Écolabels généraux
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Les produits qui portent un écolabel ont un impact réduit sur l'environnement en comparaison avec des produits similaires. Les labels environnementaux ont pour but d'aider les consommateurs qui veulent acheter des produits moins nocifs pour l'environnement, des « écoproduits ». C'est aussi un argument marketing pour les industriels.
Note : Les logos présents sur cette page sont des marques déposées. Ils ne sont pas libre d'utilisation mais sous copyright.
Sommaire
- 1 Les labels généraux
- 2 Les labels du recyclage
- 3 Les labels du bois, carton, papier et industrie graphique
- 4 Les labels de l'agriculture et de ses produits dérivés
- 5 Les labels des produits cosmétiques et pharmaceutiques
- 6 Les labels relatifs à la consommation d'énergie
- 7 Les labels urbains
- 8 Les labels privés
- 9 Au delà du label
- 10 Voir aussi
Les labels généraux
Le label écologique européen
Le logo de cet écolabel se présente comme une petite fleur, avec une tige et quatre feuilles vertes, dont les douze pétales sont des étoiles bleues qui entourent un E courbé (comme le symbole de l'euro) vert.
Le label écologique européen est attribué pour une durée déterminée à un produit selon des critères écologiques, définis par la Commission Européenne, qui tiennent compte de tout le cycle de vie du produit, de sa production et son utilisation jusqu'à son élimination. Il concerne 21 produits ou services : les lave-vaisselle, les lave-linge, les réfrigérateurs, les aspirateurs, les produits en papier absorbant, le papier à copier et papier graphique, les produits de lessive, les produits pour lave-vaisselle, les détergents pour vaisselle à la main, les nettoyants universels et les nettoyants sanitaires, les amendements pour sols, les ampoules électriques, les peintures et vernis, les revêtements de sol durs, les textiles (habillement, linge de lit et textiles d'intérieur ), les ordinateurs de bureau, les ordinateurs portables, les télévisions, les chaussures, les matelas et les services d'hébergement touristique.
L'industriel est volontaire et paie pour l'utilisation du label. Il est contrôlé par un organisme certificateur du pays où son produit est fabriqué ou commercialisé (l'AFNOR en France).
Le label écologique Ange Bleu
Créé en 1978 par le gouvernement allemand, Blauer Engel (Ange bleu) est le plus ancien et le plus connu des labels écologiques. Il est attribué à des produits dont les répercussions sur l'environnement et la santé publique sont limitées.
Le label matériaux écologiques allemand IBR
L'Institut pour les matériaux biologiques du Bâtiment de Rosenheim (I.B.R.) en Allemagne est un des 5 organismes indépendants délivrant une certification écologique pour les matériaux du bâtiment. Le contrôle bisannuel porte sur l'ensemble des composants des produits, leur durée de vie, leur entretien et leur recyclage. L'institut vérifie la toxicité éventuelle dans des conditions d'utilisation extrêmes. Seuls les produits satisfaisant à l'ensemble des tests seront certifiés et conseillés par l'IBR.
Le label de l'IBR est reconnu dans la plupart des pays de la zone Euro.
L'industriel est volontaire et paie pour la réalisation des tests. Les tests sont réalisés selon les directives des éco-normes allemandes comparables et parfois plus contraignantes que la norme NF P01-010.
Le label français NF Environnement
Ce logo représente une feuille d'arbre sur un disque bleu quadrillé de blanc évoquant la Terre avec un fond ovale bleu. On peut lire NF ENVIRONNEMENT sous l'ovale. La marque NF-Environnement est la propriété de l'Association Française de Normalisation (AFNOR).
Le label NF Environnement est attribué pour une durée déterminée à un produit dont l'impact sur l'environnement est réduit par rapport aux autres produits du même type. Les critères prennent en compte tout le cycle de vie du produit.
L'industriel est volontaire et paie pour l'utilisation du label.
Le label écologique Nordic Swan
Ecolabel scandinave (issu des autorités norvégiennes, suédoises, finlandaises, islandaises et danoises), le Nordic Swan (Cygne blanc) vise à encourager une conception durable des produits. Il est attribué à des produits répondant à un cahier des charges écologique précis et doit être renouvelé tous les 3 ans.
