Anticafards
Les cafards ont une très forte capacité d'adaptation, c'est pourquoi de génération en génération, ils arrivent à faire face aux différents poisons qu'ils peuvent rencontrer. Certains pièges utilisent des phéromones pour attirer les cafards. Il faut se méfier de certaines menuiseries de cuisines faites sur mesure, certaines sont de véritables abris gigantesques, entre le fond vertical du placard et le mur mais aussi sous les meubles.
Pour contrôler sur du long terme la prolifération des cafards, il faut réduire au minimum les sources de nourriture, d'eau et les abris nécessaires à leur survie. Les traitements massifs aux insecticides peuvent faire migrer la plus grande partie de la population vers les logements voisins.
Sommaire
Hygiène de rigueur[modifier]
Le cafard ne caractérise pas un appartement sale, mais un appartement négligé : dès l'apparition des premiers signes, il faut passer à l'action, à savoir :
- Nettoyer l'ensemble des meubles, à l'intérieur (miettes, grains de riz, nouilles, graines de semoules, farine ...) comme à l'extérieur (tâches de graisses).
- Conditionner sous boîte plastique l'intégralité des paquets de nourriture ouverts (pâtes, pommes de terre, lentilles, ...), pas de sac à pain...
- Balayer au minimum tous les deux jours le sol pour en supprimer les miettes, et éviter d'y laisser traîner des zones grasses.
- Accompagner ces gestes d'un traitement des sources ou passages identifiés a priori.
- Nettoyer la vaisselle en flux tendu (évier toujours propre, et si possible sec).
- Nettoyer le mur autour de la plaque de cuisson après chaque utilisation (graisse).
Ennemis naturels[modifier]
Evaniidae[modifier]
Les blattes et cafards sont parasitées au stade œuf par une famille spécifique d'hyménoptères térébrants, les Evaniidae (ou evanioidea). Ils sont facilement reconnaissables à leur thorax massif munis d'un petit abdomen aplati transversalement.
Scutigère véloce[modifier]
Le scutigère véloce, invertébré à 15 paires de pattes, se nourrit également des cafards et d'autres insectes nuisibles : fourmis, moustiques, termites, poissons d'argent. Leur présence dans une pièce est donc également la probabilité de la présence d'un de ces nuisibles, parfois très discrets.
Méthodes naturelles[modifier]
Noyade[modifier]
Prenez un grand récipient rempli d'eau, au centre de celui-ci, placez un aliment attrayant (morceau de pain, banane, etc.) sur une sous-tasse, rendez le bord extérieur du récipient facilement accessible par les blattes(aménagement en carton ou bois...), une fois dans l'eau, les cafards s'y noient.
On peut durant la nuit poser au sol de larges plats remplis d'eau avec du sirop (leur odorat est très fin) dont on aura huilé les bords pour qu'après avoir bu elles ne puissent plus repartir et se noient.
Ébouillanter[modifier]
Les machines servant à décoller le papier peint ou bien les nettoyeurs à vapeur peuvent être utilisés en cas de grande infestation. Des centaines de blattes sont alors ébouillantées.
Réduction de la circulation[modifier]
On observe que les maisons anciennes ayant des lignes électriques « sous baguettes » n'ont pas de cancrelats ! En revanche, on constate que les installations « sous conduits électriques » vont devenir leurs dortoirs le jour, et leurs « autoroutes » la nuit. Les cafards se déplaçant dans les gaines électriques passant par les boîtiers de connexions où ils se répartissent dans les appartements des particuliers. Un seul remède pour les éliminer chez vous : obturer ces sorties par un bouchon de mastic, le même produit que l'on utilise pour faire les joints des éviers ou lavabos. Il restera à détruire ceux qui campent dans les parties tempérées de votre appareil de cuisson, de la machine à laver ou parfois derrière les plinthes.
Stérilisant propre[modifier]
On peut fabriquer son propre poison à cafard, appelé pâte à ravets, très simplement, en mélangeant un peu d'acide borique - que l'on trouve en pharmacie - à du lait concentré sucré ou quelque chose qui les attire. Verser la pâte ainsi obtenue en faibles quantités dans de petits récipients (bouchons de bouteilles d'eau minérale...) et disposer les aux endroits concernés, comme la cuisine par exemple. Lorsque les cafards mangent ce mélange, cela les rend stériles, et ils ne se reproduisent plus.
Méthodes chimiques[modifier]
Les appâts chimiques sont utiles, mais ils sont pour la plupart toxiques, en nuisant à la santé et en polluant l'environnement.
Poison chimique[modifier]
La plupart des blattes et cafards sont attirées efficacement par : l'appât au propoxur à 2 % pour blattes et la pâte d'acide borique. De très petites quantités d'appât à 2 % doivent être déposées dans les recoins, le long des murs, dans les cages d'ascenseur, les chaufferies, les faux-plafonds et autres endroits où les insectes se cachent pendant la journée. Durant leurs sorties nocturnes, les cafards trouvent ces particules d'appât, les mangent et sont tuées. Les pâtes doivent être déposées par petites quantités sur les lieux de cachette diurne. Il est également très efficace de poser le poison sur sous les conduites d'eau (tuyaux, sous l'évier etc...), car les blattes se nourrissent de la moisissure.
Pièges à appâts[modifier]
Le piège à appât a été employé avec succès pour éliminer des populations entières de blattes et de cafards germaniques. Ceux à l'hydraméthylon sont couramment utilisés de nos jours dans les cuisines et les boutiques d'alimentation pour lutter contre cette espèce. Les individus cherchent un abri dans ces pièges. Une fois rentrés, ils mangent un fragment de l'appât, ressortent et meurent. Sans danger pour les enfants, ces pièges sont un moyen extrêmement efficace de défense contre les cafards, en particulier s'ils sont installés sur des surfaces verticales dans les zones infestées.
Voir aussi[modifier]
Liens internes[modifier]
Liens externes[modifier]
- (eng) Un site consacré aux cafards
- (fra) Lutte contre les agents de détérioration biologique dans les bibliothèques et les archives
- (fra) Les traditions populaires savent par ailleurs prendre leurs distances par rapport aux cafards : La Chanson des cafards
- (fra) Les mécanismes responsables de la résistance aux insecticides chez les insectes et les acariens
- (fra) Blatte, sur Terra nova