Chauffage au bois : Différence entre versions

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Les pellets sont des granulés cylindriques de 6 ou 8 mm de diamètre et de 10 à 40 mm de longueur obtenus par compression de sciure et éventuellement de copeaux, sous produits de scieries ou de menuiseries parfois difficiles à valoriser.
 
Les pellets sont des granulés cylindriques de 6 ou 8 mm de diamètre et de 10 à 40 mm de longueur obtenus par compression de sciure et éventuellement de copeaux, sous produits de scieries ou de menuiseries parfois difficiles à valoriser.
Pour les pellets destinés aux particuliers, seuls les bois naturels sont mis à contribution, excluant ainsi la possibilité d’impuretés ou de pollutions qu’apporteraient des bois de rebus.
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Pour les pellets destinés aux particuliers, seuls les bois naturels sont mis à contribution, excluant ainsi la possibilité d’impuretés ou de pollutions qu’apporteraient des bois de rebuts.
 
   
 
   
 
Les pellets ont une densité spécifique de l’ordre de 1.2 (ils coulent dans l’eau !). En quantité, ils ont une densité apparente de l’ordre de 0.65 (une tonne occupe un volume d’environ 1.5 m3).
 
Les pellets ont une densité spécifique de l’ordre de 1.2 (ils coulent dans l’eau !). En quantité, ils ont une densité apparente de l’ordre de 0.65 (une tonne occupe un volume d’environ 1.5 m3).

Version du 20 mars 2010 à 19:47



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Catégorie:Se loger


Choisir son essence de bois

Les feuillus durs comme le chêne, le frêne, le châtaignier, le hêtre, le charme, le noyer et les arbres fruitiers brûlent plus lentement que les feuillus tendres comme le peuplier, le saule et que les résineux comme le sapin ou l'épicéa.

Le châtaignier et le robinier éclatent en brûlant.

Les résineux montent rapidement en température mais produisent des résines qui se condensent le long du conduit ce qui peut entraîner des feux de cheminée.


Tableau comparatif sur la qualité de la combustion et l'utilisation de 21 espèces d'arbres. ( source initiale: http://www.onpeutlefaire.com )

Arbre Chaleur Flamme Fumée Braise Utilisation Combustion Bois Séchage Minimum Taux d'encrassement
Feuillus
aulne bonne vive faible moyenne allumage éclairage rapide tendre
bouleau excellente vive claire moyenne bonne allumage éclairage rapide tendre
charme excellente dansante faible bonne cuisine chauffage lente dur
châtaignier moyenne pétillante étincelles éclate en brûlant moyenne bonne cuisine chauffage moyenne dur 1 an propre
chêne bonne vive claire moyenne excellente cuisine chauffage éclairage très lente très dur 2 ans minimum ne pas couvrir pour nettoyer du tanin encrasse si pas bien sec
érable moyenne pétillante nulle bonne cuisine chauffage lente tendre
frêne très bonne vive moyenne très bonne cuisine chauffage éclairage lente dur
hêtre excellente vive claire faible bonne cuisine chauffage éclairage assez rapide très dur 1 an très propre
noyer moyenne courte faible bonne cuisine si bien sec lente dur
olivier excellente courte faible très bonne cuisine chauffage lente dur
orme très bonne petite faible bonne cuisine chauffage lente dur
peuplier faible vive claire faible faible allumage éclairage rapide tendre
platane moyenne éclate en brûlant faible moyenne allumage éclairage rapide dur
robinier (ou faux acacia) bonne pétillante éclate en brûlant faible bonne cuisine chauffage lente dur peut étre brulé vert
saule faible vive claire faible faible allumage éclairage très rapide tendre
tilleul moyenne claire faible faible allumage éclairage moyenne tendre
tremble faible vive claire faible faible allumage éclairage rapide tendre
Résineux Chaleur Flamme Fumée Braise Utilisation Combustion Bois Séchage Minimum Taux d'encrassement
sapin moyenne pétillante abondante faible allumage éclairage rapide résineux fort encrassement
épicéa moyenne vive moyenne faible allumage éclairage rapide résineux
mélèze (aussi appelé épinette rouge) très chaude si poêle trop rempli claire pétillante moyenne faible a beaucoup allumage éclairage chauffage rapide résineux au moins 2 ans
pin moyenne claire pétillante abondante faible allumage éclairage rapide résineux