Le label écologique Écologo
Le programme Environnemental Choice est une certification qui a été créé par Environnement Canada en 1988 avec plus de 300 catégories de produits pour aider les consommateurs à identifier les services / produits qui sont moins nocifs pour l'environnement.
En 2010, l'entreprise comptait plus de 7 000 produits issus de 300 entreprises/marques certifiés ÉcoLogo.
Les labels du recyclage
Le point vert, un faux écolabel
En France, le point vert sur les emballages signifie que l'entreprise a payé une contribution à Éco-emballages (en moyenne 0,7 centimes d'euros par emballage). Cette contribution qui sert à financer l'organisation de la collecte sélective des déchets dans les communes est obligatoire. Donc elle ne correspond pas à une quelconque volonté de l'industriel de protéger l'environnement. Le paiement de la contribution autorise les entreprises à utiliser ce logo circulaire représentant deux flèches, l'une vert clair et l'autre vert foncé, enroulées. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le point vert ne veut pas dire que l'emballage est recyclable ni recyclé. Ce logo ressemble au logo du recyclage, ce qui porte à confusion.
Le système du point vert est utilisé dans d'autres pays européens comme la Belgique ou l'Allemagne.
Reconnaître les produits recyclés
L'anneau de Möbius est composé de 3 flèches repliées qui forment un triangle. Le ruban de Möbius est le logo universel des matériaux recyclables depuis 1970. Ce logo du recyclage peut désigner aussi bien des produits recyclables que des produits recyclés. Le logo seul désigne un produit recyclable. Lorsque ce logo est appliqué sur un produit recyclé, on peut lire en plus le pourcentage de matières recyclées qu'il contient.
Les labels du bois, carton, papier et industrie graphique
Labels de l'exploitation forestière
Le label FSC
Le label FSC permet de reconnaître du bois provenant de forêts gérées dans une optique durable. C'est un label mondial.
Le logo représente la silhouette d'un arbre. En dessous, on peut lire les lettres FSC. FSC est l'abréviation de Forest Stewardship Council, en français Conseil de bonne gestion forestière. Le FSC fixe des critères écologiques et sociaux portant sur l'exploitation des forêts labellisées FSC. Les contrôles sont effectués par des sociétés de certification indépendantes.
Le label FSC peut être attribué à des produits en bois dont le bois provient de forêts certifiées FSC : meubles ou jouets.
Le label PEFC
Né d'une initiative de forestiers européenne reprise à l'échelle internationale, le label PEFC (Programme for Endorsement of Forest Certification Scheme) garantit l'achat d'un produit dont le bois est issu d'exploitations forestières gérées durablement selon les recommandations du PEFC. Le label PEFC est moins contraignant que le label FSC.
Labels de l'industrie papetière
Le label "Paper by Nature"
L’association Paper by Nature promeut des pratiques écologiques dans l’industrie des produits papetiers transformés ainsi qu’une utilisation responsable du papier par les consommateurs.
Fondée par plusieurs acteurs européens majeurs du secteur, et visant à répondre au besoin croissant qu’ont les consommateurs d’une référence en matière de produits papetiers transformés, l’association Paper by Nature entend fournir un cadre pour engager et entretenir le dialogue entre les différentes parties prenantes, qu’il s’agisse d’acteurs de l’industrie ou du secteur non marchand.
L’association a développé l’écolabel Paper by Nature, dont l’objectif est de servir de référence globale aux consommateurs pour les produits papetiers transformés.
Procédé Sans Chlore
"Procédé sans chlore" est réservé pour le papier recyclé à un minimum de 30% post-consommation qui n'a pas été reblanchit avec des produits à base de chlore.
L'emblème PSC est la certification qui définit:
- Aucun chlore, ni composé du chlore n'a été utilisé dans la fabrication du papier.
- Tous les composants d'origine doivent être certifiés sans chlore.
- L'usine n'a pas de violations en cours ou en attente.
- L'usine n'utilise pas de bois issue de forêts anciennes.
- Le produit contient au moins 30% de matières recyclées après consommation.
L'APUR
L'Association des Producteurs et des Utilisateurs de papiers-cartons Recyclés, a créé une marque qu’elle gère et qu’elle contrôle. C’est une marque déposée assortie d’une charte d’usage : le logo papier-carton recyclé indique clairement la proportion de fibres cellulosiques de récupération utilisées et comporte un numéro d’agrément dont a fait l’objet chaque gamme de papier ou carton, garantissant l’authenticité de l’information donnée aux consommateurs.
