Discussion:Viande bio
J'ai déplacé le sujet prétant à discussion dans un sous-titre pour plus de clarté: "Légitimité de la Viande «bio»"
Keyzer 14 Juillet 2011 à 12:00
Sommaire
Viande Bio est-il vraiment le titre approprié pour cette page?[modifier]
Bien que je respecte le point de vue adopté, il s'agit plus d'un discours fortement argumentatif plutôt qu'informatif.
Certaines parties conviennent bien à son titre mais d'autres auraient plus intérêt à être incorporé dans un article traitant des éthiques végétarienne, végétalienne et autres; l'objectif d'ékopédia étant surtout l'information.
Hors un certains nombre de passages restent assez virulents, d'autres quelque peu douteux; et le tout peut être facilement interprété comme une diatribe anti-viande, d'autant plus sur un article portant ce nom.
Peut être qu'un passage avec un point de vue différent équilibrerait l'article?
Hatlawa 7 mars 2007 à 13:22 (EST)
- À moins d'avis contraires, je suis d'accord pour fusionner la page avec viande. Je la propose à la suppression. --Antaya @ 7 mars 2007 à 17:41 (EST)
Réponse[modifier]
Je suis l'auteur de l'article. Merci pour ce commentaire. Je pense que le nom de l'article est approprié en ce sens qu'il parle bien de la volonté de certains commerçants de mettre la viande sous label "bio", ce que je récuse sans aucun doute assez férocement mais en apportant des preuves qui relèvent effectivement de l'argumentaire végétariste mais aussi de la simple anatomie (l'homme pas la dentition appropriée pour manger de la viande). Il s'agit d'un article écrit par le végétariste que je suis, donc forcément anti-viande. Mais mon propos n'est pas de parler de la simple viande et me semble pourtant clair : si diatribe il y a, ce que je reconnais volontiers, elle concerne uniquement et spécifiquement le concept de "viande bio" que je considère comme inacceptable et révoltant.
"Viande bio" est un concept qui ne saurait être confondu avec "viande". Nous savons tous ce qu'est la viande. Cet article parle d'autre chose, je ne pense donc pas qu'une fusion avec viande serait opportune.
Autant que le serait le plomb de chasse ! Car on oublie bien souvent de présenter la viande de gibier comme de la viande bio, sachant que justement, tuer n'est pas bio (bio veut dire "vie"). Je dis et j'affirme que la viande bio ça ne veut rien dire. Si maintenant, par ailleurs et sous un autre titre (viande sauvage, viande de bêtes nourries avec des aliments biologiques) quelqu'un veut démontrer pour sa part que la viande bio serait "meilleure" que la viande classique de boucherie, je me demande si Ekopedia est bien le bon endroit. Manger de la viande n'a rien d'original ni d'alternatif, c'est au contraire l'ordinaire de la société de consommation !
Dans la mesure où Ekopedia se veut l'encyclopédie des techniques altertatives (dans ekopedia il y a eko qui fait référence évidente à écologie) et sans doute, comme toute démarche alternative, l'encyclopédie de la joie de vivre, qui se manifeste par le refus du système et de sa barbarie, j'ose imaginer que cette joie ne doit pas seulement concerner l'homme mais aussi nos frères les animaux. Donc oui, je revendique un article qui prend une position ferme et radicale et je le revendique d'autant plus que la recherche de la neutralité relèverait, dans un domaine aussi grave que la souffrance animale, d'une véritable hypocrisie.
Je ne vois donc pas l'intérêt, surtout pour le lecteur, de proposer un article "équilibré" car que serait l'autre pan de cet équilibre sinon l'exposé d'un point de vue favorable à la perpétuation de cette abomination qu'est la tuerie perpétrée par certaines civilisations (pas toutes) sur le règne animal ?
Bien au-delà de simples considérations alimentaires, je suis convaincu que ce qui résulte d'une violence et d'une souffrance ne peut constituer un aliment pour l'homme.
Et que direz-vous lorsque prochainement je livrerai un article intitulé "la viande est un poison" ? Car ce n'est pas parce beaucoup de gens en mangent (pas tous, pas moi) qu'elle est inoffensive. Après tout il y a aussi beaucoup de gens qui fument (pas tous, heureusement) : ils savent que la cigarette est cancérigène, ils savent que c'est toxique, et pourtant, ils continuent. Alors il est toujours possible de citer l'exemple du vieillard qui a fumé toute sa vie et qui n'est jamais tombé malade pour justifier la tabagie, mais il ne faut pas que l'arbre cache la forêt : 80% des cancers des poumons sont provoqués par la cigarette et sont la cause de 25.000 morts par an rien que pour la France…
Respectons la vie et la vie nous respectera !
--Ekopédagogue 7 mars 2007 à 18:08 (EST)
Article est trop subjectif[modifier]
- Si tu veux mon avis, l'article est trop subjectif et on est très loin de la multiplicité des points de vue! Moi je mange de la viande, peu mais quand même, et mon régime alimentaire ne pourrait s'en passer; tout comme le végétarisme, c'est mon choix. Maintenant si la viande est bio (c à d que tout au long du processus animalier, il y a un respect qui se dégage de la chaîne), je crie "Tant mieux!". Pense aux Amérindiens "Natives" qui utilisent tout de l'animal et qui le tue dans un grand respect en remerciant la Terre Mère, on ne va pas les pointer du doigt en criant au scandale! Le régime d'un humain est qualifié d'omnivore et il appartient à chacun de respecter cet aspect alimentaire ou non.
- Par mon intervention je ne suis pas en train de défendre l'indéfendable, à savoir la froide industrie animale, mais de ne pas me sentir mal lorsque je mange de la viande bio ou non. Si elle est bio, je serais le premier en ligne pour combler mon choix de vie. La chaîne est alimentaire est faite de proies et de prédateurs, de carbones plus complexes pour des êtres plus complexes en carbone et il est va ainsi pour tous les règnes, y compris le règne végétal, minéral ou procariothique.
- Ceci étant dit, ma coloc est végétarienne, la plupart de mes amis sont végés et on se respectent tous dans nos choix. Se priver de viande, c'est aussi se priver d'oligoéléments (connus ou non) de notre régime établis depuis des millénaires, mais cela relève du choix. Ton article fait sentir coupable le mangeur de viande qui veut bien faire l'effort de condamner l'industrie tout en respectant la chaîne de carbone omnivore dont nous sommes issus. En cela je considère ton texte ne respecte pas la multiplicité des points de vue : alors je vais retirer le bandeau de suppression ainsi que le vote, mais je vais tout de même mettre celui de {{vérifier}}. Il serait plus convenable de faire valoir la viande bio de façon informative plutôt que de condamner avec partisanerie tout les viandeux sans égard de leurs choix alimentaires. C'est mon opinion, je la respecte et la partage allègrement!