Pollution

Source: Environnement Canada

Une étude réalisée en 1998 par le Regroupement montréalais pour la qualité de l’air (RMQA) identifiait le chauffage au bois comme l’une des sources majeures de pollution atmosphérique dans la grande région de Montréal. Plusieurs études médicales indiquent que la combustion du bois peut avoir un impact nocif sur la santé des gens.
À l'hiver 1999, des prélèvements faits depuis une station de mesure installée à Rivière-des-Prairies, montraient que les teneurs de plusieurs polluants étaient plus élevées dans ce quartier résidentiel qu'au centre-ville de Montréal. Un sondage, mené par la Direction de la santé publique de Montréal-centre en 2000, confirmait par ailleurs que ce quartier résidentiel situé au nord-est de l'île de Montréal se retrouvait parmi les secteurs de l'île où il y a un nombre plus élevé de résidences utilisant le bois comme mode de chauffage principal ou d’appoint.
Les résultats des mesures faites entre l’hiver 1999 et l’été 2002 dans un quartier résidentiel de Montréal, là où le chauffage résidentiel au bois est significatif, indiquent que la combustion du bois contribue à la détérioration de la qualité de l’air ambiant. Les concentrations de certains polluants peuvent y être jusqu'à cinq fois plus élevés en hiver qu'en été. Lorsqu'on compare ce quartier caractérisé par le chauffage au bois au centre-ville, les teneurs mesurées en hiver peuvent être jusqu'à deux fois plus importantes. Les résultats obtenus après l'hiver 1999, notamment pour la mesure des MP2,5 et des HAP en continu, confirment les résultats de la première campagne de mesure.

Fiche d'information complète: Chauffage résidentiel au bois (format PDF - 221Ko)

Des études plus récentes ont été réalisées et sont en cours de réalisation en France par le CSTB, l'ADEME et les université se Savoie, incluant notamment la performance accrue des nouveaux équipements de chauffage individuels. Un dossier récapitulatif des premiers éléments recensés, très instructif, est disponible depuis fin 2007 sur le site de l'ATMO Rhône-Alpes.

Combustion du bois et qualité de l’air - 2007

En résumé, les études actuelles ne permettent encore pas de graduer précisément l'impact du chauffage au bois sur l'environnement, mais si l'ensemble des acteurs sont d'accord pour dire que le chauffage au bois est un très faible producteur de Gaz à effet de serre (sur le cycle complet de vie de l'arbre), il en est tout autre en ce qui concerne certains polluants et toxiques, dont la production, parmi de nombreux toxiques, de HAP dont certains reconnu comme très fortement cancérigènes.

Des données sur les émissions de polluants générées par le bois énergie en France métropolitaine, ainsi que des comparaisons entre différents appareils de chauffage (bois, fioul domestique, gaz naturel, charbon), et d'autres commentaires, sont disponibles sur la page Énergie de la biomasse.

Couper et refendre le bois

Les outils pour la coupe et la refente du bois sont la hache, la scie, le merlin, le coin, la masse... Il y a aussi des machines telle que la fendeuse hydraulique ou la tronçonneuse.

Sécher/stocker le bois

Pour une bonne combustion, il est nécessaire que le bois ait environ ou moins de 20% d'humidité. Pour cela il faut le sécher. Plus les bûches sont courtes et plus il sèche vite. Les quartiers sèchent plus vite que les rondins.

Longueur de bûche Rondin ou quartier? A l'air libre ou à l'abri de la pluie et du vent? Temps de séchage
1 mètre rondin à l'air libre plus de deux ans
1 mètre quartier à l'air libre 18 mois
33 centimètres rondin à l'abri 17 mois
33 centimètres quartier à l'abri 15 mois

Le bois en bûche impose un lieu de stockage à l'abri bien ventilé et proche du lieu d'utilisation. En général on prévoit le stockage de deux années de consommation, ce qui permet de rentrer du bois fraîchement coupé et d'en consommer du sec. Au-delà de deux ans de stockage, certaines essences comme le hêtre perdent une partie de leur qualité. Prévoir une aire de travail permettant le sciage éventuel et la refente.

Les foyers de combustion

Ces moyens de chauffage combinent à la fois l'utile et l'agréable. Un poêle permet de maintenir une température minimum. Le rendement de combustion d'un poêle à bois est nettement supérieur à la meilleure des cheminées à feu ouvert mais l'effet esthétique n'est pas le même, un âtre peut être une œuvre d'art.