Le logo nous informe sur les informations ci-après:
- Le pourcentage de fibres cellulosiques de récupération avec un tolérance de +/-10%
- Le n° d'agrément et la signature de l'APUR
Labels de l'impremerie et de l'industrie graphique
Le label "Imprim'Vert®"
Imprim’Vert® a été créée en 1998 par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Loir-et-Cher et la Chambre Régionale de Métiers et de l’Artisanat de la Région Centre. En charge de la gestion d’Imprim’Vert® au niveau national, le Pôle d’Innovation de l’Imprimerie (P2i), propriétaire de la marque, en garantit l’harmonisation et l’accessibilité.
Reconnue par l’ensemble des acteurs des Industries Graphiques, la marque Imprim’Vert® c’est :
- une volonté commune de réduire les impacts environnementaux liés aux activités de l’imprimerie,
- un réseau national, fort de nombreux référents, accompagnant les imprimeurs dans leur démarche environnementale,
- un engagement de résultat garanti par un cahier des charges national unique et par un règlement d’usage de la marque.
Les labels de l'agriculture et de ses produits dérivés
Article détaillé : Labels_alimentaires
Les labels des produits cosmétiques et pharmaceutiques
Le label Nature et progrès
Créé en 1964 par des médecins et des agronomes, l'association est à l'origine du premier cahier des charges au monde de l'agriculture biologique.
Regroupant consommateurs et professionnels, elle offre la garantie associative, à travers ses cahiers des charges, d'un niveau d'exigence supérieur à la règlementation bio européenne. La mention N&P concerne les produits alimentaires et, depuis 1998, les cosmétiques et les produits d'entretien. Le but des professionnels adhérents à l'association est de faire des produits qui respectent les lois de la nature en utilisant le moins possible d'éléments de synthèse. Ils s'engagent ainsi à respecter un cahier des charges pour obtenir la mention. Des contrôles sont effectués par un organisme indépendant validé par la Fédération N&P
Par exemple, les cosmétiques labellisés Nature et progrès ne contiennent pas de composés pétrochimiques, de produits de synthèse, de parfums de synthèse ni de colorants de synthèse. Les ingrédients végétaux sont forcément bio. Les parfums sont composés d'huiles essentielles et les huiles végétales utilisées sont d'origine biologique. L'acide ascorbique est autorisé comme conservateur.
Le label ne concerne pas qu'un seul produit puisqu'au minimum 70 % des gammes de cosmétiques doivent répondre aux critères du cahier des charges. Le cahier des charges concerne également la gestion environnementale de la production. En 2005, 23 sociétés de cosmétiques sont concernées par le label Nature et progrès.
L'association Nature et Progrès est investie dans la lutte contre les OGM, la défense des semences fermières, etc.
Le label Demeter
Le label Demeter concerne des produits cultivés en suivant les principes de la biodynamie. Les produits labellisés Demeter respectent le cahier des charges de l'agriculture biologique plus les critères de l'agriculture biodynamique. Le label Demeter est international. Les producteurs sont contrôlés par un organisme de certification indépendant (comme Ecocert en France).
Dans la mythologie grecque, Déméter est la déesse des moissons. Le label Demeter a été déposé en 1932.
Le label Cosmebio
L'association professionnelle française Cosmebio, qui regroupe principalement des fabricants de cosmétiques, a mis en place un label pour les cosmétiques naturels en 2002. Le contrôle est effectué par des organismes certificateurs indépendants et agréés comme Ecocert. Il y a en réalité deux labels Cosmebio : le label ECO (écologique) et le label BIO (écologique et biologique).
Le label Cosmébio écologique ECO
le label Cosmébio écologique garantit que l'on trouve :
- au minimum 95 % d'ingrédients naturels,
- au minimum 5 % d'ingrédients bio sur le produit fini,
- et 50 % d'ingrédients bio sur le total des ingrédients végétaux.
Le label Cosmébio écologique et biologique BIO
Le label Cosmébio écologique et biologique garantit que l'on trouve :
- au minimum 95 % d'ingrédients naturels
- au minimum 10 % d'ingrédients bio sur le produit fini
- et 95 % d'ingrédients bio sur le total des ingrédients végétaux.