--Antaya @ 7 mars 2007 à 21:02 (EST)
Demande de vérification[modifier]
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Proposé par : --Antaya @ 7 mars 2007 à 21:10 (EST)
Raisons de la demande de vérification[modifier]
Je propose cette page à la véfication après un avis donné dans la discussion de cet article Hatlawa. Il est vrai que ce texte d'Ekopédagogue est fortement argumentatif (c'est son style littéraire) et je pense que cet article devrait respecter la multiplicité des points de vue. L'article actuellement condamne les mangeurs de viande ainsi que tout le processus animalier et ne fait pas état de la situation de la viande bio; il la condamne sans égards des faits et sans comparaisons avec la viande "régulière". Ce texte est subjectif et manque d'informations afin que le lecteur fasse sa propre opinion; on lui dit (tout cuit dans la bouche) que manger de la viande, bio ou non, c'est mal...
Je suis en profond désaccord.
Discussions et commentaires[modifier]
Le moins que je puisse dire c'est qu'au moins, la compréhension de mon texte est claire pour toi Antaya car tu as tiré toi-même la conclusion à laquelle je souhaite que le lecteur arrive : bio ou pas, la viande reste de la viande, donc du cadavre, et résulte d'un meurtre contre un animal. Ce n'est pas un point de vue, c'est un fait : pas de viande sans tuerie.
Comme je le dis plus haut sur cette page, j'ai en réserve un article encore plus chaud (Viande = poison) et un article plus "people" (Bonne nouvelle : la viande tue !) qui relèvent tous deux de mon combat végétariste. Je pense que mes articles sont volontairement tendancieux parce qu'ils sont issus de mon expérience de végétarien. Je porte donc un regard sur le monde des mangeurs de viande par rapport à mon monde de mangeur de végétaux.
Ceci dit, je te remercie de me donner des éléments de travail pour parfaire mon article, et je vais progressivement faire évoluer ce texte en fonction de tes légitimes remarques :
- le corps de l'homme est-il conditionné par de longs millénaires pour consommer de la viande ?
- j'ai partiellement apporté la preuve que notre organisme n'a pas évolué vers la morphologie d'un carnivore.
- l'homme est-il omnivore ? On dit que l'ours est omnivore, mais nous avons très peu en commun avec l'ours. Génétiquement, les êtres vivants qui nous sont les plus proches sont les grands primates (chimpanzé, gorille, ourang), tous végétariens.
- Ne pas manger de viande entraîne-t-il des carrences ? Je démontrerai que non.
- Existe-t-il un seul oligo-élément apporté par la viande qu'on ne saurait trouver ailleurs ? Je démontrerai que non.
Merci de m'avoir ouvert de nouveaux horizons.--Ekopédagogue 8 mars 2007 à 14:14 (EST)
- Tu vas démontrer quoi??? Nous n'avons pas la science infuse pour démontrer quoi que ce soit. Je suis conscient des problèmes qu'entraînent toute forme d'abus et c'est la raison majeure pourquoi je réduis ma consommation de viande, mais je ne veux pas devenir végétarien pour autant. Depuis la nuit des temps, la plupart des humains ont mangé un peu de viande et beaucoup de végétaux. Même si je n'en mange pas beaucoup, j'aime la viande. Mais je me vois dans l'obligation de partiellement boycotter mon régime pour mes convictions écologiques, et c'est très pathétique qu'on en soit (collectivement) rendu là. Toi quand tu manges QUE des végétaux, saches qu'on les a cultivés à grande échelle puis tués, tu encourages la monoculture, les serres à grand déploiement, sans compter les supers-insectes que provoquent le OGM, etc. Tu vois, la façon dont la société est construite, il faudrait arrêter de manger et boire complètement.
- Le problème ne réside pas dans nos choix alimentaires, mais dans l'industrie alimentaire elle-même, c'est très différent. Pire encore se priver de l'un ou de l'autre pourrait créer des carences dont l'humain ne soupçonne pas encore. Pour démontrer quelque chose, tu dois maîtriser tous les aspects du sujet, or ce n'est pas le cas ET CE NE LE SERA JAMAIS. Les humains se croient omniscients, croient tout savoir, mais tous les jours on fait des percées importantes, mais on est tout de même loin de l'omniscience! C'est la nature qui dicte les règles et elles sont établies depuis toujours. Nous sommes omnivores, la nature l'a voulu ainsi et déroger à cette règle met en péril notre vie et c'est valable pour toutes les règles de Mère Nature.
- Je viens de passer au travers des articles de viande, végétarisme, viande bio et bien d'autres... La plupart des textes du portail S'alimenter ont été écrits par et pour des végétariens. Je respecte le choix des végétariens, mais je ne suis pas un mauvais écologiste parce que j'aime manger de la viande, j'exige le même respect que j'ai envers les végétariens. Franchement je suis déçu. Par ces articles partisants, on ne me laisse même pas la chance d'avoir un point de vue différent, ne serait-ce qu'un tant soit peu scientifique... Sur un projet wiki de multicontribution tel que Ekopédia, je m'attend à la plurialité des points de vue certe, mais surtout à de la rigueur intellectuelle et des textes informatifs. Pour les opiniâtres, il y a les blogs, forums et autres. J'aime avoir l'occasion de forger mon opinion, de tirer mes propres conclusions sur un sujet donné. Je suis déçu de lire un peu partout que l'écologisme et l'action environnementale doivent nécessairement passer par le végétarisme. C'est complètement faux et frustrant à la longue.
- De toute façon, tous les problèmes de la planète sont reliés à l'explosion démographique ET RIEN D'AUTRE. Réduisons le nombre d'êtres humains sur la planète, nous venons de régler 100% des problèmes soumis par les puissants médias. Pour vivre de la façon actuelle, nous avons besoin de 4,2 planètes. Rien à voir avec le végétarisme de conviction.
- C'est mon opinion, je l'approuve, la partage et la seconde allègrement. :-) Antaya @ 9 mars 2007 à 06:06 (EST)
Bonjour à tous, nouveau membre d'Ekopédia, je souhaite réagir à l'article et apporter un suppléments de réponse. Pour en savoir plus sur mon profil, je vous invite à cliquer sur mon pseudo. Je vais donc confirmer et compléter les commentaires d'Antaya.
D'abord, il est flagrant et certain que cet article est totalement subjectif. Et hors-sujet de par son titre. Il donne une seule et unique vision de la "viande bio", en terme de définition, de point de vue et d'appréciation...Ce qui ne signifie pas qu'il est totalement mauvais, (certes, il gagnerait à être remodelé et réorganisé j'y reviendrais par la suite) mais cela reste une définition parmi d'autres. Or, normalement le projet wiki/Eko est bien de donner un maximum d'informations au lecteur, afin que celui-ci se fasse son propre avis. Telle une dissertation, un texte doit permettre de forger des opinions. Dans cet article, je me permet de dégager les points positifs et les points négatifs.
