Communauté spirituelle

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Les communautés spirituelles sont un type de micro-sociétés alternatives.


Introduction[modifier]

Extrait d'un préambule à un Manifeste pour l'Utopie, http://ventsteppes.free.fr

"Une société unique reproduirait une structuration de la pensée et de la créativité au contraire d'une multiplicité de projets de sociétés constamment en mouvement, donc évolutifs. Il s'agit de construire des alternatives plurielles sur une base d'équilibre matériel et spirituelle (sens d'absence de dogme, de chef, de hiérarchie mais basée sur une éthique de valeurs du cœur en équilibre avec l'intellect et la main (outils) de l'être libre dans un monde où il n'y a pas de lois! Cette utopie n'est pas traçable car cela serait la déterminer et déjà la momifier. Par contre, on peut y réfléchir pour lui donner une orientation seulement, dans un espace d'expérimentation interactif continuel et le tout dessinerait une direction plus ou moins plausible qui elle-même serait remise en question au fur et à mesure des évolutions".


Description[modifier]

En quelques lignes, l'utopie pourrait se décrire :

L’Utopie signifie étymologiquement “qui n'est d'aucun lieu“; à nos yeux c'est un "Idéal de vie", ouverte à des possibles, un monde terrestre "extra".

Ceux démunis de tout idéal finissent par n’être plus qu’instinctifs et hyper matérialistes. Face au monde qui impose le fait d’une dictature à plusieurs (la démocratie) avec des décideurs dont la seule ambition est de servir le pouvoir de domination, la pensée et le projet utopistes semblent être une rupture avec ce destin tout programmé. Aucun système ne changera volontairement ses structures propres. L’évolution est toujours venue de l’extérieur. Ce n’est point une rupture radicale dont il s’agit mais une transformation lente, patiente et profonde que l’Utopie, que nous présentons, apporte (apportera) à partir de la diversité.

Le mot révolution est empreint de violence et de politique. Le rêve éperdu se muait en terreur révolutionnaire (1793) par désespoir de non aboutissement rapide et n’offrait aucune médiation. Les moyens extérieurs à l’homme ne bouleversent pas les choses de fond en comble. Supprimer la misère sociale ne rend pas forcément les hommes pacifiques ni meilleurs car c’est l’homme qui fait la société. Le monde est ce que nous sommes advenus. Tout confier à la technologie, par exemple, provoquerait l’amnésie et précipiterait plus encore la déshumanisation (perte de la créativité, du bon sens, etc.) sous couvert de modernité. Cessons de confondre entre conquête idéologico politique, scientifique, technologique et Idéal de vie, lequel sous-entend le bien public sur base de valeurs d’éthique. La biotechnologie et la robotisation style science- fiction par exemple, sont immorales, leurs principes arbitraires. La science et la technique sont des néo-religions avec leurs dogmes. L’Utopie ne peut être que positive et respectueuse de la vie. C’est assez dire que la direction donnée aux actes s’efforce évidemment de toujours veiller à l’amélioration pour le meilleur des biens possible. Passer progressivement de l’esprit de système à l’homme demande réalisme. Les progrès économiques, écologiques, etc., sont considérables.

L’humanité n’a jamais été aussi riche qu’au XXème siècle. La planète fournit largement de quoi nourrir tous ses habitants. Il en résulte que la famine, la pauvreté, le sous-développement sont un problème d’égoïsme, de répartition équitable de la production, du partage des savoirs et des moyens pratiques qui allègent le travail pénible et abrutissant, comme l’outil prolonge la main. La dignité de l’être humain est inséparable de sa singularité. Par conséquent, l’agir doit impérativement présenter un caractère éthique qui signe son universalisation (Kant). C’est dans le cœur de chacun qu’elle se puise. L’humanité profonde individuelle est notre liberté intérieure. Elle a des devoirs aussi bien envers ceux qui nous ont précédés qu’envers ceux à venir. On ne peut vivre sans espérance. L’espérance est un véritable levier ontologique, une détermination essentielle intrinsèque à la réalité objective, susceptible d’évolution vers le Bien collectif. La mondialisation n’est pas limitée aux seuls pôles financier et économique —que les hommes réorienteront avec justesse quand ils mettront l’humain au centre des préoccupations— elle inclut l’universel des valeurs d’une humanisation dynamique, une sorte de promesse“ prophétique “ libératrice, toujours vivante.

Le contenu des formes des projets utopistes ne peuvent être décrits sinon cela devient une prescription totalitaire (par ex. : interdire la monnaie, faire telle tâche à telle heure, etc.). Dicter les comportements d’autrui tout comme le priver de son épanouissement est le rabaisser à la médiocrité. La « Raison pure » de Kant implique les valeurs profondément humaines comme conditions à vivre, à partir desquelles toutes actions pourront concrétiser le Bien commun sous des modalités variées, indéfiniment diverses, multipliables, inter pénétrables, … Soit, une foule de projets de vie animés par l’homme parvenu à une “ vertu d’humanité active “ !

Point question de politique par un gouvernement mondial mais la fédération informelle des énergies individuelles et collectives créatrices d’un avenir meilleur, sans Etats ni frontières. Un monde unifié où chaque assemblé d’affinités, sans structures, modulable, fluide et libre est souveraine d’elle-même, au milieu d’une liberté totale populaire. Une fraternité d’individus soucieux les uns des autres c’est à dire qui ont une “ haute conscience d’humanité “. La démocratie directe reste un système à distinguer de la fraternité ou de la solidarité directe. Pour réussir à terme, il est nécessaire d’éprouver le plan de Bonheur planétaire à une échelle de laboratoire humain et social et d’y préparer les mentalités. Alors, le changement de vie s’enracine profondément pour amener, non par une réforme mais une évolution qui, petit à petit, génération après génération, donne naissance à une nouvelle civilisation. Cette spiritualisation, comme nous l’entendons, à le sens de ce qui (r)éveille la faculté d’humanité, de ce qui nous rend plus juste, plus aimant, plus doux, …attend que nous formions de bons exemples aux yeux du monde, qui montrent l’utopie réalisée en soi. En parallèle, nous pouvons générer des débats de société, lutter pour la participation élargie des gens aux choix d’orientation globale et réfléchie.

Se donner des moyens cohérents avec la fin, un Idéal généreux et général de Liberté, d’Amour et de Justice, commence homme par homme : dans son cœur, le point commun à tous (et non un principe idéologico-religieux). L’Utopie reste à réaliser.

L’Utopie humaine réfléchie à vivre ici et maintenant dépend de notre vouloir.


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