Intermédiaire entre le poêle et la cheminée se trouve l'insert, qui prend place dans l'âtre en réduisant fortement l'appel d'air. Il améliore également les conditions de sécurité en réduisant les risques d'incendie ou d'accident. Par la quantité d'air nécessaire à son tirage, une cheminée à feu ouvert nécessite une entrée d'air particulière, en général prise sur l'extérieur, dans le sous-sol ou vide sanitaire. Elle n'évite pas aussi les inversions de tirage dues à la VMC (ventilation mécanique) qui crée une dépression dans la maison.

Les ustensiles liés au bois en combustion

  • Chaînes avec crochets pour suspendre diverses charcuteries et viandes à fumer dans la cheminée.
  • Crémaillères servant à accrocher chaudrons et marmites.
  • Chenêts
  • Soufflets
  • Pincettes
  • Tisonniers
  • Étouffoirs
  • Rôtissoires
  • Trépied
  • Pelles
  • Bouffadous
  • Pare-feux
  • Capucins

Utilisation de la cendre

La cendre de bois fine et bien sèche permet d'absorber les graisses, cambouis et corps gras qui tachent le sol en particulier le béton.
Filtrée et diluée dans l'eau, elle peu être utilisée directement dans la machine à laver.
Au potager, la cendre de bois est très efficace pour éloigner des plants de salade les limaces et autres escargots.

Quant à la suie : elle peut se mélanger à un vernis en petite quantité. Cela permet de donner un aspect vieilli au bois. Mais cela reste seulement un aspect.

Utilisation de la sciure et des copeaux

Le chauffage au bois : une énergie écologique?

La disparition des forêts primaires, la désertification en Afrique subsaharienne, la déforestation en général sont des catastrophes écologiques: pertes d’habitats uniques, réduction de la diversité animale et végétale et, vis-à-vis de l’effet de serre, disparition de puits de carbone capable de limiter l’accumulation du CO2 dans l’atmosphère. Alors pourquoi dire que brûler du bois est une alternative écologique à la consommation d’énergies fossiles ?

La réponse réside dans les adjectifs renouvelable et pérenne. A condition que le bois brûlé soit remplacé par de nouvelles plantations, la consommation du bois est neutre du point de vue du cycle du dioxyde de carbone. La croissance des nouveaux arbres absorbe l’équivalent du CO2 libéré par la combustion. Pour peu que les cendres de combustion servent à enrichir des sols cultivés ou forestiers, on a alors réalisé un cycle quasi parfait, alimenté par l’énergie du soleil, et qui peut se renouveler presque à l’infini. C’est pratiquement le cycle naturel des forêts au fil des temps géologiques, avec des feux périodiques qui les régénèrent à intervalles plus ou moins espacés.

Toute la différence réside donc dans le sort des zones dont provient le bois consommé. Si elles deviennent des maquis, des prairies voire des déserts, le bilan écologique est négatif. Si le bois provient de massifs forestiers entretenus, voire en croissance, comme c’est le cas en Europe occidentale, alors la consommation de bois est écologiquement neutre. Elle est même au global extrêmement positive quand elle remplace l’utilisation d’énergies fossiles.

Combustible le plus utilisé dans nos campagnes il y a quelques dizaines d’années, à travers cheminées, poêles et cuisinières traditionnels, le bois a été progressivement remplacé par le pétrole, le gaz naturel et l’électricité, qui ont apporté les premiers le chauffage sans contrainte.

Le bois de chauffage a évolué et changé de forme pour permettre la réalisation de poêles ou chaudières automatiques. En copeaux ou granulés, le bois devient un combustible sans contrainte, toujours économique et écologique car renouvelable. Il retrouve une place de choix parmi les énergies de chauffage chez nos voisins européens et se développe maintenant en Belgique.

Les pellets : une déclinaison moderne du chauffage au bois

Si le bois est peu à peu devenu très minoritaire dans nos modes de chauffage, ce n’est pas tant pour une question de coût que pour une question de facilité de mise en œuvre. Sous sa forme classique de bûches, il n’autorise pas une automatisation poussée des installations de chauffage, de plus il nécessite d’être stocké longtemps pour sécher. Même bien sec, son pouvoir calorifique reste plus faible que le volume équivalent de charbon ou de fioul, et il est donc plus encombrant et plus cher à transporter. Enfin, sa manipulation est physiquement pénible et au moins quotidienne pour alimenter en continu une installation, ce qui constitue probablement un inconvénient rédhibitoire dans notre civilisation qui veut tout, vite et sans efforts!