1) Les points négatifs[modifier]
- En occultant pour le moment le caractère hors-sujet de l'article, il faudrait au préalable clarifier les choses :
Le point de vue "végétarien" dont tu parles est issu de quel type d'idéal ? Celui de la société judéo-chrétienne, donc occidentale ? Même si celui-ci se veut universaliste, il s'adresse à quel public à priori : A tous les peuples sans exception, aux personnes francophones quelque soit leurs pays ? A la "société de consommation" ? Est-ce que ce point de vue exclut du débat les peuples autochtones, les sociétés non occidentales, etc ? Donc d'une façon générale, il est important de cerner le sujet, le délimiter.
- Hors-sujet et subjectivité
L'appellation "viande bio" n'a de toute évidence pas été défini, mais rejeté. Dans ce cas, pourquoi alors faire un article sur ce sujet, si c'est uniquement pour le dénoncer ? On pourrait tout aussi bien ouvrir un autre sujet ayant pour thème les tueurs en série sur wikipédia : si c'est juste pour dénoncer leurs actes (ignoble, cela va de soi), on n'avancera pas, et le lecteur ne pourra être satisfait dans ses recherches.
Le fait d'orienter l'article sur les vertus du végétarisme met immédiatement le thème hors-sujet, quelque soient d'ailleurs la qualité que pourrait comporter cet article. J'ai vu qu'il existait déjà un article sur le végétarisme, il aurait fallut compléter celui-ci. J'y reviendrais.
Certains termes employés sont contextuellement subjectifs et opposés à l'esprit et à la politique de "wikipédia", de manière flagrante. Exemple : "de nombreux magasins bio proposent sur leurs étalages du «jambon bio», du «saucisson bio» et autres absurdités". Le jugement de valeur "absurdité" n'a pas sa place, car elle donne d'emblée une orientation idéologique et sectaire : elle annonce ainsi au lecteur que l'article ne donnera pas de définition et d'information sur la filière "bio" de la viande, mais au contraire la décridibilise et la condamne. Pourtant...
...Avant de la condamner (à tort ou à raison), il faut la définir, et décrire ce que la société estime être de la "viande bio". Ce qui me permet de passer au point suivant.
- Termes officiels, administratifs et langage courant.
Je pense qu'il y a eu une incompréhension de ta part, sur la définition du terme "biologique" dans le dictionnaire. Celui-ci en effet, donne le cadre général de l'utilisation et des domaines affiliés à son emploi. A ce titre, il ne donne pas Tous les secteurs concernés par la filière bio. Il évoque, comme tu l'a précisé l'agriculture biologique. Or l'élevage FAIT PARTIE de l'agriculture. Agriculture > Activité économique ayant pour objet la transformation et la mise en valeur du milieu naturel afin d'obtenir les produits végétaux et animaux utiles à l'homme, en particulier ceux qui sont destinés à son alimentation. N'oublions pas que l'agriculture bio et ses produits n'ont pas uniquement pour but l'alimentation. Citons par exemple le coton, les huiles essentielles, les hydrolats, pour ne citer que cela. Pourtant le dictionnaire ne cite pas ces diverses productions. Ce ne'est pas pour autant qu'elles n'existent pas. Le dictionnaire précise bien "et animaux" dans l'agriculture, ce dernier est cité en tant que domaine dans l'article bio. L'élevage (et donc également l'élevage bio) fait partie de la transformation et la mise en valeur du milieu naturel.
Ensuite, que l'on conteste et discute ces aspect est tout autre chose, car il s'agirait alors de se positionner sur des termes et non de les définir !
Aussi, pour continuer, je te cite : La Viande bio, ça n’existe pas !. Cette affirmation est fausse et relève avant tout d'un jugement de valeur (qui a droit à être défendu bien entendu, mais dans le cadre des opinions et non des définitions). Il suffit pour cela de taper les mots-clé sur le web pour se rendre compte de l'existence de la viande bio. Il aurait fallu dès le départ, dégager la notion de "viande bio" dans le domaine historique, politique, commercial et sociologique. Ainsi, pour ne citer que l'exemple de l'union européenne, la viande bio est une réalité. Dans le domaine politique, et inévitablement le domaine commercial, c'est également un thème largement débattu et étudié par les universitaires, les médias, les institutions, notamment dans un cadre sociologique afin de connaître et cerner l'impact, et la réalité de la viande bio auprès des populations.
- Ethnocentrisme, représentation et concept de la viande
On touche là un point sensible de l'article et du sujet : l'alimentation. Et par extension la spiritualité, les modes de vie, la culture, les tabous, la religion, etc.
C'est pour cela que je soulevais dans le premier point, l'importance de cerner et délimiter le sujet. Notre façon de vivre, de parler, de se nourrir, bref de nous manifester à travers tous les gestes quotidiens de la vie, est un reflet de notre culture. Celle-ci est en grande partie influencée par notre environnement à savoir, le cadre de vie, les médias, la cellule familiale, etc. Ces derniers éléments jouent un rôle différents et plus ou moins important selon les individus, les nationalités, les peuples, l'environnement géographique...
A ce titre, le mode de consommation que tu décris, n'a ni plus ni moins de valeur qu'un autre. En effet, il s'agit uniquement d'un comportement propre à ta culture mais aussi tes spécificités individuelles (opinion, philosophie de vie, etc). Même si ton comportement alimentaire (intégré j'imagine dans un cadre plus large qui est "l'éco citoyenneté") est encore marginal dans la société occidentale, bien que pas si rare que cela, il ne doit pas être perçu comme inférieur aux autres, mais pas supérieur non plus. L'importance numérique n'a pas lieu de faire autorité, sinon l'on dirait que tu serait dans le faux, puisque ne faisant pas partie de la majorité, consommatrice de viande...ce qui serait idiot, et dénué de sens.
La posture consistant à répudier le mode de vie des autres parce que trop éloigné de ses propres valeurs morales, culturelles, religieuses, sociales, esthétiques est ce que l'on appelle de l'ethnocentrisme. C'est-à-dire, ramener tout à soi, en considérant sa propre société et ses repères culturels comme la norme. Cet ethnocentrisme, ce jugement de valeur, est un comportement partagé par toute l'humanité. Ce n'est donc pas toi que je vise, rassures-toi, mais tout le monde, moi y compris. C'est un fait, cela fait partie de la nature humaine. Cependant, l'ethnocentrisme peut se manifester à des formes et des degrés différents. La forme la moins grave est la simple intolérance. La plus grave peut être à caractère raciste, l'ethnocide, le génocide, ou encore par des manifestations culturelles, politiques, religieuses...Refermons cette parenthèse.
Je te cite : le fait de présenter la viande comme une source de protéine occulte le caractère sordide de la chaîne de production bouchère. Biologique ou non, la viande est le fruit d'une manipulation que la plupart des consommateurs sont incapables d'imaginer et qu'il faut bien rappeler : assomage, abattage, brochage, saignée, dépeçage, dépouillement (ou déplumage s'il s'agit d'oiseaux), écorchage, équarissage, tranchage, etc Deuxièmement parce que se demander si la viande est bonne ou non à la consommation alimentaire, est un raccourci hypocrite par rapport à la réalité ; L'homme devrait d'abord s'interroger sur le bien fondé de l'acte de tuer. Savoir si oui ou non l'homme a le droit moral, éthique et naturel de prendre la vie à des êtres que le destin a fait naître sous une forme différente de la nôtre.
