Animal de compagnie

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De tout temps, l'homme a eu une relation étroite, quoique complexe, avec l'animal. Un animal de compagnie est un animal recevant la protection de l'homme en échange de sa présence, sa beauté, sa jovialité, ou pour ses talents (oiseaux chanteurs, pigeons voyageurs...), par opposition aux animaux de production tels les vaches (lait) ou les poules (œufs). En raison de leur très longue présence au côté de l'Homme, ils ont fait l'objet d'une domestication. Dans les pays occidentaux, les principaux animaux de compagnie sont les poissons, les chats et le chiens[1].

Les effets bénéfiques de nos animaux de compagnie sur l'homme ne sont plus à démontrer (bien-être, santé, éducation...), cependant, ils ont aussi un impact sur notre environnement (pollution, invasion...).

L’impact de nos animaux de compagnie sur l’environnement

Les animaux de compagnie sont devenus un véritable phénomène de société dans les sociétés occidentales développées et urbanisées, le chien et le chat étant les plus populaires.

En 2006, la proportion de foyers possédant un animal familier était de[2] :

  • Environ 63 pour cent des ménages des États-Unis (71,1 millions d'habitants) sont propriétaires d'animaux, et plus de la moitié de ces ménages ont plus d'un animal (enquête 2007-2008),
  • 58% aux Pays-Bas et au Danemark,
  • 52% en France (en 2008 : 51,2%[1]),
  • 50% en Belgique, Irlande, Grande-Bretagne et Italie,
  • 35% en Allemagne,
  • 28% en Espagne,
  • 25% au Portugal,
  • 25% en Grèce.

En 2009, deux architectes et chercheurs néo-zélandais (Robert et Brenda Vale) ont effectué un calcul de l’empreinte carbone des chiens et chats en fonction de la nourriture qu'ils consomment, viande et/ou céréales et de l'espace nécessaire à leur production : un chien de compagnie nourri pendant un an produit une empreinte de carbone supérieure à celle laissée par un gros 4x4 ayant parcouru 9 500 km sur une année !

Ces spécialistes du développement durable ne se contentent heureusement pas de manipuler des chiffres qui font peur, ils proposent des solutions dans leur fameux livre Time to eat the dog : the real guide to substainable living[3] comme par exemple d’avoir des animaux non carnivores en ville, ce qui permettrait de contribuer à lutter contre le réchauffement.

En quelques chiffres, l’impact de nos animaux domestiques calculé par les Vale
  • 0,84 hectare pour un chien moyen ;
  • 1,1 ha pour un berger allemand contre 0,41 ha pour un gros 4x4 ;
  • 0,15 ha pour un chat soit un peu moins qu'une Golf WV ;
  • 0,014 ha pour un hamster : 2 hamsters = une TV plasma de taille moyenne ;
  • 0,00034 ha pour un poisson rouge = l'empreinte écologique de 2 téléphones portables ;
  • Selon Google, l'utilisation moyenne d'un internaute du moteur de recherche Google pendant une année entière dégage autant de C02 que le fait de mettre une machine de linge à laver ;
  • La respiration de l’humanité toute entière dégagerait dans l'atmosphère quelque 0,3 GtC/an, milliards de tonnes de carbone par an[4];
  • Les animaux domestiques dégagent 0,75Gt de carbone/an;
  • Les déchets humains et animaux : 0,5Gt de carbone/an.

Animaux de compagnie les plus courants

Mammifères

Chats

Il est souvent préférable d'adopter son animal dans un refuge afin d'enrayer la surpopulation féline et toutes les dérives et la pollution qu'elle entraîne: transmission de maladies, décès prématurés (accident, euthanasie en refuge, cancer, etc.), nuisance pour l'homme, nuisance pour l'environnement (population des oiseaux), etc.