Outre la bûche, le bois de chauffage est maintenant proposé sous d’autres formes qui éliminent un ou plusieurs des inconvénients cités ci-dessus: sciure, écorce, copeaux, plaquettes forestières ou industrielles, briquettes reconstituées. Mais pour éliminer tous les défauts et s’afficher comme un combustible non polluant, aussi pratique et moins cher que le fioul et le gaz, c’est sous forme de granulé (pellet est le terme anglais utilisé internationalement) que le bois va reconquérir nos foyers.

Les pellets sont des granulés cylindriques de 6 ou 8 mm de diamètre et de 10 à 40 mm de longueur obtenus par compression de sciure et éventuellement de copeaux, sous produits de scieries ou de menuiseries parfois difficiles à valoriser. Pour les pellets destinés aux particuliers, seuls les bois naturels sont mis à contribution, excluant ainsi la possibilité d’impuretés ou de pollutions qu’apporteraient des bois de rebuts.

Les pellets ont une densité spécifique de l’ordre de 1.2 (ils coulent dans l’eau !). En quantité, ils ont une densité apparente de l’ordre de 0.65 (une tonne occupe un volume d’environ 1.5 m3). Leur taille et leur régularité permet de les convoyer par des moyens mécaniques (vis sans fin) ou pneumatiques (camion souffleur, aspiration sous vide), ce qui permet de les transporter et de les livrer pratiquement comme du fioul domestique. Cela permet également une alimentation en continu et réglable de la chaudière ce qui limite les interventions manuelles à l’évacuation des cendres, un nombre limité de fois par an.

Optimisation du rendement d'une cheminée ouverte

On peut réussir à améliorer considérablement le rendement d'une cheminée ouverte, tout simplement en entassant les cendres de façon à diriger la chaleur vers la plaque de fonte.
Tout le monde semble d'accord pour dire qu'une cheminée ouverte a un rendement de 10% à 30%. Pour aller au-delà, et essayer de rendre le chauffage au bois plus écologique, il est suggéré d'utiliser un insert, une cheminée fermée ou un poêle à bois.
En France, ces systèmes coûtent de 3000 euros à 5000 euros.
Sans parler de l'impact sur les finances personnelles, ce n'est probablement pas très écologique de dépenser autant d'euros (donc de carbone) pour essayer de gagner sur le rendement d'une cheminée. Par contre, on peut essayer de faire un simple raisonnement de physique pour améliorer le rendement à faible coût (en euro et en carbone). En effet, la plaque de fonte au fond de la cheminée doit être utilisée comme un radiateur. Le feu doit être conçu de façon à chauffer la plaque de fonte. Pour cela, il faut mettre les bûches sur les chenets, contre la plaque de fonte, laisser prendre le feu à pleine puissance, avec la pelle de cheminée récupérer les cendres sous le feu et les mettre sur les bûches (photo ci-dessous) de façon à ne laisser sortir les flammes que contre la plaque de fonte. Le tour est joué. L'amélioration de l'efficacité de de la cheminée n'a pas été mesurée précisément mais l'auteur a constaté que la consommation de bois a considérablement diminué pour un chauffage supérieur.

Astuce supplémentaire : dans le cas où un élagage du jardin laisse des troncs trop larges, qui demeurent impossibles à brûler sans s'enfumer. On peut mettre ces très grosses bûches (diamètre supérieur à 20 cm) sur les chenets, ajouter de petites bûches dessus, et c'est là que l'on peut faire partir le feu. Apparemment, c'est encore mieux pour le rendement. Fichier:Chemineeoptimisee.jpg

Le feu de bois, notamment dans les cheminées ouvertes et les appareils anciens, est un gros pourvoyeur de particules les plus fines et de composés toxiques ou cancérigènes comme les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et les composés organiques volatils (COV), notamment le benzène (voir énergie de la biomasse et le lien externe concernant l'ADEME ci-dessous). Les feux de cheminées ouvertes sont interdits dans de nombreux pays : verdict du programme scientifique européen Carbosol (pour les interdictions, voir la conclusion du rapport).

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

Bibliographie

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