L'homme tue les animaux pour se nourrir, le revendique et l'assume. J'ignore dans quel pays tu vis actuellement (cela n'est pas indiqué dans ton profil : Canada, Belgique, Suisse, France, Algérie, etc ?), mais en France, cette revendication et cette réalité que l'homme tue les animaux par plaisir alimentaire, s'exprime désormais dans la publicité et il n'y a plus de tabou à assumer le fait que l'on doit procéder à des actions spécifiques aux prédateurs pour consommer (voir pub Charal). Observer attentivement à la fin du spot, la griffure effectuée par la fourchette : On projette les même sentiments que les prédateurs et ses atouts (griffes, crocs, etc). Ainsi, ton affirmation selon laquelle, le caractère sordide de la boucherie est occulté n'est plus fondée. Certes, on ne montre pas les abattoirs, la mise à mort de l'animal, mais on ne s'empêche pas à faire appel à notre imaginaire. L'acte violent présent dans cette pub vient renforcer le caractère "sanguinaire" et "vorace" du consommateur de viande, on souhaite attiser son appétit. De même, dans celle-ci on cherche également à décridibiliser les végétariens en les présentant comme marginaux et en voie de disparition ! En outre, les consommateurs, même s'ils ne le pensent pas tout le temps savent bien qu'il a fallut dépecer un animal avant que celui-ci ne se retrouve sous forme de steack, entrecôte, etc ! Par conséquent ton affirmation selon laquelle la plupart des consommateurs sont incapables d'imaginer les différentes étapes de la production de la viande ("abattage", "tranchage", etc), paraît difficile à envisager. En effet, il faut "trancher" la viande, la "découper", la mettre en "broche", cela est évident et les consommateurs savent bien que le steack emballé n'est pas tombé du ciel !
L'homme consomme de la viande pour diversifier son alimentation, pour des raisons nutritives (ce qui peut être débattu, et là ton point de vue est important), mais aussi par gourmandise. Selon ta philosophie, aussi respectable soit-elle, l'acte de tuer un animal est immoral, non éthique et non naturel. Soit. Mais cette philosophie correspond à une grille de lecture du monde, telle que tu le vois. Où débute la nature, et où se termine-t-elle ? En quoi tuer un animal n'est pas naturel ? En revanche, On pourrait aisément affirmer que tuer un animal uniquement par plaisir ne serait pas naturel, car l'homme est en effet le seul être vivant à pouvoir agir ainsi : Ôter la vie à un animal simplement par goût du luxe, par plaisir...Pourtant se nourrir est naturel et montre bien que l'acte de tuer un animal pour satisfaire sa faim l'est tout autant. Finalement l'une des grandes différences entre l'homme et l'animal réside dans la cuisson de ses aliments, particulièrement la viande. A ce titre, on dit souvent que l'homme est passé de la nature à la culture en cuisant sa nourriture. Je suis certain que nombre de végétariens disposent de recettes pour préparer leur repas, qu'ils agrémentent ces derniers de diverses façon. Cela est-il naturel ? Les animaux font-ils de même pour se nourrir ? Tartiner un morceau de pain, manger une glace, se faire une salade composée ne sont que quelques exemples démontrant que l'homme de toute évidence, n'entretient pas le même rapport avec son environnement...sa nourriture. Il y intègre de la culture, ce qui a donné les différentes façons de manger à travers la planète selon les pays et peuples.
Je te cite : La viande en soi est un produit artificiel, puisqu'obtenu par des moyens mécaniques compliqués, et ne peut donc pas être qualifiée de biologique. Tout dans la viande est artificiel : le fait que pour la préserver de la putréfaction (naturelle) il faille la conserver dans le froid (artificiel), la préserver des germes (naturels) en l'amballant sous vide (artificiel) ou la faire sécher (artificiel), fumer (artificiel), mettre sous sel (artificiel), etc.
Il y a une obssession manifeste par rapport à la viande. Si tu rentes dans un supermarché, tu constateras que l'ensemble des aliments qui y sont vendus ont demandé une organisation, des méthodes de conservations (pasteurisation, etc) et que bon nombres de denrées alimentaires excluant la viande sont emballées sous vides. La viande n'est pas une exception.
En outre, il y a encore ici une confusion. Lorsqu'on dit "viande bio", ce n'est pas spécifiquement les méthodes d'emballage, de conservation ou la façon de l'agrémenter auquel on fait allusion, mais à des méthodes spécifiques d'élevage, à savoir, cadre de vie des animaux, qualité de nourriture, etc.
A ton avis, d'où viennent les pruneaux ? On a fait subir une transformation à la prune. Les fruits confits... Le chocolat... Enormément de denrées disponibles dans nos sociétés modernes ne sont pas naturelles...même les fruits confits bio, le chocolat bio.
Que l'on dénonce le fait de consommer la viande est très louable, à fortiori si c'est pour attirer l'attention sur la vie de l'animal, et le respect qui devrait lui être dû. Cependant l'argument consistant à dire que tuer un animal pour se nourrir n'est pas naturel, s'effondre pour les raisons citées plus haut. Il faut rajouter que la morphologie non carnivore ou omnivore de l'homme n'est pas un argument, puisque in fine, celui-ci n'a pas adapté son alimentation en fonction de ses capacités physiques à chasser une proie, mais dans le but de diversifier et agrémenter ses repas (à tord ou à raison), d'une part, et d'autre part en fonction de son environnement.
Les Inuits se nourrissaient (aujourd'hui encore pour nombre d'entre eux) uniquement de chaire d'animaux car il était alors le seul disponible (phoques, poisson, etc). La principale base d'alimentation des Masaï provient de son cheptel et son élevage. Il prélève le sang régulièrement (d'ailleurs sans tuer l'animal) pour le mélanger au lait et le boire. La viande constitue la principale source d'alimentation, celle qui est disponible dans leur environnement. A l'inverse, on pourrait citer les Papous de N.G Papouasie, qui eux se nourissement principalement d'aliment à base de légumes, fruits, et racines (qu'ils agrémentent parfois de lezard, serpent, cela est vrai aussi).