Un chat est fécond à partir de l’âge de 6 mois et peut avoir 2 à 3 portées par an. Une femelle non stérilisée pourrait donc, au total, mettre au monde une centaine de chatons. Le nombre de chats "abandonnés" augmente chaque année et fatalement, proportionnellement avec le nombre de naissances. Les refuges ne peuvent faire face à cet afflux de chats : l’euthanasie est dès lors souvent considérée comme la seule solution. En Belgique, chaque année, quelque 15.000 chats meurent prématurément de cette façon[5].

Alimentation

A la base, le régime naturel du chat est composé de souris car il lui procure tous les apports nutritionnels dont il a besoin[6] : 70% d'eau, 14% de protéines, 10% de matières grasses, 1% de féculents (contenu dans le système digestif du rongeur) en plus des éléments minéraux et vitamines essentiels (le foie est plein de vitamines et les os, de calcium).

Il convient en premier lieu de bien prendre en compte le particularisme du comportement alimentaire du chat :

  • Bien qu'il ait un régime strictement carnivore, il a des besoins élémentaires de l'ordre qualitatif et quantitatif (glucides, lipides, protéines, eau, matières grasses, minéraux, vitamines, arginine, taurine...) ;
  • Il est exposé à la déshydratation (il gère très mal son abreuvement) et sa production urinaire est faible (risque de cystite et de problèmes rénaux) ;
  • Il est sensible au changement d'alimentation, à ne faire qu'avec une transition ;
  • Il est très fidèle à ses habitudes alimentaires étant dépendant du goût acquis lors du sevrage ;
  • Il peut se montrer difficile face à l'odeur, la texture ou le goût (mais pas la couleur) de son alimentation ;
  • Il mastique peu et déglutit vite ;
  • Il préfère les matières d'origine animale : attention toutefois à ne pas lui fournir que des protéines, ce qui serait inutile, onéreux, nuisible pour sa santé et polluant (augmentation de son empreinte écologique et plus grande production de déchets par les reins et de matière fécale) ;
  • Il adapte spontanément sa nourriture en de multiples repas sur une journée...

Quels aliments choisir?

  • Recourir aux aliments préparés de manière industrielle (croquettes ou boites) est une solution pratique. Notre mode de vie a réinventé la "souris" en créant des aliments pour chats prétendus adaptés à leur âge ou leur condition (chaton, adulte, sénior, reins fragiles, obèse, etc.), et ses "goûts" (texture, arôme...). Cependant, ils sont de qualité variable (il faut bien vérifier sur l'étiquette la composition et les dosages) et ont un impact non négligeable sur l'environnement :
    • les boites contiennent de la viande et/ou du poisson, des sels minéraux, des gélifiants, des vitamines, des conservateurs, du sucre et beaucoup d'eau (70%), en particulier s'il y a une grande quantité de gelée. Elles ont un prix de revient très élevé par rapport à ce qu'elles offrent. La mise en conserve et le temps de stockage plus ou moins long peuvent également réduire considérablement le taux de vitamines (vit. B),
    • les croquettes sont composées de céréales avec poisson, viande, levure, vitamines, matières grasses et colorants. Elles reviennent moins cher que les boites, se conservent relativement bien et se révèlent agréables à l'utilisation. De plus, elles combattent la formation de tartre. Les inconvénients majeurs sont le manque de matières grasses et d'eau lorsqu'elles constituent l'unique source d'alimentation (toujours veiller à laisser de l'eau en suffisance à la disposition du chat) ;
  • Opter pour les marques labellisées "bio", encore faut-il trouver ce que le label bio arboré par la marque veut signifier (aliments bio, production bio de l'emballage, recyclable ou pas...) ;
  • Préparer soi-même les rations ménagères ou familiales. C'est une alternative plus écologique et saine pour le chat mais elle peut s'avérer délicate à mettre en œuvre: ce mode d'alimentation amène à sélectionner des matières premières variées et à les associer selon diverses proportions, en fonction de l'âge et de la condition du chat, de façon à ajuster l'équilibre des apports alimentaires à ses besoins nutritifs. Une ration de base, à ajuster selon le poids et l'état physiologique du chat, est composée comme suit[7] (il est fortement recommandé de demander conseil auprès de son vétérinaire) :
    • 50% de viande maigre, d'abats ou de poisson,
    • 20% de flocon de céréales ou de riz soufflé (pesés secs),
    • 20% de légumes verts ou de carottes (cuits),
    • 10% d'un complément d'équilibre : soit une cuillère à café par jour d'huile, de levure et de C.M.V. (complément minéral vitaminé).
Soins