À ce sujet, il faut rappeler que les produits cosmétiques actuels comportent 50 à 80 % d’eau, non certifiable. Le pourcentage d'ingrédients bio dans le produit fini peut être très variable d'un produit à l'autre. Il est intéressant de vérifier ce pourcentage sur l'emballage du produit. Car un produit peut être labellisé cosmétique "bio" alors qu'il ne contient que 10 % d'ingrédients issus de l'agriculture biologique.
Les ingrédients interdits dans les produits labellisés Cosmebio : les silicones (polluants), les OGM, les conservateurs de synthèse, les colorants synthétiques, les parfums de synthèse, les ingrédients issus du pétrole.
Il y a une tolérance de 5 % d'ingrédients de synthèse choisis parmi une liste restrictive. Cette liste comprend la soude (indispensable pour la fabrication des savons) et cinq conservateurs de synthèse, sélectionnés parmi plusieurs dizaines, qui sont encore autorisés en attente de substituts naturels possibles et ceci afin de garantir une conservation suffisante pour le consommateur. Les procédés de fabrication doivent respecter l'environnement. Les tests sur les animaux sont interdits.
On labellise des produits cosmétiques, pas des marques. Une même entreprise peut vendre des produits labellisés Cosmébio BIO, des produits labellisés Cosmébio ECO mais aussi des produits non labellisés.
Le texte complet du référentiel Cosmébio peut être acheté auprès d'Ecocert (pour plusieurs dizaines d'euros). Le label Cosmebio est le premier label à imposer un pourcentage minimum de bio dans les produits cosmétiques afin de promouvoir ce mode de production. La plupart des produits ne sont que partiellement bio car certains ingrédients naturels indispensables ne sont actuellement pas certifiables Bio.
Le label Cosmebio est le moins exigeant des labels de cosmétiques naturels. Ce label ne garantit pas que le cosmétique est totalement naturel ni totalement bio donc il faut quand même vérifier les étiquettes.
Le label "Cosmétiques naturels contrôlés" du BDIH
Le label Cosmétiques naturels contrôlés du BDIH est un label allemand. Le BDIH est l'association fédérale des entreprises commerciales et industrielles allemandes pour les médicaments, les produits diététiques, les compléments alimentaires et les soins corporels. Cette association d'entreprises créée en 1951 comprend un groupe de travail dédié aux cosmétiques naturels et a défini en 2001 les critères du label "cosmétiques naturels contrôlés".
Une cinquantaine de marques adhèrent à ce label. Les produits cosmétiques sont contrôlés par des instituts de contrôle indépendants.
Pour les ingrédients végétaux, le choix se tourne vers l'agriculture biologique quand les ingrédients sont disponibles en quantité suffisante en version bio.
Le label interdit les tests sur les animaux et l'utilisation d'ingrédients issus d'animaux morts. Les cosmétiques labellisés ne contiennent pas de colorants synthétiques, de parfums synthétiques, de silicone ni de produits dérivés du pétrole.
En France on trouve certains produits qui ont le label BDIH mais ne portent pas le logo sur l'emballage. Les marques choisissent parfois de ne pas mettre le logo BDIH parce que ce label allemand est peu connu en France.
Les labels de plantes naturelles
Le label S.I.M.P.L.E.S.
Le Syndicat S.I.M.P.L.E.S. (Syndicat Inter-Massif pour la Production et L'Économie des Simples), créé en 1982 en Cévennes, regroupe 80 producteurs-cueilleurs de plantes médicinales aromatiques, alimentaires, cosmétiques et tinctoriales, installés en zone de montagne ou dans des zones préservées. Ils suivent un cahier des charges (agréé en 1988 par le Ministère de l’Agriculture) très strict en ce qui concerne la protection de l’environnement, la préservation des ressources floristiques, la qualité de la production et le respect du consommateur.
Les labels relatifs à la consommation d'énergie
L'étiquette énergie
Créée par la Commission européenne, cette étiquette est obligatoire depuis 1995 pour l'électroménager, les climatiseurs et les ampoules électriques. Elle informe les consommateurs des performances énergétiques des produits en les classant sur une échelle de A (économe) à G (peu économe).