Je te cite : L'homme devrait d'abord s'interroger sur le bien fondé de l'acte de tuer. Pour les deux exemples évoqués (Inuits, Masai), il est incontestable qu'ils n'ont pas eu beaucoup de choix pour se poser la question. La non consommation de viande aurait été forcément synonyme de mort pour eux. En revanche, certaines sociétés, comme les Masaï, se sont posés la question sur le bien fondé de tuer tel ou tel animal, et parfois, la manière de ritualiser et organiser le meurtre alimentaire (religion, culture, etc). Je me voit mal suggérer à un Inuit d'aller manger des fruits sur "sa banquise" (je caricature, hein ;))
2) Les points positifs[modifier]
Il en faut aussi :)
Une nécessaire mise au point
Cela avait bien débuté et patatras. Pourtant si tu avais continué, on aurait pu voir éventuellement ce qui parfois se cache sous le label "bio". Est-ce que toutes les filières repectent leur éthique qu'elles sont censées respecter ? Certains labels donnent-ils suffisamment d'information sur le mode d'élevage, l'abattoir, etc. Les instances politiques et administratives, quelles définitions donnent-ils au bio, et particulièrement à la viande ? A creuser.
Le passage sur le mythe des protéines est à développer. Au préalable, je dois préciser que je ne peux pas vraiment débattre à ce sujet car je ne dispose pas des outils pédagogiques (biochimie, médecine, etc). Cependant, on peut affirmer qu'il y a une stratégie visant à montrer que la viande est source de protéines, et qu'elle est donc indispensable (voir pub anglophone où l'on évoque les protéines).
Il est effectivement important de dire qu'être végétarien et se priver de viande (et/ou poisson) est tout à fait possible. Il aurait fallu creuser. Mais de toute évidence...
3) Conclusion[modifier]
...L'article est hors-sujet, il ne faut pas oublier que certains lecteurs peuvent être des collégiens qui à la recherche de doncuments, peuvent tomber sur ce site. A nous de leur donner la meilleur information possible. Ton article est une norme et non la norme. Il est capital d'en cerner le public auquel il est destiné. Il faut l'intégrer dans un courant d'idées de "végétarien-défenseurs d'animaux", ce qui ne correspond pas au libellé "viande bio".
C'est pour cela également que je me suis permis de parler de Masaï et Inuits, car tu évoquais "l'Homme" dans toute son humanité.
Visiblement, tu en as omis la diversité... A bientôt . --Lapinot 24 avril 2007 à 20:14 (EDT)
- Voilà, en cliquant sur mon pseudo, vous accéderez au nouvel article "viande bio", que je proposerais, quand je l'aurais terminé, d'ici 2/3 mois environ en raison de mes multiples occupations... L'intro et le plan sont faits, il pourra éventuellement subir de légères modifications, mais dans l'ensemble l'essentiel y est et indique la manière dont sera abordé et défini la viande bio. A bientôt --Lapinot 2 mai 2007 à 16:54 (EDT)
La viande est un aphrodisiaque avilissant qui souille l'organisme et l'épuise par la stimulation. --Anthony 18 septembre 2008 à 13:12 (EDT)
Regime alimentaire de l'age de pierre[modifier]
Je suis foncierement en desaccord avec cette article. C'est un article qui reprend les poncifs des vegans, qui simplifient tendancieusement des probemes scientifiques complexes dont l'etude tend a demontrer que le veganisme n'est pas un mode d'alimentation sain sur la duree. J'habite en suede et lis le suedois. Un livre qui m'a beaucoup eclaire sur le sujet est "naturlig mat" de Lars wilsson, malheureusement non traduit. En detaillant tous les modes de production et l'histoire de l'alimentation du point de vue du biologste qu'il est, il en arrive a la conclusion que nous devons de facon urgente recreer un mode de nourriture qui s'apparente a celui de l'age de pierre (stenåldern kostvanor). Tout simplement parce que notre corps est adapte a ce regime et non pas au regime actuel. Ce regime devrait eliminer ou limiter fortement les elements raffine (sucre mais aussi farine), privilegier des elements naturel nutritionellement riche et energetiquement pauvre, augmenter la part des proteines (conseil visant une population prise dans son ensemble) ceci en conssommant une viande ou du poisson s'approchant le plus possible du sauvage. Je pense que cette proposition permet de definir ce que devrait etre une viande bio. Une viande bio est une viande qui repond a trois critere -Une qualite nutritionnelle parfaite -Un mode de production s'integrant parfaitement dans l'ecosysteme - Un mode de production respectant l'animal et ne causant pas de souffrance (ou moins) que celle que le meme animal rencontrerait dans un milieu entierement natuel (maladie, predation). Ces trois exigences sont evidement interdependante.
Tout d'abord la viande est elle un luxe ou est elle une necessite ?
Sur le plan physiologique
- Contrairement a ce qui est dit dans l'article, le fait que l'intestin soit long n'est en rien la preuve d'un vegetarianisme. L'homme dans son evolution, s'il garde des caracteristiques du frugivores qu'il fut, il en a aussi perdu d'autre et acquis de nouvelles. Il a par exemple perdu la possibilite de syntethiser lui meme certains acides amines, caracteristique des carnivores. Sa dentition a change, elle est intermediaire entre le carnivore et le frugivores. Ensuite il existe des preuves qui demontrent que la conssommation de viande et de poisson a determine l'evolution du physique de l'homme. Une encore hypothetique est la repartition des graisses qui a change du singe a l'homme, le rapprochant bizarement d'un mamifere marin. Ceci s'expliquerait par l'importance qu'a pris tres tot la conssommation de crustace et de poisson dans la diete de l'homme et qui a probablement facilite l'evolution de son cerveau. Archeologiquement l'etablissement pres des rivieres et la conssomation de poisson en quantite est atteste tres precocement. - Une autre caracteristique qui elle ne fait quasiment plus debat est l'appariton de muscles destines uniquement a la course. L'homme n'est pas qu'un marcheur (ceuilleur), c'est aussi le meilleur coureur du regne animal en ce qui concerne le fond. Cette apparition coincide avec la chasse. L'homme a d'abord chasse en epuisant ses proies, comme le fond encore certaine peuplades en afrique, qui harcelent des antilopes des heures durant, celle ci ne pouvant supporter une serie trop longue de sprint puis d'arret. La conssomation de viande remonte donc a l'aube de l'humanite et est etroitement lie a son evolution. Maintenant cela nous impose t'il a nous d'etre des mangeurs de viande ? Il est difficile de repondre preremptoirement. Aujourd'hui nous pouvons synthetiser des complements. Mais la encore, cela necessiterait une connaissance tres exact des mecanismes biochimiques de la nutrition, et ce n'est pas simple. Prudence est donc de constater que la viande a toujours fait parti des regimes alimentaire de l'histoire et la supprimer ne va peut etre pas forcement de soi. - Certes on peut survivre en etant vegan, mais est on en bonne sante meme avec ou sans complements, et pour combien de temps sachant que le foie peut stocker certaines vitamines durant des annes ou les os le calcium. Ne vit on pas sur des reseves ? On peut citer carl lewis, mais combien de temps l'a t'il ete ? Ensuite il faut etre prudent et exact car les sportifs n'hesite pas