Horticulture intensive
Fichier:Bunches of roses.jpg L'horticulture intensive est une industrie florissante car la demande est forte et croissante : traditions, festivités et évènements sociaux sont autant d'occasions qui servent à doper cette industrie.
Sommaire
Les faits[modifier]
Tout comme pour l' agriculture intensive , l'utilisation de produits chimiques chemicals pour fertiliser les plantes et détruire les nuisibles représente une réelle menace. Pour faire face à la demande, les industriels cultivent les plantes dans des pays en voie de développement puis les exportent. Système qui implique non seulement des transports en avion, donc de la pollution et du gaspillage d' énergie mais la concentration de ces cultures, la monoculture practiquée sur ces terres arables sont une énorme pression sur les ressources naturelles[1] :
- terres utilisées à d'autres fins que de produire de la nourriture
- eau gaspillée pour l' irrigation
- pollution de l'eau
- biodiversité : insectes et plantes sauvages sont systématiquement détruits, les animaux endémiques perdent leur habitat
Il faut également considérer l'aspect humain et social des conséquences de cette industrie :
- les gens quittent leurs villages pour ces emplois : cette activité industrielle se développe au détriment de modes de vie et de cultures traditionels et durables
- les ouvriers sont sous-payés et ne peuvent plus cultiver leur nourriture localement
- exposition à des risques pour la santé dus à l'utilisation de produits chimiques
- pollution urbaine due à la concentration de gens déplacés vers leur lieu de travail
Comment résoudre le problème ?[modifier]
Fichier:Pink roses in the garden.jpg Comme le montre le film de la journaliste, il y a un problème politique puisque les profits bénéfices générés ne profitent pas réellement aux habitants de ces pays en voie de développement malgré que les firmes internationales se targuent de créer des emplois et de générer de la richesse.
Le consommateur a le pouvoir de limiter les effets néfastes de cette industrie en se refusant à acheter de tels produits qui vont à l'encontre de la philosophie du Commerce équitable. Tout comme pour les arbres de Noël, nous avons le choix de nous comporter de manière responsable et de décider de ne pas cautionner ce commerce.
- D'un point de vue humain, les fleurs labelisées Fair trade peuvent être une option
- D'un point de vue écologique, on peut s'interroger sur la nécessité d'acheter des produits non saisonniers et exportés, produits qui, de surcroît, ne relèvent pas d'un besoin mais du superflu. Nous pouvons très bien cultiver des fleurs de saison dans nos jardins ou sur nos balcons.
Voir aussi[modifier]
Références[modifier]
- ↑ L'impact sur le lac Naivasha(eng) mais les images parlent d'elles-mêmes