Initiative de Transition
Le mouvement des Initiatives de Transition est connu sous plusieurs noms : anciennement appelé Villes en Transition, plus récemment Réseau de Transition ou encore Mouvement de Transition.
L'idée de départ est née d'un travail proposé à ses étudiants en permaculture par Rob Hopkins[1]. Louise Rooney et Catherine Dunne [2] y ont proposé un plan d'action de descente énergétique qui a été expérimenté pour la première fois sur le lieu de la formation, à Kinsale (Irlande).
Rob Hopkins a ensuité déménagé à Totnes, où il a retenu les enseignements de l'expérience de Kinsale pour créer en 2006 avec l'aide de Naresh Giangrande la première initiative de transition. Le modèle s'est ensuite répandu à travers le monde.
L'approche des initiatives de Transition s'applique à des structures diverses (villages, villes, îles, districts, arrondissements, zones géographiques diverses, etc). Aujourd'hui, la transition est fait son chemin dans plus de 43 pays, avec plus de 1500 localités reconnues comme des « Initiatives de Transition » : Royaume-Uni, Irlande, Belgique[3], France[4], Luxembourg, Espagne, Portugal, Philippines, Roumanie, Suède, Danemark, Mexique, Brésil, Afrique du Sud, Australie, Canada, Chili, Finlande, Allemagne, Italie, Japon, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, États-Unis[5], etc.
Historique[modifier]
Le concept de la Transition est issu du travail que Rob Hopkins et ses élèves du Kinsale Further Education College ont effectué lors de la rédaction d'un « Plan d'action de descente énergétique » ("Energy Descent Action Plan"). Deux de ses élèves, Louise Rooney et Catherine Dunne, ont développé un concept de « Ville en Transition » et l'ont présenté au conseil municipal de Kinsale en Irlande. Celui-ci prit la décision historique d'adopter le plan et de travailler vers l'indépendance énergétique.
Après évaluation de cette première expérimentation, l'idée de départ a été développée par Rob Hopkins pour aboutir au lancement de Totnes en transition en septembre 2006, en Angleterre (où réside maintenant Hopkins). L'initiative se propagea rapidement. En date de septembre 2008, il y avait une centaine de communautés reconnues officiellement comme des « initiatives de Transition », en novembre 2009 il y en avait 243, en septembre 2010 il y en avait 557 et on en compte plus de 1500 dans 43 pays en septembre 2014 [7]. Depuis 2004, le processus de transition est une expérimentation sociale à très large échelle, dans de nombreux pays. Les idées de départ présentées dans le Manuel de Transition ont depuis connu de nombreuses évolutions et apports complémentaires grâce à la vivacité et à la créativité des communautés en transition .
Pourquoi les Initiatives de Transition sont-elles nécessaires[modifier]
Les champs pétroliers découverts de nos jours sont généralement situés dans les zones des plus difficiles d'accès et sont de taille de plus en plus réduite; le pétrole fourni par ces gisements est donc de plus en plus coûteux à produire.
Le déclin de la production de pétrole est un phénomène inéluctable et le problème du pic pétrolier demeure sous-évalué par la majorité de la population (le pic pétrolier désigne le moment où la production mondiale de pétrole commencera à décliner du fait de l'épuisement des réserves exploitables).
Le choc pétrolier qui suivra le pic pétrolier sera d'autant moins violent que la société aura su s'y préparer.
Outre que le pétrole est utilisé dans toutes les industries mécanisées comme énergie de base, ses dérivés chimiques servent à la fabrication de toutes sortes de produits, qu'ils soient hygiéniques (shampooing), alimentaires, de protection, de contenant (matière plastique), tissus, bitume, etc. Ce faisant, le pétrole est devenu indispensable et par conséquent très sensible stratégiquement.
Les Initiatives de Transition s'intéressent aux réponses à apporter pour résister aux différentes crises, notamment celle engendrée par le pic pétrolier. Aussi, plus que le pic lui-même, c'est le futur énergétique dicté par la déplétion de pétrole qui intéresse les groupes de Transition[8].