a se "gaver" de complement legaux (proteiques, vitaminiques par injection) ce qui fausse completement le probleme. De plus les sportifs ont souvent des coachs en nutrition (tel J.F richet en france), ce qui n'est pas le cas du citoyen lambda qui ne peut pas toujours cuisiner en ajoutant exactement les elements complementaires pour s'alimenter correctement, elements qui se trouvent souvent dans des proportions interessante dans la viande (ou le poisson). Or toute carence, notamment pour une personne tres active peut avoir de tres graves consequence (accident, depression etc). -On peut tenter un regard synthetique sur la question et constater que l'homme n'est pas un animal comme les autres. A ce titre il est normal qu'il soit omnivore. Il n'est pas carnivore car son cerveau est une veritable centrale qui conssomme enormement d'energie. Pour cette raison il a besoin de carbohydrate qu'il trouve comme le singe, dans les fruits et les tubercules (+ les cereales). Ces sucres sont bien adapte a l'effort intellectuel. Mais il n'est pas vegetarien car son cerveau et son corps (l'homme c'est aussi un marcheur et un mannuel) necessite des aliments riches en elements structurants. Des graisses tres particulieres pour son cerveau tres developpe et des proteines pour les muscles des jambes, des bras et des mains. Comme il ne passe pas sa journee a brouter pour concentrer ses proteines et ses graisses, il fallait donc que d'autre le fasse pour lui. Manger de la viande et des produits animaux est dans inscrit dans la physiologie de l'homme-
Sur le plan environemental
Beaucoup de vegan partent du principe que la culture est un acte neutre. C'est evidemment grossierment faux. C'est un acte tres destructeur. rappelons nous que les indiens etait choque par le fait que lon puisse ainsi denuder la terre. On sait maintenant que le debut de l'agriculure coincide avec la premiere montee des niveau de CO2 (scientific american de l'annee derniere). En effet l'emergence de l'agriculture s'est toujours fait au detriment du couvert forestier initial qui est convertie en carbone gazeux. Encore aujourd'hui le brulis et la deforestation sont de grands contributeurs en CO2. Le mode de vie le plus respectueux du biotope est donc celui de chasseur cueilleur, l'agriculture ne l'est pas, et de tres loin (meme 100% bio !). L'elevage industriel ne fait donc qu'aggraver un probleme deja existant: pour nourrir 9 milliards d'humain, meme vegetarien il faut reduire dangereusement la surface des biotopes naturels. En fait ils on quasiment disparu, et il n'est pas dit que l'appauvrissement de la biodiversite soit reversible et qu'il ne minera lentement les rendements (pollinisation, insecte ravageurs). Ensuite il convient d'etre precis et de remarquer que tous les elevages ne sont pas equivalent. Un elevage de chevre en foret eparse ou maquis, n'a rien a voir en terme d'impact avec un elevage de chevre industriel. Le premier a un impact tres faible et permet de produire des aliments sur une terre non cultive, ce qui est un avantage. Le second utilise des productions de culture et est donc dommageable. Il existe sur terre de grande surfaces non cultivable et qui permette de facon durable de produire du betail ou du gibier (les forets suedoises comprennent une importante population d'elan et de sanglier, les steaks sont vendu en supermarche au prix du boeuf, le rennes utilisent des terres non cultivable). Certains type d'elevage, qui ne sont pas en concurrence avec la culture sont plus vertueux que celle ci et permettent de produire des calories en economisant des surfaces agricoles. Il a par exemple etait decrit dans un article du monde que la viande de brousse en afrique equatorial represente encore aujourd'hui une part importante des apports proteiques des populations de ses regions. Il ne s'agit eviedemment pas de les obligers a sortir de l'agriculture ces proteines en deboisant, mais de simplement rendre cette pratique durable, c'est a dire la limiter au prelevement annuel equivalent a ceux des grands carnivore, qui malheureusement on deja disparu et/ou d'ameliorer le taux de survie du gibier en le protegeant (gites, apport ponctuel de nourriture lors de secheresse etc...) puis en limitant artificiellement la surpopulaton induite grace a la chasse. La durabilite des prelevements doit etre estime de facon scientifique, en dehors de toute ideologie.
AUTRE AVIS
Bonjour
Je trouve le titre tout à fait adapté, justement parce que nous ne sommes pas ici dans Wikipédia, mais dans Ekopédia. C'est à dire qu'à la lecture de tous ces articles, nous comprenons que l'écologie est motivée par une réflexion, une éthique. Et la "viande bio" n'est éthiquement pas acceptable. Elle ne garantit pas le bien-être de l'animal, et mème si elle le faisait, elle le conduit tout de mème à l'abattoir (qui d'ailleurs n'est pas un abattoir bio -comment celà pourrait-il exister ? -)
- Absolument, une viande bio est une absurdité, tout comme consommer de la viande :( --Anthony 17 avril 2009 à 15:37 (EDT)
mélange nocif[modifier]
Je pense que cet article est un mélange désordonné de plusieurs chose dont Ekopedia gagnerait à ce qu'elle soie traitée de manière à la fois plus rationnelle et plus objective.
- élevage bio <> élevage industriel : il y a des choses à dire (du positif et du négatif des 2 côtés même si au final la balance penche fortement d'un côté)
- omnivore >< végétarien : bcp de négatif d'un côté... mais l'autre côté n'est pas pour autant "la solution parfaite"
- éthique >< non-étique : c'est un débat de société
- bio >< "parfait"
Concernant le manque d'objectivité, je ne vais prendre qu'un exemple : l'article fait un scandale du "droit de tuer" que s'accorde les mangeurs de viande. Si l'auteur de l'article est logique avec lui-même, je me demande comment il ne trouve pas tout aussi scandaleux d'ôter la vie à des plantes ! Ne font-elle pas elle aussi partie des organismes vivants ?
Et pourtant en revenant au titre de l'article, je pense qu'il est possible de faire un article montrant :
- les avantages du bio par rapport au non-bio
- les limites du bio. Malheureusement dans ce domaine, le problème est généralisé : les fraises bio cultivée sous serre et transportée par avion ne font sûrement pas mieux que le poulet bio élevé localement !
Au final, je pense que cet article est non seulement inutile et même contre-productif :
- Soit on est de l'avis de l'auteur avant de commencer la lecture et cette lecture ressemble à un match de boxe.
- Soit on n'est pas de l'avis de l'auteur avant l'article et à mon avis, l'article aura plutôt tendance à éloigner les gens de toute réflexion ô combien nécessaire !
Renommons l'article en "je hais les mangeurs de viande" ou bougons le dans la page de présentation de son auteur ou blanchissons-le durant le temps nécessaire à une réécriture plus constructive. A ce titre, l'ébauche d'article se trouvant sur la page de Lapinot me semble une alternative constructive. MarcHeko 26 mai 2009 à 13:17 (EDT)
D'accord pour remplacer l'article actuel (inexploitable en l'état) par le texte sur Utilisateur:Lapinot.
a+
Neja 26 mai 2009 à 16:14 (EDT)
- J'approuve également, --Anthony 27 mai 2009 à 09:03 (EDT)
Argumentaire encore[modifier]
Un article sur la "viande bio" est-il réellement nécessaire ?