La stérilisation, la vaccination, une visite annuelle de contrôle chez un vétérinaire et un suivi régulier de la santé du chat sont essentiels à son bien-être, celui de son maitre et de son foyer mais aussi de ses autres congénères qu'il est susceptible de croiser : c'est prévenir des grossesses non désirées, du marquage malodorant, des comportements agressifs, des invasions de parasites (puces, vers, tiques, aoutats...), de certaines maladies parfois transmissibles à l'homme, etc. C'est autant de petites attentions à moindre coût comparativement à ce qu'il faut débourser lorsqu'il est trop tard. C'est autant moins de stress et de risques de santé et d'hygiène pour l'animal que pour l'environnement dans lequel il vit.

Accessoires

Il existe des litières végétales composées de bois et de vieux papiers qui sont moins néfastes pour l'environnement que les litières en silice (petits grains blanc ou gris, agglomérante). Par ailleurs, en plus d'être moins onéreuses et légères à transporter, elles sont entièrement biodégradables et peuvent être utilisées pour le compost.

Préférez des gamelles en céramique plutôt qu'en plastique.

Quant aux jouets, au lieu de les acheter en magasin, de vieux vêtements ou autres matières (bouchons de liège, papier, laine, etc.) peuvent être récupérés chez soi pour en fabriquer. Leur odeur familière les attireront davantage que les jeux sophistiqués que l'on trouve dans les boutiques.

Éducation

Un chat peut être éduqué, la maman chat s'y attèle bien : elle leur transmet les premiers rudiments pour pouvoir survivre et s'intégrer dans un système social (félin et humain) par l'apprentissage de la propreté, de l'utilité et le danger de se bagarrer, la communication verbale et non verbale, l'affection et la sociabilisation, la chasse, etc. Poursuivre cette éducation, c'est permettre au chat d'évoluer au milieu d'êtres humains, dans l'harmonie et le respect des différentes espèces, de mieux s'intégrer dans la société et l'environnement. Un chat heureux est un humain heureux.

Des vétérinaires comportementalistes décryptent le comportement du chat dans des ouvrages accessibles au grand public et donnent les clés pour aider le maitre à éduquer son chat. Parmi ceux-ci, le Dr Joël Dehasse aborde la question délicate de la prédation par les chats et des espèces d'oiseaux menacées[8] :

Le chat domestique urbain attraperait une quinzaine de proies par année, dont cinq oiseaux. Ce chiffre multiplié par le nombre de millions de chats qui vivent avec l'homme, implique des dizaines de millions d'oiseaux tués chaque années. Tués pour rien puisque rarement mangés. Pour rien? Gaspillage? C'est plutôt une forme de sélection naturelle sans laquelle de nombreux oiseaux handicapés survivraient dans de très mauvaises conditions. Autant sélectionner les oiseaux qui font un nid adéquat, bien protégé, à l'abri des prédateurs et qui défendent leur nichée. Mais ce n'est qu'un avis que vous n'êtes nullement obligé de partager. Que faire pour éviter qu'un chat n'attaque les oiseaux? Il n'y a presque rien à faire!