Le concept de descente énergétique (energy descent) est défini par Rob Hopkins comme « le déclin continu de l'énergie nette sur laquelle se base l'humanité, qui est le reflet de la montée énergétique qui a pris place depuis la révolution industrielle. La descente énergétique se réfère également au scénario d'un futur dans lequel l'humanité s'est adaptée avec succès au déclin des énergies fossiles disponibles et est devenue plus locale et autosuffisante. C'est un terme privilégié par ceux qui voient le pic énergétique comme une opportunité vers un changement positif, plutôt que comme un désastre inévitable ».
Alors que le dérèglement climatique nous incite à changer nos modes de vie, le pic pétrolier nous l'impose.
Ne pas prendre les deux problèmes dans leur ensemble conduirait à préconiser des solutions que l'on ne peut ou qu'on ne devrait pas appliquer.
Les principes[modifier]
Le concept de Ville en Transition est basé sur un ensemble de principes qui se veulent facilement compréhensibles, et qui le distinguent des autres mouvements alternatifs. Les principes suivants sont issus du Manuel de Transition et seront utilement complétés par le Transition Companion (livre paru en 2011, en anglais) ou la découverte des principes de base du transition netwok.[9].
Vision
Le principe des visions se réfère au présupposé que l'on ne peut tendre vers un objectif seulement si l'on peut visualiser comment ce sera si l'on y parvient. Ces visions se trouvent au cœur du plan de descente énergétique, qui contient des actions étalées sur les vingt années à venir. Cette vision diffère des courants écologistes traditionnels qui dressent un avenir sombre qui a pour conséquence de déprimer les gens et de leur faire croire qu'ils sont impuissants à agir.
Inclusion
Les défis et les conséquences du pic pétrolier et du dérèglement climatique nécessitent la participation de la société dans son ensemble. Tous les secteurs d'activité et tous les acteurs de la ville sont concernés et mis à contribution pour concrétiser la Transition : citoyens à l'origine de l'initiative, associations, organisations professionnelles, administrations, enfants, actifs et retraités, dans les domaines énergétiques et économiques conventionnels ou plus inattendus comme la santé, l'éducation, l'immobilier, le tourisme ou encore les ressources maritimes. Contrairement aux ONG et aux associations écologistes, les mouvements de Transition placent leur action au cœur de la communauté, et ne visent pas une action de lobbying auprès des instances politiques (locales, nationales ou internationales) en vue de changer la législation.
Éveil des consciences
Une des premières actions des villes en Transition est d'informer le public aux enjeux du pic pétrolier et du dérèglement climatique. Les informations des médias sont souvent vagues et en dehors de la portée d'action du citoyen lambda, et sont souvent en contradiction avec les autres messages (qui présentent le modèle de développement actuel comme allant de soi, ou diffusant des publicités pour des voyages en avion).
La résilience est la capacité des systèmes à retrouver leur équilibre après une perturbation...
Dans le cadre des villes, la résilience est la capacité d'une ville à ne pas s'effondrer aux premiers signes d'une pénurie de pétrole ou de nourriture.
La notion de résilience est différente de celle de soutenabilité, qui est la seule généralement mise en avant.
- Par exemple, une communauté qui récupère les déchets pour les expédier au centre de tri réduit sa pression sur l'environnement, mais ne devient pas plus résiliente pour autant.
- Elle pourrait diminuer davantage sa pression sur l'environnement en transformant localement ses déchets en matériaux d'isolation écologiques...
- Elle pourrait diminuer davantage sa pression sur l'environnement en transformant localement ses déchets en matériaux d'isolation écologiques...
Compréhension psychologique
Une des principales barrières au passage à l'action est un sentiment d'impuissance, de solitude ou d'accablement que les catastrophes écologiques provoquent souvent. Le modèle des villes en Transition utilise la compréhension de la psychologie en formulant une vision positive, en offrant des espaces rassurants où les personnes peuvent exprimer leurs craintes, et en valorisant les actions déjà effectuées en incluant dans le processus autant d'occasions de célébrer les succès que possible.