Quelques précisions, en vrac, sur l'article et quelques aspects de la discussion qui est menée.
- Cet article est clairement un article antiviande. Il y a quelques points que je trouve douteux (à propos de la vit B12, je ne suis pas convaincu et du sens qui est donné à "bio"). Par contre, en tant que végétalien, j'adhère complètement au point de vue.
- Il y a de trés nombreux (presque tous) éléments de la morphologie humaine qui en font un végétarien (si des paléantologues non humains retrouvaient des ossements humains ils en déduiraient de façon certaine que notre régime était essentiellement végétarien et non omnivore, à l'image des gorilles). Il s'agit seulement d'une précision sur les présomptions d'adéquation du corps humain à tel ou tel régime.
- L'élevage nécessite de cultiver de grandes parcelles de monocultures (de soja transgénique implantés en amazonie par ex). A contrario, le végétalisme a en fait un très fort impact environnemental (dans le sens positif ! plus que le fait de manger bio+local). Donc si ! le pb environnemental réside aussi dans nos choix alimentaires, d'autant que la viande bio pour toute la planète c'est impossible, ni de demander à 4000000000 d'êtres humains de bien vouloir mourir pour qu'on puisse mieux respirer (je caricature!).
- Il y a une difficulté qu'il ne faudrait pas occulter, c'est qu'en dépit du fait que nous pensons (j'en suis) que manger les animaux est un acte de barbarie, nous sommes entourés de personnes qui mangent de la viande et n'avons pas d'autre choix que de vivre en bonne entente avec eux, même ceux qui se montrent arrogant dans leur carnisme (blague connes, discours mielleux sur la corrida, ...). Il y a une différence nette de point de vue moral qui fait qu'on peut dire que les végétariens (qui ont une vie sociale...) sont des personnes très "tolérantes".
- Les véganistes ne partent pas du principe que la culuture est inoffensive. Mais elle est bcp moins néfaste que l'élevage, d'autant qu'il faut quand même cultiver (et même plus) des végétaux pour nourrir les animaux d'élevage.
- Il y a de nombreuses études sur le bien fondé du végétarisme du pt de vue de la santé, y compris sur le long terme.
- Le "régime de l'âge de pierre" n'existe pas, puisque l'espèce humaine s'étant rapidement répandue sur la terre, il devait y avoir de nombreux régimes différents selon les régions (par ex : les inuit justement opposés aux papous qui cultivent des légumes).
Amicalement. --Biajojo 4 septembre 2010 à 12:53 (CEST)
Bonjour Biajojo,
totalement d'accord avec toi sur tous les plans, je suis aussi végétarienne pour les mêmes raisons (morale, environnement, ect...) . Juste pour être un peu conciliante, j'ajouterais que, pour ceux qui veulent absolument consommer de la viande (ne serait-ce que de temps en temps) , l'option éleveur bio de proximité me paraît un moindre mal : logiquement, le cahier des charges est rigoureux pour le confort de l'animal. (le mot confort me répugne dans ce contexte, mais c'est celui employé ;-( )
il y a surtout un gros problème d'éducation à faire pour changer les mentalités. C'est ce que pourrait faire cet article en expliquant objectivement les conditions de vie des animaux dans les 2 filières. Je reste convaincue que si les gens devaient tuer eux-mêmes l'animal avant de passer à table, nombreux seraient ceux qui retrouveraient les légumes :p Ceci étant, il est clair que l'article doit se contenter d'exposer les faits, donc d'ouvrir les yeux aux gens afin qu'ils se fassent leur propre opinion. Donc la section Pas de viande sans tuerie ! est trop partisane et pas assez documentée. Dans l'aspect éthique, il n'y a pas que la tuerie, il y a les conditions de vie.
Il serait bien aussi d'avoir plus de documentation sur peut-on être sûr qu'une viande est bio? Quid des vaccins par exemple...
Je pense que l'auteur a voulu partager ses convictions sincères (je partage son sentiment de hargne) mais il faut essayer de garder la tête froide et recadrer : dans ce cas, l'article deviendra informatif et aura bien sa place, me semble-t-il... amicalement --wibil 4 septembre 2010 à 13:28 (CEST)
- Voir plus haut et cet article aussi :) --Anthony 4 septembre 2010 à 15:16 (CEST)
- effectivement, l'article de Lapinot pourrait être intégré à Viande bio, il conviendrait aussi d'ajouter l'argument objectif et massif de Biajojo : impossible de produire ainsi pour bientôt 7 milliards d'individus (moi aussi je caricature).
Une différence notable entre l'homme et les espèces carnivores : à ma connaissance, l'homme est la seule espèce à pouvoir produire sa nourriture. Donc tant que le loup ne saura pas cultiver son potager, force lui est de lorgner les brebis --wibil 4 septembre 2010 à 17:06 (CEST)
La viande: bio ou pas?[modifier]
Bonjour à tous. J'interviens pour exposer les faits suivant sur lesquels les contributions devrait se baser:
- l'élevage de bétail n'implique pas nécessairement de cultiver des végétaux pour nourrir les bêtes; elles sont mises à pâturer sur des terres qui sont impropres à toutes cultures vivrières humaines, elles trouvent l'herbe bien sûr, mais aussi les fruits des arbres à l'automne qui assure l'engraissement. L'exemple encore le plus connu en France en est le cochon corse élevé dans les bois.
- La viande bio: de quoi on parle? le label Agriculture Biologique? Si c'est le cas, attention (dans le future article) de ne pas le « bombarder » trop rapidement unique mode vertueux (s'il y en a un) en opposition aux modes d'élevages intensifs car il y a tout un tas de petits éleveurs dans le monde (des paysans quoi!) qui ne sont ni labelisés ni productivistes mais pratiquant l'élevage sans intrants, sans prairies artificielles, sans céréales et qui vendent trés localement la viande produite. Maintenant, au niveau de l'ensemble des pays dits développés, je ne connais pas les chiffres de la production de ces illuminés dont je fait partie...
- l'homme et la viande: Si on met de côté l'élevage et pour recadrer: d'une part les chimpanzés avec qui l'Homme partage un ancêtre commun sont frugivores et carnivores, c'est un fait, c'est observé, ils chassent en groupe et se délectent de la viande obtenue. Ils la digèrent sans problème. les chasseurs-cueilleurs (en Amazonie par exemple) n'ont pas été poussés par je ne sais quelle tradition, il s'agit juste pour ces populations de survivre et d'utiliser les ressources disponibles et ça fait longtemps que ça dure. Ces sociétés ont des régimes carnés et leur mode d'existence est viable pour eux et l'écosystème. j'engage chacun à contribuer en pensant à toutes ces populations dites primitives, traditionnelles, paysannes ou je ne sais quel adjectif qui n'exprimeront pas leur point de vue dans cet article pour cause de fracture numérique et bien d'autres soucis du même genre.
