Caisse de compensation/brouillon
Une """caisse de compensation est...
Description[modifier]
Le principe du compte est le fondement du système bancaire. Sans compte pas de gestion ni d'opération. Il se compose de deux éléments sur son relevé de comptes : le débit et le crédit. Le crédit est le témoin de ses apports en produit ou en argent au gestionnaire du compte. Le débit est le témoin des retraits. On peut affirmer que le compte est le reflet des transactions entre deux agents. Il peut être géré par les agents eux même ou par un gestionnaire extérieur. Souvenons-nous de l'histoire du banc sur lequel on notait les opérations financières. Le compte reporté sur ce banc est donc le moyen d’effectuer une confusion des sommes au débit ou au crédit, puis cela se nomme la compensation des valeurs.
Histoire[modifier]
La notion de compte est antérieure à celle de la monnaie ou de la banque. Elle remonte à l'histoire des temples de la Mésopotamie, il y a 6000 ans.
Si on remonte aux origines de la banque, on retrouve en guise d'ardoise, un simple banc sur lequel on note les crédits et les débits (banca). Lorsque le débiteur défaille on brise le banc d'où l'expression « banca rotta » qui donne ensuite banqueroute. Quelques milliers d'années plus tard, ce banc existe toujours, il est juste devenu électronique et il calcule en temps réel des millions de transactions à l'échelle de la planète.
Mise en pratique[modifier]
Le code civil français, par ses articles 1289 à 1301, donne une définition très claire de la compensation : "Lorsque, deux personnes se trouvent débitrices l'une envers l'autre, il s'opère entre elles une compensation qui éteint les deux dettes... " .Quand à l'article 1291, il nous informe sur les conditions, pour qu'elle puisse s'opérer "La compensation n'a lieu qu'entre deux dettes qui ont également pour objet une somme d'argent, ou une certaine quantité de choses fongibles de la même espèce et qui sont également liquides et exigible...".
Aujourd'hui, les frais de gestion sont devenus exorbitants, et pire, l'emprise des banques est devenue étouffante. Tout ce système d'extinction des créances s'appuie sur un principe de confusion entre le débit et le crédit du compte par un principe de compensation qui éteint les deux dettes.
Voir aussi[modifier]
Liens internes[modifier]
Liens externes[modifier]
Bibliographie[modifier]
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