Les fondateurs du mouvement de Transition analysent les raisons de l'inaction des gens conscients des dangers écologiques de leur mode de vie en faisant le parallèle entre la dépendance au pétrole et les études psychologiques des comportements face à la dépendance toxicologique[10].
Solutions crédibles et appropriées
Une fois que les dangers du pic pétrolier et du dérèglement climatique ont été révélés au public, les initiatives de Transition doivent laisser la possibilité aux gens de chercher des solutions pertinentes à une échelle appropriée, et ne pas se limiter aux solutions comme "éteindre les lumières en sortant de la pièce". Ceci est très important, car les gens ne conçoivent en général que deux types de réponses : la réponse individuelle chez soi, et la réponse gouvernementale à l'échelle nationale. Les initiatives de Transition explorent le niveau intermédiaire, celui des communautés.
Exemples d'actions concrètes[modifier]
Un certain nombre de projets, à l'initiative d'un groupe de Transition ou non, trouve généralement sa place dans les différentes expériences de transitions initiées à ce jour. Ces projets peuvent concerner des sujets aussi différents que les transports, l'éducation, la santé, l'énergie ou l'alimentation. S'ils ne sont pas déjà présents dans la communauté, ces projets sont débutés par les différents groupes de travail, en association avec les partenaires légitimes ou qualifiés, lorsqu'ils existent.
Économie[modifier]
L'action qui a eu le plus grand retentissement pour la transition de Totnes est la création d'une monnaie locale[11], le «Totnes Pound». Une telle monnaie a pour but de relocaliser les échanges économiques, et d'éviter la fuite de la richesse. De nombreuses monnaies locales existent, ainsi 66 systèmes de monnaie locale existent ou sont en projet en Allemagne et en Angleterre. Il existe en Suisse, le système du WIM depuis 1930 (1700 millions d'euros d'échanges en 2007) et les Berkshares dans le Vermont (USA) depuis 2006 (1 million de billets en circulation). Ces actions sont encouragées par les acteurs locaux : élus, banquiers, et bien sûr entreprises et commerçants. Un système existe en France, le Sol (pour solidaire) à Grenoble.
Des monnaies locales «fictives» existent également dans les systèmes d'échange local (SEL). Ces systèmes permettent l'échange de biens ou de services sans passer par une monnaie réelle, seul un système de points étant mis en place pour pouvoir quantifier la valeur des échanges.
Alimentation[modifier]
L'alimentation occidentale est fortement dépendante des énergies fossiles, et une transition dans ce domaine est donc inéluctable[12]. La résilience dans le domaine de l'alimentation passe par une relocalisation et des modifications de la production agricole.
Ainsi, des projets pourront avoir comme objectif de développer des potagers ruraux ou urbains, individuels ou collectifs (jardins familiaux, jardins communautaires), la plantation d'arbres (avec par exemple le projet de plantation de noyers à Totnes[13]), ou le partage de graines, pour augmenter les savoirs, les pratiques et l'auto-production au sein de la communauté.
Concernant les circuits d'alimentation, les projets visent à relocaliser la production et à raccourcir les circuits de distribution. C'est le cas avec la création de marchés de producteurs, d'AMAP ou de coopératives d'achat.
Les pratiques agricoles doivent également évoluer vers une agriculture plus respectueuse vis-à-vis de l'environnement et moins consommatrice d'hydrocarbures (pétrole pour les pesticides et la mécanisation, gaz naturel pour les engrais minéraux). Les projets pourront se tourner vers la mise en place d'une agriculture biologique ou biodynamique. La permaculture, dont les principes sous-tendent le mouvement des villes en transition, offre également des solutions pertinentes en matière agricole.
Transports[modifier]
- Multiplier les circuits courts pour favoriser l'activité locale et limiter la consommation de pétrole liée aux transports. (AMAP, filière bois énergie ...), amplifier les relocalisations économiques.
- Se déplacer autrement : covoiturage et même autopartage (partage d'une voiture pour plusieurs personnes), transports en commun, transformation de routes en vélo-routes.
Énergie[modifier]
La consommation d'énergie est impactée par tous les autres domaines. Ainsi, une agriculture biologique, le choix des transports en commun, de produits locaux et de saison diminue l'empreinte énergétique au niveau local comme global.