- le prélèvement, l'abattage, le meurtre, la tuade (pour reprendre une expression de chez moi) bref, l'action innévitable avant le repas: Là je ne me permettrai pas de parler pour qui que ce soit, je comprends et respecte le point de vue de certains pour qui la viande par définition ne peut pas être Bio. Mais pour moi, le terme biologique définie tout ce qui est naturel, qui respecte nos instincts, et nos instincts d'omnivores impliquent la chasse et l'abattage d'être vivants. Notre intelligence, notre ampathie font que cela doit être fait avec le moins de cruauté possible mais l'agressivité est le propre de bien des animaux dont l'Homme fait partie. Pour moi donc oui la viande est biologique et par extension être issue d'un mode d'élevage labellisé « Biologique ».--LAGRIC 5 septembre 2010 à 20:22 (CEST)
- Bonjour,
- Je suis tout à fait d'accord et cette argumentation peut être utilisé pour développer la multiplicité de points de vue dans cet article. Qu'en pensez-vous ?
- Kvardek du Diskutejo 5 septembre 2010 à 20:38 (CEST)
- Salut à tous, avant d'approfondir ma réponse, je vous propose de lire l'article consacré à l'Hygiénisme. a+, --Anthony 6 septembre 2010 à 14:54 (CEST)
- bonjour,
- oui cette réflexion est très intéressante. Pour ce qui est des sociétés dites primitives (comme en Amazonie) : il n'y a pas de maltraitance voulue et depuis des générations ils ont su préservé leurs ressources naturelles, donc, même si ce n'est pas notre mode de vie, le leur me semble parfaitement respectable.
- pour ce qui est de nos sociétés dites civilisées (hum), je pense qu'il faut distinguer "besoins diététiques" et comportements. Au niveau diététique, l'homme peut très bien se passer de viande, le reste relève d'un sentiment de compassion , d'empathie. Le terme que tu emploies, LAGRIC, est intéressant : tuade ne veut pas dire tuerie, la différence est d'importance. Quant au label, d'accord : de nombreux agriculteurs et éleveurs pratiquent des méthodes dites raisonnées sans rechercher le label bio et vendent une production locale directement au consommateur. Un mode de fonctionnement plus respectueux de l'animal et de l'environnement qui a de surcroît l'avantage de préserver les liens sociaux.
- bonjour,
- Personnellement, je suis végétarienne car je ne supporte pas l'idée de dépendre de la mort d'autrui pour rester en vie, mais je n'ai aucune intention d'imposer mon point de vue, mon mari mange de la viande, mais nous allons à la ferme chez le producteur local et je peux voir les poules gambader et picorer à l'air libre, elles n'ont pas le bec coupé pour les empêcher de s'automutiler. Ce fermier n'a pas le label mais pratique des méthodes à l'ancienne. Donc, je suis d'accord, LAGRIC, le label ne doit pas être un "passe vert" pour se donner bonne conscience!
- Le problème du bio, c'est qu'il y a cette tendance à vouloir produire et produire et produire encore! donc on retombe dans les mêmes travers : on entasse pour économiser du terrain, on abat en série, on concentre la production et on fait des kms pour distribuer. Et on commence à se soucier du méthane lié à l'élevage, du coup, on se retrouve avec des chercheurs qui essaient de changer l'alimentation des bovins, et pire : des fermes d'insectes!!! c'est du grand n'importe quoi!!!
- De toute façon, bio ou pas, si la demande continue à exploser et que les gens se mettent tous à manger du steak à midi et du jambon le soir, ça pourra pas le faire pour 6 milliards d'individus! Si ces labels peuvent être un gage de moindre impact chimique sur l'environnement, ils restent dans une logique de société de production et de profit, sauf que là, on parle de générer du profit sur du vivant. Donc je préfère de loin la solution du producteur local qui vit de son travail (ce qui est parfaitement normal) mais ne pourra pas dépasser sa capacité : à la période où les poules pondent pas, ben y a pas d'oeufs et pis c'est tout! Or, dans les coops bio, les gens veulent tout, tout le temps, donc les producteurs bio se mettent aussi à produire "à la chaîne" et on retombe dans le cycle infernal....
- Je suis convaincue que la solution réside dans le retour à des communautés locales, que ce soient avec des monnaies locales, des systèmes d'échange, il y a plein de possibilités : d'abord, plus besoin de label puisqu'on est en confiance avec des gens qu'on connaît et qu'on s'oblige beaucoup plus facilement à se contenter des ressources locales, ça veut juste dire se débarrasser des multinationales et des intermédiaires, rien que ça :p
- cordialement --wibil 26 septembre 2010 à 09:55 (CEST)
- Je suis convaincue que la solution réside dans le retour à des communautés locales, que ce soient avec des monnaies locales, des systèmes d'échange, il y a plein de possibilités : d'abord, plus besoin de label puisqu'on est en confiance avec des gens qu'on connaît et qu'on s'oblige beaucoup plus facilement à se contenter des ressources locales, ça veut juste dire se débarrasser des multinationales et des intermédiaires, rien que ça :p
B12 et végétarisme[modifier]
J'ai corrigé la section sur la B12, remplie d'énormités, et enlevé le chapitre ci-dessous. À transférer dans un article sur le végétarisme si besoin:
L’Éthique Végétariste[modifier]
Le refus de la violence et de la mort imposées aux animaux est la motivation la plus profonde et la plus généreuse des végétariens, les motivations diététiques étant secondaires et purement nombrilistes.
Quand je me promène dans une forêt, je peux tendre ma main vers un fruit accroché à une branche et le manger. Un geste simple, aussi vieux que la vie sur terre. Un geste sans violence, sans intermédiaire, directement «du producteur au consommateur». Avec le règne animal, cette simplicité est impossible. Si vous tendez la main pour attraper l'oiseau qui est sur cette même branche à laquelle pendait le fruit, l'oiseau s'envolera. Pour manger un oiseau, c'est bien plus compliqué : il faut ruser, fabriquer un piège ou une arme, et si l'on est pas bien doué, on risque de rester longtemps sans manger…
Que l'élevage soit bio ou industriel, pour produire 1 kilogramme de protéines de viande de bœuf, il faut fournir à l'animal 15 kilogrammes de protéines végétales. Pour une même surface de terre cultivable on obtient 16 kilogrammes de soja ou de céréales ou 1 kilogramme de viande de boeuf. La viande est donc la plus grande source de gaspillage de protéines du monde.
La moitié des terres arables du Tiers-Monde servent à nourrir "notre bétail" (c'est-à-dire le bétail des carnivores occidentaux). À l'échelle planétaire, manger de la viande est un luxe qui pourrait très bien nous conduire à des guerres si ce pillage des ressources alimentaires se poursuit. Seule une redistribution équitable des denrées alimentaires disponibles peut désamorcer ces futurs affrontements Nord-Sud. Le végétarisme est un facteur essentiel de prévention des conflits planétaires.