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+ | *[http://www.greenpeace.org/france/campaigns/toxiques/zero-dechet Dossier Incinérateur] sur le site de [[Greenpeace]] France. | ||
+ | *[http://www.ecologie.gouv.fr/IMG/pdf/ListeUIOM-2004-03.pdf Liste des incinérateur]Source du ministère de l'écologie et du développement durable (situation au mois de mars 2004) PDF - 41.3 ko | ||
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Version actuelle en date du 22 mars 2010 à 20:33
Un incinérateur est un dispositif visant à détruire des objets par incinération, c'est-à-dire par une combustion la plus complète possible.
Il se présente généralement comme une sorte de four où la chaleur dégagée par les matériaux en cours de brûlage est suffisante pour enflammer les matériaux ajoutés.
Principe de fonctionnement[modifier]
Un incinérateur est un dispositif visant à détruire des objets par incinération, c'est-à-dire par une combustion la plus complète possible.
Il se présente généralement comme une sorte de four où la chaleur dégagée par les matériaux en cours de brûlage est suffisante pour enflammer les matériaux ajoutés.
Les usines d'incinération d'ordures ménagères (UIOM) sont généralement organisées de la façon suivante :
- une fosse de réception permet d'homogénéiser les produits et alimenter en continu l'installation (les fours fonctionnent 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 tandis que la collecte ne s'effectue que 6 demi-journées par semaine) ; la reprise se fait au moyen d'un grappin ;
- le four est de type continu dès que les quantités à traiter sont importantes ; il utilise le seul pouvoir calorifique des déchets pour fonctionner ; un brûleur à mazout permet le démarrage et occasionnellement un apport calorifique complémentaire pour éviter les risques d'imbrûlés ou la formation de composés toxiques (comme la dioxine) si la température baisse en dessous de 800°C ;
- une chaudière récupère la chaleur et la valorise, le plus souvent sous forme d'énergie électrique ; on préfère aujourd'hui parler de centre de valorisation thermique au lieu d'usine d'incinération ;
- l'installation de traitement des fumées comporte d'abord des filtres électrostatiques pour piéger les métaux lourds ou à manches et ensuite un dispositif complémentaire de lavage des fumées ; celui-ci fait appel à diverses techniques, voie sèche, semi-sèche ou humide ; dans ce dernier cas, il faut en plus prévoir une installation de traitement des effluents liquides ainsi générés ;
- les résidus solides (mâchefers) sont déferraillés, mis en stock et, si leur qualité le permet (absence de métaux lourds), broyés pour être réutilisés par les travaux publics. Dans le cas contraire, ils sont mis en décharge.
Comme on peut le constater, dans les usines modernes, les installations annexes de traitement des sous-produits d'incinération occupent une part considérable et leur gestion devient prépondérante sur le pilotage des fours, même si celui-ci est devenu de plus en plus complexe au fil des années.
Les sous-produits de filtrage et lavage des fumées sont des déchets ultimes qui doivent être rendus inertes (vitrification ou enrobage le plus souvent) et stockés dans des décharges de catégorie I (industrielle).
Voir aussi[modifier]
Liens externes[modifier]
- Dossier Incinérateur sur le site de Greenpeace France.
- Liste des incinérateurSource du ministère de l'écologie et du développement durable (situation au mois de mars 2004) PDF - 41.3 ko
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