Le scénario négawatt[14] propose une réduction de l'empreinte énergétique sur la période 2000-2050 suivant trois axes : sobriété, efficacité et utilisation d'énergies renouvelables.
Autres[modifier]
- Recycler et échanger :
développer le compostage (éventuellement collectifs) pour utiliser ses déchets verts et produire localement engrais naturel et pesticides biologiques (par exemple le purin d'ortie), favoriser la réutilisation (Emmaüs, brocantes, braderies, puces, dons).
Influence de la permaculture[modifier]
L'influence de la permaculture est prégnante dans le concept des villes en Transition[9]. Rob Hopkins, l'initiateur du mouvement, enseigne la permaculture depuis plus de 10 ans.
La permaculture est une science de conception visant la création de lieux de vie humains soutenables. Lorsqu'il découvrit la réalité du pic pétrolier, le premier réflexe de Rob Hopkins fut de se servir des principes de la permaculture pour organiser une réponse. Il s'appuya notamment sur les travaux de David Holmgren[15], co-fondateur de la permaculture.
L'idée centrale des villes en Transition, la résilience, est directement inspirée des écosystèmes naturels. En effet, ces derniers ont, contrairement à nos champs cultivés, la propriété d'être stables, diversifiés, de consommer un minimum d'énergie, d'être autonomes (cycles fermés) et de ne pas produire de pollution (grâce à la forte interconnexion de ses éléments : les déchets d'un système sont utilisés par d'autres systèmes). C'est un modèle parfait pour des systèmes humains devant drastiquement réduire leur consommation d'énergie et leur émission de CO2 (et d'autres polluants). L'apport de la permaculture est d'offrir une base philosophique ainsi que des principes généraux et des exemples concrets de mise en œuvre de systèmes basés sur les caractéristiques souhaitables des systèmes naturels.
Cependant, la permaculture souffre de deux inconvénients, qui ont participé à la création des villes en Transition. Tout d'abord, la permaculture a vu le jour en Australie, dans un contexte géographique de terres abondantes et de climat difficile. Ces deux points ont amené la permaculture à se focaliser sur la production de nourriture, et l'aménagement de terrains individuels (ou de petites communautés). Le mot permaculture vient d'ailleurs à l'origine de la contraction de permanent agriculture (agriculture soutenable), avant d'être redéfini comme permanent culture (culture durable), sous le travail de David Holmgren. Deuxièmement, la permaculture est un concept difficile à expliquer facilement à la première personne venue (Rob Hopkins s'amuse à dire qu'il faut un tableau, des feutres, et quinze minutes pour dessiner des poules, des mares et des serres).
Ces deux points font dire à Rob Hopkins que les permaculteurs privilégient généralement une distanciation vis-à-vis de la majorité de la société (vivant dans des villes de moyenne et grande taille), en retournant à la campagne et aménageant leur terrain, plutôt que de choisir de transformer directement la société. Si la permaculture est cette première vision, les villes en Transition seraient donc cette seconde facette complémentaire.
Le mouvement francophone[modifier]
Tout comme la permaculture, les villes en Transition se développent principalement dans les pays anglophones (Angleterre, États-Unis, Australie, ...)[16]. Pour remédier au manque de visibilité des initiatives de Transition dans le monde francophone, un groupe de discussion, Objectif Résilience, a été créé en avril 2008. Ce groupe coordonne notamment des traductions, comme celle du guide des initiatives de Transition. En mars 2009, le site francophone des villes en Transition a été lancé, dont le but est de fournir de l'information ainsi qu'un service aux initiatives francophones. En France, les villes en Transition ont acquis une plus grande visibilité depuis la parution d'un article dans le numéro de février 2009 du journal s!lence[17] et de la parution du livre Antimanuel d'écologie d'Yves Cochet[18], qui y consacre une demi-douzaine de pages.
Liste des initiatives francophones[modifier]
Voici une liste de quelques initiatives francophones de Transition.