Néanmoins, il propose deux méthodes: socialiser le chat aux oiseaux et corriger le comportement de chasse. Cette seconde technique est pratiquement impossible à mettre en œuvre parce que l'animal doit être corrigé pendant la chasse, si possible dès l'éveil de l'affût et non quand il est déjà trop tard et qu'il ramène sa proie à la maison. Aussi, la correction doit être liée à l'acte et non au maitre car le chat comprendra alors qu'il ne doit chasser qu'en l'absence de celui-ci. Enfin, la correction doit être si possible administrée par la proie elle-même... et répétée systématiquement.

Chiens

Ce n'est pas une décision anodine que d'adopter un chien ! Là aussi, préférez aller au refuge soulager la misère d'un être qui n'a rien fait pour en arriver là. Vous ne contribuerez pas ainsi au commerce et à l'élevage, avec tous les problèmes de consanguinité ou de maltraitance que cela implique lorsqu'un chien n'a pas l'heur de correspondre aux critères de sa race.
Demandez conseil à un vétérinaire ou à la personne du refuge qui connaît les animaux : sa taille, son mode de vie sont à prendre en considération! On n'adopte pas un Husky lorsqu'on reste parti travailler toute la journée ou que l'on est sédentaire! Il est bon de prendre le temps d'analyser son propre mode de vie et la manière dont on envisage sa relation avec son nouvel ami avant de se décider. La personne du refuge ou le propriétaire des parents de l'animal peuvent vous donner des indications précieuses sur son passé : un chien qui a perdu confiance en l'homme s'adaptera sans doute mal dans un endroit où il y a beaucoup de passages et de visites (magasin...). Le coût annuel est un critère non négligeable.

Alimentation

L'organisme d'un chien ne fonctionne pas comme celui de l'homme. Tous les vétérinaires expliquent qu'il ne faut pas changer son alimentation, si on a à le faire, il faut le faire sur une période de transition, donc le nourrir de ses restes est une hérésie (risques de désordres digestifs, perforation des intestins avec des os de poulet ou de lapin).

Deux options majeures : alimentation industrielle ou nourriture maison.

  • les croquettes ou boites diverses présentent l'avantage d'être dosées de manière équilibrée, reste le problème de l'impact environnemental et d'éthique : elles ont été mises au point suite à des expériences en laboratoire.... Les aliments bon marché sont faits à partir de viande d'équarrissage et d'additifs et excipients chimiques! Les "boites ration" représentent une quantité de déchets et ne sont pas une option raisonnable.
  • la pâtée maison peut être assez bien équilibrée si on se renseigne correctement. Un chien ne mange pas que de la viande [9] mais aime les légumes et les fruits, il les appréciera d'autant plus qu'il aura été habitué jeune! Un bon moyen pour limiter l'empreinte écologique maître-chien est de lui préparer un repas complet à base de pâtes et de légumes (légumes cuits vapeur et crudités pour les vitamines) que l'on peut cuire chaque semaine et conserver par portion afin d'éviter de consommer de l'énergie au quotidien (il faut moins d'énergie pour cuire 500 grammes de pâtes en une seule fois que pour en cuire 100 grammes cinq fois).
Soins

On distinguera soins au sens normal : hygiène et médecine de excentricité (toutes les dérives à la mode : salons de thé pour chiens, accessoires de mode....). Soins veut dire veiller à la santé et au bien-être de l'animal. Affubler un caniche d'un tutu de danse est un manque de respect pour la nature de cet être sensible, outre l'impact environnemental (diamants sur des colliers!), c'est tout simplement indigne de l'humain qui s'engage à priori à respecter son animal.

