freine le développement de l'usage des transports en commun, contrairement à ce que les gens déclarent, ce n'est pas leur prix (circuler en voiture revient de toute façon plus cher si on tient compte de tous les éléments comme l'usure !), c'est l'image que les gens en ont. Pour beaucoup, les transports en commun ne présentent pas l'avantage que possède une voiture : on la prend quand on veut, pas besoin de l'attendre à un arrêt, on est tout seul dans l'habitacle ou avec des gens qu'on a choisi et on écoute par exemple ce qu'on veut à la radio, on n'a pas de correspondance, etc. Par ailleurs, les transports en commun sont fréquentées par les personnes dites captives (ne possédant pas de voiture) qui sont pour partie les personnes les plus pauvres et donc celles qui peuvent faire peur et faire naître le sentiment d'insécurité. Bref, pour ceux qui ont le choix entre prendre leur voiture ou les transports en commun, ce qui les fera laisser sera :

. la congestion c'est-à-dire la dégradation des conditions de circulation automobile : si le trajet en transport en commun est plus rapide et/ou moins désagréable

. la qualité des transports en commun (dans le désordre) : régularité, amplitude horaire, temps garanti, information de qualité, rapidité, image du mode de transport, peu ou pas de correspondance pour se rendre à destination, le sentiment de sécurité (explication de la multiplication des dispositifs pseudo-sécuritaires)...


La gratuité n'a donc a priori pas d'impact sur le report modal en France. Elle possède en revanche des inconvénients. Si le trafic augmente vraiment, le deficit augmentera encore plus vite qu'il ne le ferait aujourd'hui avec un taux de couverture de 33% comme dans l'agglomération lyonnaise . De même, le développement de la mobilité motorisée, quand bien même elle serait réalisée par des transports en commun beaucoup moins polluants que les transports individuels motorisés, ne peut être une solution de moyen et long terme.


Il reste cependant un élément qui milite toujours en faveur de la gratuité : l'intérêt social, l'égalité. En payant les transports en commun par les impôts (et avec des impôts dépendant des capacités financières des individus), chacun payerait le juste prix. Si la gratuité n'entraîne pas le report modal et s'il est dangereux de développer la mobilité en la rendant gratuite, la justice sociale pourrait être trouvée en faisant payer à chacun le coût de son trajet en fonction de ses moyens.

Incivilité dans les transports en commun

C'est un problème avancé par beaucoup de personnes à la décharge des transports collectifs. Exemple à Brest. Là encore, ce n'est pas un problème intrinsèque, mais politique, comme le prouvent les systèmes qui arrivent à combattre ce phénomène.

TRI (ou PRT)

Moins cher que le Tram, mieux que le bus, moins envahissant que la voiture : ce sont les PRT. Ce pourrait être le moyen de transport d'avenir : peu cher, peu envahissant, peu polluant et très pratique.

Le Transport Rapide Individuel (PRT: Personal Rapid Transit ou Personal Rapid Transport) est une méthode de transport qui offre le transport direct sur demande entre deux points quelconques sur un réseau pré-établi. Ce réseau peut se situer sur des rails au-dessus du sol ou alors sur le sol, de manière invisible. La propulsion se fait par induction magnétique.

Ce système vise à fournir un service plus pratique que la voiture, avec les avantages sociaux du transport sur rail, et des coûts de voyage par passager réduits (entre 0,03$ et 0.10$ du mile, 0.02Euros et 0.05euros/km).

Exemples : - dans certains aéroports américains (Seattle, Miami) - la solution (vieille de plus de 10 ans) proposée sur : http://www.serpentine.ch .

L'auto-stop

Cela consiste à demander de l'aide à une personne ayant déja une voiture. Le signe convenu pour utiliser ce moyen de transport est de lever le pouce de la main droite près de la route, d'une manière visible, en évitant toutefois de se faire renverser... Il suffit juste de demander si la destination choisie est sur le chemin de l'automobiliste et d'être poli.

auto-stop : conseils

Pour de longs trajets, il est bon d'avoir une pancarte indiquant l'objectif à atteindre, écrit en assez gros, le but consiste à établir un contact visuel (n'oubliez pas de sourire!) avec le conducteur de façon à l'interpeller. Pour limiter les risques et gagner en efficacité, certains utilisent les stations essences comme point de stop, pouvant par là choisir les automobilistes et établir un lien direct avec eux.

Par ailleurs, la loi (française) encadre la pratique de l'auto-stop. ¨Par exemple, est passible d'amende quiconque est à pied sur les abords autoroutiers, même aux stations de péages. Faire du stop, surtout pour une jeune fille seule n'est pas ce qu'il y a de plus sûr, le meilleur moyen de rester libre tout en se protégeant est de partir avec une ou deux aiguilles à tricoter, elle permettent de garder a distance en ayant de prime abord l'air de rien. Conseil de ma grand-mère...

Roulottes

Le mode de déplacement en Roulotte est typique des gitans ou Roms. Cependant, dans un effort alternatif, il est conseillé de ne pas prendre de préférence des campings-cars et des caravanes pour autoroutes. Le mieux est garder le modèle d'une roulotte "ancienne mode" soit en bois ou en tissu. La construction peut être onéreuse et longue mais à plusieurs, les coûts de fabrication sont moindres si les quantitées de matériaux sont importantes. Le mode de traction peut et doit être polyvalent soit en traction animale (cheval-poney-âne-mulet) soit en traction motorisés. Ainsi le poids à vide de la roulotte doit être le plus léger possible (550 kg est le record de la roulotte en bois la plus légère).

La question délicate des marchandises

Suite à la multiplication des routes et des véhicules, l'économie s'est mise à fonctionner sur le principe de la mobilité (exagérée) des marchandises. Pour cela, les camions coûtent peu cher pour les entreprises (nottamment en raison des conditions sociales déplorables chez les transporteurs) et permettent de faire des allées et venues à volonté entre différents pays, de départ à destination. Les entreprises, autrefois en bord de voies ferrées ont déménagé pour aller au bord des grandes routes.

Solution 1 : réduire la quantité de transports

... Il n'y a qu'une façon de réduire la quantité de transports , c'est de les renchérir, aussi loin de fustiger les autoroutes , peut-être conviendrait-il de s'interroger sur les limites qu'elles peuvent imposer à cet abus de transport que nous subissons .

Bien entendu il serait donc souhaitable d'indexer le prix de l'autoroute au poids du véhicule et à la distance parcourue . En faisant payer ainsi le coût écologique du transports , peut-être réduirions nous ces déplacements intempestifs et inutiles .

Solution 2 : Ré-utiliser le rail

En créant des gares multi-modales

Les entreprises et commerces proches des chemins de fer étant de plus en plus rares, une desserte finale par la route est devenue indispensable. Situées aux deux extrémités du trajet, de façon à ce que le moins de distance possible soit faite par la route, les plate-formes multi-modales permettent de passer d'un mode de transport à l'autre.

Bibliographie

Associations militantes sur le sujet

Liens externes

Bons conseils pour fair du stop (par le guide du routard)