Le label Energy Star
Issu du programme de réduction énergétique mis en place par l'agence américaine de protection de l'environnement, le logo Energy Star garantit une optimisation de la consommation électrique du produit, même à l'état de veille.
Le label TCO'03
Créé par la Confédération des Employés professionnels de Suède. Cette distinction garantit que le produit dégage un faible champ magnétique, électrique et électrostatique, qu'il contient peu (ou pas) de métaux lourds et qu'il consomme peu d'énergie.
Les labels urbains
Depuis quelques années, les métropoles du monde se dotent d'infrastructures connexes de gestion environnementales. Ces réseaux permettent (et parfois obligent) les habitants d'une ville à devenir des éco-citoyens par toutes sortes de mesures ; que ce soit le recyclage, le compostage, la publicité, etc.
Les éco-quartiers
Au Québec, certaines villes, plus particulièrement Montréal, ont développé le réseau des éco-quartiers qui conseillent les citoyens pour une gestion responsable de leurs déchets, leurs actions, etc. Ils sont souvent à l'origine de projets de lois adoptés par la ville. Une bonne partie du processus de l'éco-citoyenneté est prise en charge par le réseau d'éco-quartier.
- Recyclage (fournir les bacs, documentations, etc.)
- Publicité (donner des autocollants, références de retrait de liste de marketing, etc.)
- Corvées (ruelles, parcs, cours d'eau, en collaboration avec les écoles, etc.)
- Compost (finir les bacs de balcon, cueillette de compost, etc.)
Les éco-quartiers sont une référence en matière d'écologie urbaine. Bien que la plupart des employés soient bénévoles, le réseau demeure très actif et donne un bon coup de main à ceux qui veulent bien se responsabiliser en tant qu'éco-citoyens.
Les labels privés
Il arrive qu'une entreprise privée crée également son propre écolabel. On peut citer en exemple Monoprix vert. C'est l'entreprise qui fixe alors les critères environnementaux à respecter par le produit et qui contrôle que ces critères sont bien respectés. Il n'y a pas de contrôle indépendant.
La présence d'un écolabel privé informe le client que le produit serait moins mauvais que les autres pour l'environnement. Il représente une valeur ajoutée qui permet à l'entreprise de vendre plus cher ses produits. Avant de se laisser tenter, il faut vérifier quels sont les critères environnementaux de l'entreprise et quelles garanties elle peut offrir concernant le contrôle (par exemple l'entreprise peut collaborer avec une association indépendante).
Par contre il faut savoir que les allégations environnementales n'ont aucune valeur : les produits naturels, biodégradables à x % ou qui respectent l'environnement ne sont soumis à aucune règle sinon celle de la publicité mensongère. Autrement dit, pour empêcher un produit de dire faussement qu'il est bon pour l'environnement, il faut attaquer le fabricant en justice.
Au delà du label
Un label représente des contraintes et des coûts en temps et en argent. C'est un obstacle pour beaucoup de petites entreprises. Cependant, un écolabel peut être un investissement rentable s'il permet de faire plus de profits grâce à la valeur ajoutée qu'il représente. Certaines multinationales ne s'y sont pas trompées : pour elles, les produits "verts" sont un nouveau marché qui leur permet de se diversifier. Une même entreprise peut ainsi vendre en même temps des détergents polluants sous une marque X et des détergents plus écologiques sous une autre marque Y.
Le nombre important de logos sur les produits amène de la confusion chez le consommateur. Les écolabels sont encore assez peu connus du grand public.
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
- Le label NF Environnement : http://www.marque-nf.com/pages.asp?ref=gp_reconnaitre_nf_nfenvironnement
- Le label écologique européen : http://www.eco-label.com/french
- Le label écologique européen en Suisse pour le tourisme : http://www.eco-label.ch
- Site du ministère de l’Ecologie et du Développement Durable
- Le label Nature et progrès : http://www.natureetprogres.org
- Le label S.I.M.P.L.E.S. : http://www.syndicat-simples.org
- Le label Demeter : http://www.demeter.fr.st/
- Le label du BDIH : http://www.kontrollierte-naturkosmetik.de/gesamt_fr.htm
- Le label Cosmebio : http://www.cosmebio.org
- Les éco-quartiers : Programme Éco-quartier
Bibliographie
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