Dioxine
Les dioxines sont les polychlorodibenzo-p-dioxines ou PCDD. Mais sous cette appellation sont couramment comprises d'autres familles de molécules qui ont de nombreuses propriétés en commun avec les PCDD :
- Les Furanes ou PCDF,
- Une partie des PCB (appelés "dioxin-like") - Remarque : le Pyralène est un des mélanges de PCB qui comportent généralement les plus faibles taux en PCB semblables aux dioxines.
- On a identifié 419 types de composés apparentés à la dioxine, dont 30 seulement sont considérés comme ayant une toxicité importante, la TCDD étant la plus toxique.
Sommaire
Description[modifier]
Les dioxines sont des résidus essentiellement formés lorsque les trois conditions suivantes sont réunies :
- Températures supérieures à 320°C mais inférieures à 850°C et/ou combustion incomplète[1],
- Présence d'acide sulfurique organique,
- Présence de chlore.
- En plus de ces conditions de formation, quatre facteurs favorisent la formation de dioxines :
- Les milieux alcalins,
- La présence de rayonnement ultraviolet,
- La présence de radicaux (dans des réactions chimiques).
- La persistance des dioxines favorise une diffusion dans tous les milieux (air, eau, sol, sous-sol), les zones fortement contaminées constituant des "sources-réservoirs".
Émissions[modifier]
Les émissions de dioxines proviennent de quatre sources :
- Industrie chimique (Production ou utilisation de produits chlorés),
- Procédés thermiques et de combustion (utilisation de combustibles, incinération, traitements thermiques...),
- Processus anarchiques (notamment dans les composts), à partir de précurseurs,
- Émissions secondaires, à partir de "sources-réservoirs".
Par exemple, des dioxines sont émises lors de l'utilisation de moteurs à explosions, dans la combustion de bois, ou encore lorsqu'on fume du tabac. Mais la plus grande source de dioxine libérée dans l'environnement est liée à l'activité industrielle et urbaine, via les incinérateurs de déchets et les cokeries (émissions atmosphériques) et les rejets d'usines chimiques et de papeteries (émission et contamination des sols et eaux).
Lutter contre les dioxines[modifier]
Comment lutter, un exemple suisse. Initiative populaire fédérale.
- Diminuer les dioxines cancérigènes
Il n’ y a aucune loi contre les dioxines en Suisse (sic). On a laissé cette situation pourrir pendant des années et laissé des milliers de camions venir de toute l'Europe pour amener leurs ordures hautement toxiques et cancérigènes se faire transformer en dioxines dans notre pays, sans aucun contrôle et au prix de notre santé à tous... Une seule molécule de dioxine ingérée peut donner un cancer. On prévoit un décuplement des cas de cancers. Les statistiques sont incomparablement pires que celles de l’amiante pour notamment les cancers du sein, de l'utérus, des testicules et de la prostate. La quantité et la qualité des spermatozoïdes humains sont en régression. Des baisses de fertilité et une féminisation des mâles ont été constatées chez les humains et certaines espèces de reptiles, d'oiseaux et de poissons, sans compter les malformations à la naissance et les fœtus mal formés chez un ou plusieurs enfants, qui peuvent aussi apparaître dans la génération suivante (petits-enfants). On peut y rajouter des maladies psychiques, des diabètes…etc.… (voir les analyses de l’agent orange à dioxines militaires au Vietnam…). Il est aujourd'hui clair que la majorité de la production de dioxines résulte de certaines activités industrielles et d’incinération qui coûtent et coûteront des milliards en frais de santé.
- Texte de l’initiative : Les normes suisses sont au moins au niveau du pays le plus sévère, soit de 0,0064 pico gramme de dioxines Seveso ou Bhopal par jour et par kilo.
- Dispositions transitoires : La technologie la plus moderne est appliquée en six mois dans tous les incinérateurs suisses. Les incinérateurs sont mis aux normes les plus efficaces ou arrêtés.
Tous les produits et processus pouvant générer des dioxines Seveso ou Bhopal sont interdits à la production, importation, transit et stockage, sauf en cas d’extrême nécessité prévus par une loi (PCB et PCT dans les transformateurs, les matériaux de construction, les lubrifiants, les revêtements, les plastifiants, argile kaolinitique, farine d'herbes déshydratées artificiellement, des aliments pour animaux, notamment les farines animales à Kaolin, y compris les aliments pour poissons, la chlorure de choline, les herbes traitées avec des désherbants chlorés de type 2,4-D ou 2,4,5-T , bois traités au pentachlorophénol (PCP), les solvants utilisés dans le nettoyage à sec des tissus qui contiennent de fortes concentrations de PCDD et de PCDF, les PVC (lors de leur production, recyclage et lorsqu'ils sont brûlés par incinération ou incendies...), sans oublier les pesticides, huiles, plastifiants, peintures, colles...certains textiles ou encore les colorants, pigments à base de dioxazinephthalocyanine et les dérivés polybromés du phénol et les éthers-oxydes polybromés du biphényle utilisés comme produits ignifugeants dans les matières plastiques (électronique), dans les textiles, les peintures, le polystyrène…
Le matériel électrique, les produits en plastique, les bâtiments, les huiles, les encres et l'environnement (mâchefers toxiques, cendres, pâturages et cultures autour des incinérateurs ou usines…) notamment sont souvent pleins de dioxines. Un cadastre communal et une surveillance attentive à l’entrée de chaque incinérateur concernant l'élimination des polychlorobiphényles et des polychloroterphényles (PCB et PCT) sont immédiatement instaurés et tous les appareils contenant des PCB et PCT ou produits analogues doivent être triés comme déchets hautement toxiques et mis hors service dans un délai de deux ans.
Tous les PCB et PCT ou produits analogues et produits chlorés pouvant générer des dioxines Seveso ou Bhopal sont traités dans des fours spéciaux dans le même délai. Une information est donnée à tous les citoyens, notamment de ne mettre aucun produit salé dans les ordures si l'incinération des ordures ménagères se fait à des températures trop basses (inférieures à 900°C) car elle provoque alors les dioxines cancérigènes. En effet, ces ordures contiennent le sel qui produit du chlore nécessaire à la synthèse des dioxines.
Voir aussi[modifier]
Liens internes[modifier]
Liens externes[modifier]
Bibliographie[modifier]
Références[modifier]
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