Éco-volontariat

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L'écovolontariat allie le tourisme vert, qui permet de profiter des milieux naturels tout en les respectant, et le soutien à des actions de recherche, protection et conservation directement sur le terrain.

Il peut ainsi se traduire par l'aide des employés d'un parc national ou l'étude de cétacés dans leur milieu naturel en compagnie de chercheurs.


Description

L'écovolontariat est ainsi une sorte de voyage écologique, responsable et solidaire où les volontaires participent à des chantiers ou programmes pour l'environnement, encadrés par des professionnels, en même temps qu'ils profitent de la nature environnante (ex: paysage sauvage, observations d'animaux, ...).

Généralement, l'écovolontariat se caractérise par une aide aux organisations locales de protection de la nature, en manque de moyens, et qui ne demandent donc pas mieux que de recevoir quelques effectifs supplémentaires, voire une aide financière. Durant leur séjour, les écovolontaires soutiennent les chercheurs et les protecteurs de la nature dans leur travail de préservation de la biodiversité.

Historique de l'écovolontariat

Volontaires.jpg

La formule chantier existe depuis fort longtemps. Née en Europe après la première guerre mondiale, les chantiers visaient deux objectifs principaux : reconstruire les villages détruits et prouver que la coopération internationale était encore possible et pouvait aider à rétablir la paix mondiale. Au fil des ans, le chantier est devenu un projet éducatif pouvant contribuer au développement personnel et social des participants. Les associations spécialisées dans les chantiers de construction et/ou les chantiers de jeunes, regroupées par exemple dans Co-Travaux, s’inscrivent dans cette logique.

Après la deuxième guerre mondiale, on assiste au développement décisif des structures et des concepts de la conservation de la nature. Parallèlement, suite au développement du tourisme et plus particulièrement du tourisme de masse, est apparue la notion de tourisme vert, une forme de tourisme en milieu rural, plus respectueuse de l’environnement, plus personnalisée, et fortement ancrée localement : chambres d’hôtes, produits locaux…

La forme la plus aboutie du tourisme vert est l’écotourisme, dont le concept est apparu dans les années 90 en France. Si le tourisme vert nuit peu à l’environnement, l’écotourisme veut favoriser une attitude respectueuse à l’égard de l’environnement et participer à la protection de la nature. Il entraine aussi des retombées directes pour les populations locales. Ce courant a démarré aux États-Unis suite à une surfréquentation des grands parcs nationaux. Un TO comme Saïga est reconnu par S.Blangy [1], comme la structure référente en écotourisme.

L’écotouriste peut prendre part à des activités de conservation, dans le cadre d’un séjour éco-solidaire mais ce n’est pas l’objet principal de son voyage et c’est surtout par sa participation financière qu’il va aider les populations locales ou le programme de conservation. Cette formule participative s’est développée d’abord dans les pays anglo-saxons (ecovolunteering) et depuis peu en France, d’abord par Saïga, puis de façon très médiatique par Planète Urgence. [2]

Dans sa notion française, « l’écovolontariat » a pour objectif premier l’aide et la participation à des mesures de conservation et permet de s’engager concrètement pour une cause environnementale, de devenir un citoyen acteur et responsable, au nom de l’intérêt général.

Définitions de l’écovolontariat

Différence bénévolat/volontariat

Selon le Ministère de la Santé, la Jeunesse et les Sport, le bénévole donne une fraction de son temps, et n’a d’autre engagement que moral. Le terme volontaire comporte une dimension contractuelle : le volontaire est lui engagé à plein temps, pour une durée définie, en général dans un milieu différent, sur le terrain et sur une mission précise. Il a un statut défini par une loi et reçoit des indemnités.

En fait, dans le courant actuel de l’écovolontariat à la française, la différence se base surtout sur le type de mission confiée aux bénévoles. Le terme « bénévole » étant très ancien, il semblait plus dynamique d’utiliser un terme nouveau, et anglo-saxon de surcroît, pour nommer cette nouvelle démarche. La différence serait donc que les « bénévoles » travaillent au fonctionnement de l’activité (conception, promotion, gestion, suivi adhérents, etc.), alors que les (bénévoles) « volontaires » œuvrent sur le terrain, que ce soit dans le social, l’humanitaire ou l’environnement, et participent à l’action de l’association, non à son fonctionnement interne, en échange de la découverte et de l’apprentissage de techniques scientifiques ou de conservation.

Définition, caractéristiques et objectifs

L’Institut de Recherche et d’Information sur le Volontariat [3] donne cinq grandes caractéristiques pour définir le volontariat : «le volontaire est celui qui s’engage (notion d’engagement), de son plein gré (notion de liberté), de manière désintéressée (notion d’acte sans but lucratif), dans une action organisée (notion d’appartenance à un groupe, à une structure), au service de la communauté (notion d’intérêt commun) »

Le terme d’écovolontariat ou éco-volontariat rajoute la dimension écologique à la notion de volontariat.

L’écovolontariat désigne donc une action bénévole au service de la préservation de l’environnement, de la protection ou valorisation des espèces et des habitats naturels (1er objectif). Le 2ème objectif de l'écovolontariat étant la sensibilisation du volontaire à la protection de la nature, celle-ci se fait grâce au contact avec la terre, par les sens. L'écovolontariat n'atteint pas l'un de ses objectifs si le volontaire reste en intérieur.A la différence de l'éco-bénévole se mettant au service d'une association de protection de la nature pour l'aider dans son fonctionnement interne, au niveau de l'administratif et de la gestion de dossiers, l'écovolontaire est sur le terrain, dans la nature.

L'écovolontaire devient un ambassadeur de la nature, par émerveillement devant la beauté de la nature grâce à la vue, à l'écoute des sons ; la sensualité de la terre par le toucher et les odeurs. Rien ne pourra remplacer une action de terrain, notamment pour les urbains, qui vivent en permanence dans le béton. L'écovolontariat est un outil d'éducation à l'environnement

L’écovolontariat n’exige pas spécialement de compétences scientifiques en biologie ou écologie. Il exige surtout de la motivation et un esprit d’ouverture. L’écovolontaire offre de son temps, de son savoir, de sa motivation, de son énergie sans recevoir en contrepartie de rémunération. L’écovolontariat est aussi source d’apprentissage, d’échange, de formation pour le volontaire et d’enrichissement personnel. Ainsi, le bénévole-écovolontaire accomplit un acte militant et solidaire et par son action, il est essentiel à la bonne marche et parfois même à l’existence de nombreux programmes de conservation. En effet, les budgets octroyés pour la protection de la nature sont souvent bien maigres et les ONG ont besoin de soutien, tant au niveau financier qu’au niveau de la main-d’œuvre. De ce fait, bien souvent, la contribution des écovolontaires est cruciale pour que ces programmes puissent perdurer.

Voir aussi

Source : étude réalisée par apasdeloup.org [4]

Liens internes

Liens externes

Liste des associations d'écovolontariat

Liste des associations pour la conservation de l'environnement

Références

  1. S.Blangy (consultante en écotourisme, enseignante chercheuse)
  2. Planète Urgence (2005)
  3. Institut de Recherche et d’Information sur le Volontariat : http://www.iriv.net
  4. Source :http://www.apasdeloup.org

Bibliographie

Guide international du volontariat pour la nature, éd. Safran, Bruxelles, 2007. ISBN 978-2-87457-016-2 + d'infos


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