Île des naufragés de Louis Even : Différence entre versions
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− | Cette île, inhabitée par des humains, abrite des troupeaux demi sauvages, un sol propice à l'agriculture, un sous sol riche en minérai métallique, des arbres fruitiers, de belles forêts, (dont le [[bois]] leur permettra de construire des abris). Nos naufragés se mettent donc au travail chacun heureux dans sa discipline. Ils en viennent donc à produire "des choses qui nourrissent, qui habillent, qui logent, qui répondent à des besoins". | + | Cette île, inhabitée par des humains, abrite des troupeaux demi sauvages, un sol propice à l'agriculture, un sous sol riche en minérai métallique, des arbres fruitiers, de belles forêts, (dont le [[bois]] leur permettra de construire des abris). Nos naufragés se mettent donc au travail chacun heureux dans sa discipline. Ils en viennent donc à produire des biens, ''"des choses qui nourrissent, qui habillent, qui logent, qui répondent à des besoins"''. |
Au fil des saisons, l'île s'enrichit de "véritables richesses". | Au fil des saisons, l'île s'enrichit de "véritables richesses". | ||
Version du 11 février 2007 à 12:33
L'Ile des naufragés de Louis Even est une Fable qui fait comprendre le mystère de l'argent par Louis Even, et publiée pour la première fois en 1940 dans le magazine Vers demain ([1])
Résumé
Cinq naufragés se réfugient sur une île déserte : François, charpentier, Paul, cultivateur, Jacques, spécialisé dans l'élevage des animaux, Henri, agronome horticulteur et Thomas, prospecteur minéralogiste.
Cette île, inhabitée par des humains, abrite des troupeaux demi sauvages, un sol propice à l'agriculture, un sous sol riche en minérai métallique, des arbres fruitiers, de belles forêts, (dont le bois leur permettra de construire des abris). Nos naufragés se mettent donc au travail chacun heureux dans sa discipline. Ils en viennent donc à produire des biens, "des choses qui nourrissent, qui habillent, qui logent, qui répondent à des besoins". Au fil des saisons, l'île s'enrichit de "véritables richesses".
Ils exploitent l'île tout en fournissant parfois du travail très dur et en pratiquant le troc direct. Il leur semble que l'existence de l'argent, qui permettrait les échanges multiples leur faciliterait la vie. Ils pourraient acheter les choses quand ils veulent et quand elles sont là. (fonction d'échange de la monnaie, étalon de mesure de la valeur)
Alors qu'ils se posent des questions sur la mise en place d'un système monétaire, arrive un 6ème naufragé, Martin Golden, banquier. Celui-ci récupère du matériel pour fabriquer des billets : du papier, une petite presse et des accessoires, ainsi qu'un baril rempli d'or, qu'il ne montre pas aux autres.
Les premiers naufragés proposent au banquier de ne s'occuper que de la gestion de l'argent (et lui construisent sa cabane ...).
Le banquier fabrique 1000 piastres papier qui sont distribuées aux 5 naufragés.
Là le banquier se dit : "Comme ils sont faciles à faire, ces billets ! Ils tirent leur valeur des produits qu'ils vont servir à acheter. Sans produits, les billets ne vaudraient rien. Ils croient que c'est l'or qui garantit les piastres. Je les tiens par leur ignorance !" Il
Il profite consciemment de la crédulité de ses compagnons : en effet il leur prête l'argent à chacun 200 piastres avec un intérêt de 8 % et leur demande de signer un papier lui permettant de saisir les propriétés si on ne le rembourse pas.
L'argent circule, tout lemonde semble content mais un des naufragés aborde le problème globalement : nous fabriquons des choses pas de l'argent. Il y a 1000 piastres, le banquier nous demande de rembourser 1080 piastres. Il va convaincre les autres que le banquier les a dupés.
Réunis pour discuter le banquier leur assure qu'il ne demande que le remboursement des intérêts, il leur demande 80 piastres pour commencer.
Pendant que le banquier satisfait de son emprise a des rêves de grandeur, les échanges continuent mais les cinq compagnons doivent mettre de l'argent de cote pour le banquier, cela ralentit les échanges, chacun accuse l'autre.
Une nouvelle entrevue avec le banquier n'amène que la solution d'injecter 1000 piastres de plus dans le circuit d'échange avec évidemment les intérêts pour le banquier.
De plus le banquier imprime deux journaux adverses pour exacerber les tensions entre deux groupes de naufragés. L'attention est ainsi détournée.
- Une épave précieuse
Le prospecteur tombe sur une nouvelle épave qui contient avec quelques effets, un livre album parlant du crédit social. Il lit et arrive à la conclusion que L'argent peut être une simple comptabilité, les crédits passant d'un compte à l'autre selon les achats et les ventes. Le total de l'argent en rapport avec le total de la production.
Il explique ensuite aux autres le système à faire, sans banquier, sans or, sans papier, sans intérêt. Les cinq compagnons deviennent créditistes, et n'ont plus besoin du système et de la fonction de banquier.
Notions abordées
- fonction de la monnaie
- prêt avec intérêt
- inflation
- jeu à somme nulle
- confiance en la banque :
- système du crédit social
Titres des chapitres
L'histoire complète est divisée en petits "chapitres".
- Sauvés du naufrage
- Une île providentielle
- Les véritables richesses
- Un inconvénient majeur
- Arrivée d'un réfugié
- Le dieu de la civilisation
- Un enterrement sans témoin
- A qui l'argent frais fait?
- Un problème d'arithmétique
- Bienveillance du banquier
- L'extase de Martin Golden
- Crise de vie chère
- Chez le forgeur de chaînes
- Le loup mange les agneaux
- Le contrôle des journaux
- Une épave précieuse
- L'argent, simple comptabilité
- Désespoir du banquier
- Supercherie mise à jour