Valorisation énergétique : Différence entre versions
(développement) |
(+illustration) |
||
| Ligne 8 : | Ligne 8 : | ||
==Pratique== | ==Pratique== | ||
| − | Dans la pratique, la valorisation énergétique est essentiellement appliquée aux déchets susceptibles de produire de l'énergie thermique par incinération. Cela concerne essentiellement les déchets contenant des molécules à base de carbone, de chlore et d'hydrogène, c'est-à-dire les matières plastiques, les résidus de solvants et les matières organiques sèches comme le papier, le carton, le bois, les tissus. | + | Dans la pratique, la valorisation énergétique est essentiellement appliquée aux déchets susceptibles de produire de l'énergie thermique par [[incinérateur|incinération]]. Cela concerne essentiellement les déchets contenant des molécules à base de carbone, de chlore et d'hydrogène, c'est-à-dire les matières plastiques, les résidus de solvants et les matières organiques sèches comme le papier, le carton, le bois, les tissus. |
==Critique== | ==Critique== | ||
| − | Cette valorisation énergétique sert de mauvais prétexte pour donner bonne conscience à l'industrie des matières plastiques, alors qu'en réalité, l'incinération, qu'on le veuille ou non, reste et demeure une source importante de pollution, car elle ne peut pas faire l'économie de rejets | + | [[Image:Valorisation2.gif|300px|right|thumb|Sachet plastique vantant les mérites de la valorisation énergétique par incinération.]] |
| + | Cette valorisation énergétique sert de mauvais prétexte pour donner bonne conscience à l'industrie des matières plastiques, alors qu'en réalité, l'incinération, qu'on le veuille ou non, reste et demeure une source importante de pollution, car elle ne peut pas faire l'économie de rejets polluants ultimes dont on ne sait pas vraiment quoi faire : les MION et les REFIOM. | ||
| − | S'il est vrai que l'incinération des ordures ménagères produit de la chaleur qui peut être exploitée soit pour produire de l'électricité, soit pour produire de l'eau chaude ou du chauffage, le rendement n'est évidemment pas parfait et une partie de la chaleur est perdue. On peut dire qu'au propre comme au figuré, une partie de l'énergie part en fumée. | + | S'il est vrai que l'incinération des ordures ménagères produit de la chaleur qui peut être exploitée soit pour produire de l'[[électricité]], soit pour produire de l'[[eau chaude]] ou du [[chauffage]], le rendement n'est évidemment pas parfait et une partie de la chaleur est perdue, contribuant ainsi au réchauffement climatique. On peut dire qu'au propre comme au figuré, une partie de l'énergie part en fumée. |
==Voir aussi== | ==Voir aussi== | ||
Version du 9 mars 2007 à 10:08
|
|
Théorie
La valorisation énergétique consiste à récupérer de l'énergie. Dans de nombreuses applications, nous produisons de l'énergie, et on la rejette dans l'atmosphère.
La valorisation énergétique consiste donc à récupérer cette énergie et à l'utiliser dans d'autres applications.
Pratique
Dans la pratique, la valorisation énergétique est essentiellement appliquée aux déchets susceptibles de produire de l'énergie thermique par incinération. Cela concerne essentiellement les déchets contenant des molécules à base de carbone, de chlore et d'hydrogène, c'est-à-dire les matières plastiques, les résidus de solvants et les matières organiques sèches comme le papier, le carton, le bois, les tissus.
Critique
Cette valorisation énergétique sert de mauvais prétexte pour donner bonne conscience à l'industrie des matières plastiques, alors qu'en réalité, l'incinération, qu'on le veuille ou non, reste et demeure une source importante de pollution, car elle ne peut pas faire l'économie de rejets polluants ultimes dont on ne sait pas vraiment quoi faire : les MION et les REFIOM.
S'il est vrai que l'incinération des ordures ménagères produit de la chaleur qui peut être exploitée soit pour produire de l'électricité, soit pour produire de l'eau chaude ou du chauffage, le rendement n'est évidemment pas parfait et une partie de la chaleur est perdue, contribuant ainsi au réchauffement climatique. On peut dire qu'au propre comme au figuré, une partie de l'énergie part en fumée.