  • sur le plan médical, c'est évidemment au vétérinaire qu'il faut demander conseil pour les petits désordres de la vie mais aussi les vaccins (question épineuse, comme pour les humains : affaiblissement des systèmes immunitaires, évolution des virus), la stérilisation, la vermifugation... Cependant, il faut garder à l'esprit que la plupart de ces produits ont été élaborés suite à des expériences sur animaux! Il existe des gammes de produits bio naturels[10].
  • sur le plan hygiène, là aussi, des produits naturels existent et il faut se renseigner auprès de son vétérinaire : le Ph de la peau d'un chien n'est pas le même que celui de la nôtre. Passons sous silence les cosmétiques pour teindre son chien en rose, ce qui relève franchement de la psychiatrie pour le maître. On ne lave pas un chien tous les 4 matins, il faut lui laisser sa protection naturelle, par contre, des brossages réguliers sont une bonne hygiène et un moment d'amitié partagée : le chien adore être l'objet de l'intérêt et des soins de son maître et l'impact environnemental se limite à la fabrication de la brosse, c'est donc minime.

Oiseaux

Poissons

Reptiles

Amphibiens

Renoncer aux NAC

Les NAC ou nouveaux animaux de compagnie désignent les animaux exotiques domestiques, des espèces qui sont entrées après les années 1970 dans le cercle des animaux de compagnie. Très souvent, l’exportation et la détention de ces animaux est illégale.

En effet, bien que les furets, les lapins ou encore les rats sont considérés comment étant des animaux domestiques et réaffectés dans la catégorie des NAC, ces nouveaux animaux de compagnie sont souvent des espèces rares, mais aussi des animaux sauvages. Ce genre de commerce, voire de contrebande, contribue à aggraver la situation des espèces menacées d'extinction en même temps qu'il implique des tortures inacceptables car ces animaux sont faits pour vivre libres dans leur milieu naturel. Il convient aussi de considérer les effets dévastateurs en cascade : à l'état naturel, ces animaux participent à l'équilibre biologique de leur milieu (chaîne des êtres, faune, flore) : modifier les populations signifie impacter d'autres espèces qui vont soit disparaître soit devenir envahissantes et à leur tour en faire mourir d'autres.

Être en possession de ce type d’animaux chez soi requiert le respect de certaines conventions internationales et parfois un certificat de capacité pour l’entretien et l’élevage d’animaux sauvages. Et pour cause, adopter des NAC présente des risques pour son propriétaire, pour son entourage mais aussi pour l’animal lui-même : maladies, risques de griffures ou morsures pouvant être venimeuses, habitat et nourriture inappropriés, etc.

Écologiquement parlant, ces animaux peuvent également être très exigeants en ressources afin de recréer les conditions de vies nécessaires à leur bien-être : grand aquarium, lampe chauffante, thermoplongeur, etc. Par ailleurs, il arrive que ces animaux soient relâchés dans notre écosystème, inadapté à ces espèces. Les conséquences de ce geste peuvent être dévastatrices pour la faune et la flore, on parle alors d’invasion biologique.

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 Sondage FACCO réalisé avec TNS Sofres en 2008
  2. Mission Economique de Bruxelles, Le marché des aliments pour chiens et chats en Belgique, 2006
  3. Time to Eat the Dog: The Real Guide to Sustainable Living de Brenda Vale et Robert Vale (Broché - 1 juin 2009)
  4. Prairie et Duarte, Biogeosciences, 2007
  5. Stériliser = protéger, Service public fédéral (SPF) Santé publique
  6. Angela Gair, Le Guide du chat, Marabout, Italie, juin 2001.
  7. Larousse du chat, Larousse, Paris, 2000.
  8. L'éducation du chat, Dr Joël Dehasse, Le Jour, éditeur, Québec, 2000, p.111.
  9. régimes végétariens canins
  10. chien écolo

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

Bibliographie

  • DEHASSE JOËL (Dr.), L'éducation du chat, Nos amis les animaux, Le Jour, éditeur, Québec, 2000.
  • GAIR ANGELA, Le guide du chat, Editions Marabout, Italie, juin 2001.
  • ROUSSELET-BLANC (Dr.), Larousse du chat, Larousse, Paris, 2000.
  • TAYLOR DAVID, Les chats, Editions Solar, Hong Kong, 1990.


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