Belgique : La liste à jour est disponible sur le site http://www.reseautransition.be
France : la liste à jour est disponible sur le site http://www.transitionfrance.fr
Québec : la liste à jour est disponible sur le site http://www.quebecentransition.org
Témoignez de vos expériences personnelles en matière de Transition[modifier]
Références[modifier]
- ↑ (eng) Pioneering Welsh town begins the transition to a life without oil
- ↑ (eng) Kinsale Adopts Energy Descent Action Plan
- ↑ http://www.reseautransition.be/ site du Réseau Transition Wallonie - Bruxelles (Belgique)
- ↑ http://transitionfrance.fr/ site Transition France
- ↑ (eng) Transition Towns - Official List
- ↑ http://transitionculture.org/ site Web de Rob Hopkins
- ↑ http://www.transitionnetwork.org/initiatives Liste des initiatives inscrites sur le site du Transition Network (dans certains pays, moins de la moitié des initiatives sont inscrites sur le réseau)
- ↑ (eng) Energy Descent Pathways: evaluating potential responses to Peak Oil
- ↑ 9,0 et 9,1 The Transition Handbook: From Oil Dependency to Local Resilience, Rob Hopkins ISBN 9781900322188
- ↑ Energy Descent Pathways: evaluating potential responses to Peak Oil, par Rob Hopkins
- ↑ Media Coverage of the Totnes Pound, sur la page de Totnes du Transition Network.
- ↑ The Food and Farming Transition, Post Carbone Institute, printemps 2009.
- ↑ Nut tree planting in Totnes, sur la page de Totnes du Transition Network.
- ↑ Scénario négaWatt 2006 : pour un avenir énergétique sobre,efficace et renouvelable, par l'Association négaWatt
- ↑ Permaculture: Principles and Pathways Beyond Sustainability, David Holmgren ISBN 0646418440
- ↑ (eng) It's official .... Consulté le 2 mai 2009
- ↑ S!lence, numéro 365, Villes vers la sobriété, février 2009.
- ↑ Antimanuel d'écologie, Yves Cochet ISBN 2749508452
Voir aussi[modifier]
- (fra) La Résilience, un concept-clé des initiatives de transition
- (eng) Conférences audio de Rob Hopkins, l'initiateur du Mouvement de la Transition
Liens internes[modifier]
- Agenda 21 local
- Décroissance
- Écoquartier
- La fin du pétrole
- Permaculture
- Résilience
- Urbanisme
- Ville durable
- Documentaires pour les initiatives de transition
- Comment mettre en place une initiative de transition
- Documentaire "En Transition" (version française)
Cet article fait partie du Thème Permaculture
Haie Voir aussi : |
Liens externes[modifier]
- (fra) http://www.transitionfrance.fr/ : le réseau français
- (fra) http://www.reseautransition.be/ : le réseau francophone belge
- (fra) http://www.quebecentransition.org : le réseau québécois
- (fra) http://villesentransition.net
- (fra) http://entransition.com
- (fra) Vidéo du documentaire "En Transition" (doublé en français).
- (fra) Groupe de discussions Objectif résilience
- (fra) Groupe de discussions Québec en Transition
- (fra) http://resiliencecycle.ning.com
- (eng) http://www.transitionnetwork.org/
- (eng) http://transitiontowns.org
- (eng) http://transitionculture.org
- (eng) http://transitionus.ning.com
- (eng) In Transition1.0: from oil dependence to local resilience (DVD)
Bibliographie[modifier]
- (fra) Manuel de transition: De la dépendance au pétrole à la résilience locale (2010), Rob Hopkins, traduction Michel Durand, ISBN 2923165667
- (eng) The Transition Handbook: From Oil Dependency to Local Resilience (2008), Rob Hopkins, ISBN 1900322188
- (eng) The Transition Timelines: For a Local, Resilient Future, Shaun Chamberlin, ISBN 1900322560
- (eng) The Transition Companion: Making your community more resilient in uncertain times (2011), Rob Hopkins, ISBN 978-1900322973
- (eng) The Power of Just Doing Stuff : How local action can change the world (2013), Rob Hopkins, ISBN 978-0857841179
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